Jeudi, le 31 décembre 2020

Je ne serai pas sur les ondes demain.  J’aimerais vous dire aujourd’hui « Bonne fin d’année » et surtout vous souhaiter pour demain une « Bonne et Sainte Année ».

Espérons que le vaccin nous immunisera contre ce fléau de la pandémie qui nous a tant fait souffrir au cours de l’année 2020.  Espérons que la pandémie nous aura appris qu’il nous faudra vivre autrement.  Ne désirons plus vivre dans ce monde effréné de la consommation en train de ruiner notre planète par nos déchets sans nom.

Que la Nouvelle Année nous permette de trouver une nouvelle économie qui ne sera plus basée sur une consommation inutile mais sur de meilleurs services à nos aînés, à nos malades.  Notre monde peut être plus heureux et meilleur dans une nouvelle économie à inventer.

Bonne et Sainte année ! 

Mercredi, le 30 décembre 2020

Êtes-vous contents de votre temps des fêtes malgré la pandémie?  Le temps des fêtes n’a peut-être pas été ce qu’il était autrefois mais peut-être qu’il a été meilleur dans un amour qu’on n’a pas oublié d’exprimer puisqu’il lui a fallu parfois briser les obstacles de la distanciation.  Les mots ont peut-être remplacé les accolades. Les cadeaux ont peut-être été moins nombreux et moins dispendieux, on les a peut-être plus appréciés.  Avons-nous écouté un peu des chants de Noël?  Avons-nous partagé avec les plus démunis? Avons-nous pris conscience que Dieu est venu chez-nous en Jésus-Christ et que sa mission était de faire de nous de véritables enfants de Dieu?  Avons-nous prié dans nos églises ou dans une messe virtuelle ou dans un cœur à cœur personnel avec notre Dieu?

Bonne journée.

Mardi, le 29 décembre 2020

Nous terminons l’année 2020, n’oublions pas d’en faire le bilan. Rendons grâce à Dieu d’avoir été pour nos frères et sœurs écrasés par la pandémie, rendons grâce à Dieu d’avoir été leur soutien.

Rendons grâce à Dieu pour les autorités sanitaires et gouvernementales qui ont fait de leur mieux pour nous aider à passer à travers cette crise. Rendons grâce à Dieu pour le personnel dévoué au service de tous les malades de la Covid ou des autres maladies.

Rendons grâce à Dieu pour l’espérance de ce nouveau vaccin qui ne mettra pas un terme à la pandémie mais qui en diminuera les effets pour une grande partie de la population mondiale.

Bonne journée.

Lundi, le 28 décembre 2020

Aujourd'hui dans l’Église, on nous parle de ces innocents qui auraient été sacrifiés par le glaive d’Hérode qui avait peur pour son avenir.

Ce ne sont pas ces enfants d’autrefois qui sont mon tourment mais ce sont ceux d’aujourd’hui dont les parents n’arrivent pas à prendre leurs responsabilités. Ce sont ceux d’aujourd’hui qui dans les camps de réfugiés n’ont pas ce qu’il faut pour grandir en humanité. Ce sont ceux à qui on met des armes à la main pour devenir tueurs. Ce sont ceux qui meurent dans des guerres dont les adultes sont responsables.

Aujourd’hui, pensons à tous ces enfants. Prions pour eux et chez-nous travaillons à l’éducation des enfants pour qu’ils deviennent un jour des parents responsables.

Bonne journée. 

Jeudi, le 24 décembre 2020 : VEILLE DE NOËL

Il y a près de 30 ans que je suis sur les ondes pour une minute de réflexion sur les ondes de CJFP.  C’est une grâce pour moi de rencontrer des milliers de personnes chaque matin pour un moment de méditation, de prière.  La vie est si rapide et si pleine de toutes sortes de réalités qu’il fait bon d’un moment pour se demander qui on est, où l’on va.

