On
sait comment Jésus avait le sens de la loi.
Pas un seul petit trait ne disparaîtra de la loi. Mais il avait le sens de l’esprit de la
loi. Le sabbat est fait pour l’homme et
non l’homme pour le sabbat. Le Sauveur
n'est pas allé contre la loi quand il a évité la lapidation à la femme surprise
en adultère, il a accompli cette loi de souveraine façon. La lettre de la loi doit céder toujours dès
qu’elle entre en conflit avec la charité. On sait qu’il en est ainsi de
l’observance du dimanche qui cède la place à la charité envers un malade qui a
besoin de nos services.
La
loi et l’ordre ne seront jamais en si parfaite santé qu’au moment où nous les
immolerons sur l’autel de l’amour. Bien
triste amour celui qu’une loi doit éveiller.
L’amour a remercié la loi de ses services. Le plus grand respect que nous pouvons avoir
envers la loi est de pouvoir lui dire : Je n’ai plus besoin de toi. Saint
Augustin avait bien raison de dire : Aime et fais ce que tu voudras. Dès que survient l’amour, la loi s’éclipse et
c’est là son honneur et sa béatitude.
Quelques phrases de ce texte sont de Yves Girard dans « Aimer
jusqu’à l’ivresse ».
Bonne
journée.
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