Voici
ce que j’ai lu de beau dans le livre « Dieu au fil des jours » de
Wilfrid Stinissen. Être saint selon
l’idée que nous nous en faisons, c’est rester toujours en paix, ne jamais se
mettre en colère, ne plus jamais être sujet à des sautes d’humeur ou à la
dépression. Lorsque toutes les vertus,
dans le jardin de l’âme, sont en pleine floraison, alors on est saint. Quelle
merveille qu’une telle sainteté.
Cet
idéal manque de réalisme. L’agonie de Jésus lui a fait dire : Père, si
c’est possible, que ce calice s’éloigne de moi.
Et son cri d’angoisse sur la croix a été : Mais Père, pourquoi
m’as-tu abandonné?
La
sainteté consiste à donner à Dieu ce qu’on a dans l’instant présent. C’est sans
doute peu mais ce presque rien fait la joie de Dieu. Et ce peu, on peut
l’offrir dans une prière silencieuse du matin ou dans un court instant de la
journée. Ce peu, c’est peut-être tendre
une main secourable à quelqu’un, adresser un sourire aimable, renoncer à
quelque chose en vue de le donner à un plus pauvre que nous. Voilà la sainteté de l’instant présent. Faire la joie de Dieu en lui offrant notre
vraie vie de tous les jours.
Bonne
journée.
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