Nous voici à la veille de Noël. Nous autres les chrétiens, nous croyons que Dieu est Amour et qu’il a voulu nous rencontrer sur notre terrain en son Fils qui s’est fait l’un de nous.  Mais pourquoi Dieu a-t-il voulu venir chez-nous sinon pour nous rassembler dans l’unité et l’amour?  Notre Dieu a voulu vaincre nos limites fragiles et notre mort physique pour nous permettre de vivre dans l’amour éternel de Dieu et de nos frères et sœurs.  Mais ce travail, cette vie amoureuse, cet engagement dans l’unité de votre couple, de votre famille, de notre ville, il est déjà en marche.  Dieu est Amour et il est venu chez-nous pour faire triompher l’amour.  « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés », nous dira-t-il un jour.

Joyeux Noël !

Bonne journée. 

Mercredi, le 23 décembre 2020

Aujourd’hui l’évangile nous parle d’une autre naissance spéciale, celle de Jean-Baptiste. Toute naissance et chaque naissance est un mystère merveilleux.  Mais toute naissance est le fruit d’un amour de couple et une fois la décision d’engendrer un être humain, il reste une responsabilité d’une vingtaine d’années.

On se rend compte aujourd’hui que de nombreux enfants n’auraient pas dû venir au monde car ceux et celles qui les ont mis au monde n’avaient pas les qualités voulues pour être des parents accompagnateurs d’enfants qui ont besoin d’un long soutien amoureux, dévoué, responsable pour devenir des hommes et des femmes de qualité.

En ce temps des fêtes, vous tous parents, prenez conscience de cette responsabilité qui vous incombe d’être de bons parents.  Le meilleur qu’un enfant peut recevoir, il le reçoit entre sa naissance et cinq ans.  Et cette responsabilité ne devrait pas être celle de la DPJ mais celle des parents.

Vous tous jeunes de dix à vingt ans, préparez-vous à être parents et si vous ne le faites pas, renoncez à cette réalité.

Bonne journée.

Mardi, le 22 décembre 2020

Dans l’évangile d’aujourd’hui nous avons le chant du Magnificat, le chant de la Vierge adapté à celui d’Anne qui elle aussi remerciait le ciel du don d’un enfant.  Aujourd’hui, vous tous parents et grands-parents, remerciez le ciel de cette grâce que vous avez d’être parents et grands-parents. Si vous ne pouvez recevoir cette année ou être reçus comme par les années passées, n’oubliez pas d’exprimer votre amour et votre tendresse par les nouveaux moyens de communication.

On a tout fait pour sauver Noël mais on ne pourra pas vivre les mêmes rassemblements à l’église et les mêmes rassemblements dans nos maisons, mais comme c’est beau de voir des familles se rassembler par Internet et être capables de se souhaiter « Joyeux Noël » et de se parler une heure de temps.  Vous qui maîtrisez ces nouveaux moyens de communication, employez-les pour vivre un bon Noël de fraternité et faites la même chose si vous ne pouvez vivre la messe de Noël dans une église, vivez-la par l’entremise de la TV communautaire.

Bonne journée. 

Lundi, le 21 décembre 2020

Écoutez, c’est mon bien-aimé, c’est lui qui arrive franchissant d’un bond monts et collines.

À tous les 21 décembre, c’est surprenant de lire quelques versets du Cantique des cantiques, ce poème érotique de la bible.  Ce qu’il faut comprendre de ce livre de la bible, c’est qu’il nous parle de la beauté de l’amour d’un couple, de cette recherche de l’homme de la femme et vice versa, mais ce poème a un double sens car il nous parle des noces de notre Dieu avec l’humanité, en ce Jésus dont nous célébrerons la naissance dans quelques jours.

Dieu en Jésus-Christ vient nous dire la grandeur de l’amour de Dieu pour l’humanité. Laissons-nous émerveiller par ces mots qui peuvent venir de chacun de nos cœurs.  « Écoutez, c’est mon bien-aimé, c’est lui qui arrive franchissant d’un bond monts et collines. »

Bonne journée. 

Vendredi, le 18 décembre 2020

Faites vôtre ce texte de notre carnet de prières du temps de l’Avent, page 23.

Jésus n’est pas né dans des circonstances idéales. Le contexte parental paraît suspect, la mère devient mystérieusement enceinte avant de vivre en couple.  Le fiancé a beau aimer sa promise, il songe à rompre. L’impasse s’annonce.  Heureusement Joseph est éclairé. À son tour de faire acte de foi. Sa paternité assumée permettra à Jésus de se rattacher à la descendance de David.  Difficile de lire l’évangile d’aujourd’hui sans les imaginer interloqués et troublés. Le couple a osé consentir au scénario invraisemblable que lui proposait le Seigneur.

Dans notre vie également l’idéal se réalise rarement. Le réel contredit nos scénarios. Cependant l’Esprit souffle parfois sur nos contrariétés engendrant une fécondité qui nous étonne.  La crèche marque le départ de Jésus en ce monde, un tournant rendu possible grâce à l’acte de foi de ses parents.  Ne sous-estimons pas la portée de nos propres actes de foi. Si nous avons besoin d’un nouveau départ dans la vie, retournons à la crèche. Peu de conditions gagnantes certes et pourtant nous serons tous sauvés en Jésus le Christ.

 Bonne journée. 

Jeudi, le 17 décembre 2020

Aujourd’hui on nous fait la généalogie de Jésus-Christ descendant de David, lui-même descendant d’Abraham. Bien que nous ayons besoin de beaucoup de souffle pour faire la nomenclature de cette généalogie, bien qu’elle soit remplie de failles, elle a au moins le désir de me faire entrer dans ce mystère de Jésus vrai Dieu et vrai homme.

Comme j’ai aimé Jean Paul II sur les terrains de l’université faire cette profession de foi en Jésus vrai Dieu et vrai homme.  Le mystère que nous allons célébrer dans une semaine, c’est bien celui-ci. Jésus n’est pas le plus grand des philosophes, le plus grand des prophètes mais c’est bien le Fils de Dieu qui s’est donné un corps comme le nôtre.  Il a tout de notre humanité, excepté le péché, mais il est l’icône vivante de Dieu le Père.  Il est le Fils de Dieu.  Voilà notre foi, Dieu qui s’est fait l’un de nous.

Bonne journée. 

Mercredi, le 16 décembre 2020

Dormez-vous assez

Il n’y a pas de meilleure gomme à effacer qu’une bonne nuit de sommeil.  Plein de gens sont irascibles parce qu’ils ne dorment pas assez.  Plein de gens prennent de mauvaises décisions parce qu’ils ne dorment pas assez.  Plein de gens font des burnouts parce qu’ils ne dorment pas assez.  Plein de gens tournent en rond toute la journée parce qu’ils ne dorment pas assez.

Bien dormir, c’est beaucoup plus important que de bien manger. Et pourtant, on se préoccupe plus de son alimentation que de son sommeil.

J’ai pris du temps à comprendre qu’on ne peut pas dormir lorsqu’on est compressé. On n’a pas tous le même tempérament, certains ont besoin de huit heures de sommeil et d’autres de quatre ou six, mais si vous en avez besoin de huit, n’essayez pas de fonctionner avec quatre, tout ira mal.

Bonne journée. 

Mardi, le 15 décembre 2020

Les collecteurs d’impôts et les prostituées arriveront avant vous dans le Royaume des Cieux.  Jésus préférait les imparfaits parce que leur cœur était plus ouvert à sa Parole.  Selon un proverbe, l’accueil de la faiblesse fait rebondir plus haut dans la sainteté que l’orgueil de ne pas être tombé.  Un théologien belge nous dit qu’on fabrique soi-même et pour soi-même la perfection tandis que la sainteté est à accueillir de Dieu dès maintenant.  La perfection est au bout d’un chemin qu’on trace soi-même pour soi-même.

Jacques Fesch, meurtrier pendu en 1957, s’était converti en prison. Il écrivait dans les dernières lignes de son journal : « Dans cinq heures, je verrai Jésus. »  En 1993 débute une enquête en vue de sa béatification.  Un meurtrier béatifié.  (Espérer en sa présence, page 20)

Ça ressemble un peu au bon larron.  « Aujourd’hui tu seras avec moi en paradis. »  Sachons nous reconnaître dans cette confession de saint Paul : « Je ne fais pas le bien que je veux et je fais le mal que je ne veux pas. »

Bonne journée. 

Lundi, le 14 décembre 2020

De quel droit fais-tu ces choses?  Qui t’a donné autorité pour faire cela?

Jésus ne craint pas les questions mais quand il sait que peu importe les réponses qu’il pourrait donner, ça ne passe pas.  Habilement il leur démontre que leurs tentatives de le forcer à se prononcer est vaine. (carnet de prière du temps de l’Avent, page 19)

Il nous arrive nous aussi de recevoir des questions sur notre foi. Il faut savoir, connaître un peu le pourquoi de ces interrogations.  Comme c’est beau de parler avec un athée, un agnostique, un non pratiquant du culte capable de respect pour ce que je suis et capable de se laisser questionner par mes réponses, mais cela va dans les deux sens. Moi aussi j’ai besoin de me laisser impressionner par la qualité de vie de cette personne.

Georges Bernanos nous dit : La foi c’est vingt-quatre heures de doute et une minute d’espérance.  Oui nous faisons des choses à cause de notre foi mais d’autres en font à cause du désir du bien, du beau, du bon, du vrai qui est en eux et dans l’humanité en général.

Bonne journée. 

Vendredi, le 11 décembre 2020

Ce dont le monde a besoin, ce sont des mains plus sales et des mentalités plus propres.

On n’entre pas au ciel avec des souliers vernis mais avec des souliers qui ont beaucoup voyagé. On n’entre pas au ciel avec des mains propres mais avec des mains qui ont changé l’huile des moteurs, avec des mains qui ont lavé des couches, brossé des planchers, avec des mains qui ont perdu des doigts dans des bancs de scie.

Des mentalités propres, ce sont celles qui n’apprennent pas à juger les autres sans les avoir entendus.  Ce sont des mentalités qui donnent toujours la chance aux coureurs. Ce sont des mentalités qui cherchent à consoler plutôt qu’à scalper.  Ce dont le monde a besoin, ce sont des mains plus sales et des mentalités plus propres.

Bonne journée. 

Jeudi, le 10 décembre 2020

J'ai entendu il y a quelque temps à la TV française ce proverbe musulman de la bouche d’un homme public célèbre qu’on interviewait. Ce proverbe, le voici : « Ce que tu n’as pas dit t’appartient, ce que tu dis appartient à tes ennemis. »

Oui c’est vrai que nos ennemis peuvent déformer nos paroles ou même se servir de nos bonnes paroles pour essayer de nous détruire.  Mais il faut quand même ne pas avoir peur de parler, d’exprimer ses opinions.  Bien sûr qu’à ne rien dire, on ne peut pas nous critiquer mais à ne rien dire, on ne peut pas faire évoluer le monde en positif.

Ce que tu n’as pas dit t’appartient mais ce que tu dis appartient aussi à tes ennemis. Le silence est d’or et la parole est d’argent mais on a besoin de silence et de parole.

Bonne journée. 

Mercredi, le 9 décembre 2020

« Venez à moi vous tous qui êtes fatigués de porter un lourd fardeau. »  De grâce, n’arrivez pas à Noël épuisés par le travail et les lourds préparatifs.  Nous avons déjà assez de porter le lourd fardeau de la pandémie.  Essayons plutôt de nous aider les uns les autres dans l’espérance du vaccin qui s’en vient et dans l’espérance de ce Dieu qui veut habiter de mieux en mieux en nous.

Nous sommes en train de passer à côté de l’essentiel de Noël.  Si Dieu est venu chez-nous pour se faire l’un des nôtres, c’est pour nous aider à mieux vivre les valeurs qu’il nous a enseignées, l’espérance qui doit être la nôtre.  Si nous célébrons Noël sans nous laisser interpeller pour les raisons de sa venue parmi nous, nous détournons parfois Noël de l’essentiel.  Heureusement il reste encore les rencontres familiales faites de tendresse, de bonté, de réconciliation.  Si Noël ne devient qu’une fête de consommation, d’orgies, d’oubli des malades, des faibles, des fragilisés, des pauvres, nous détournons Noël de son objectif.  Dieu est venu chez-nous pour rassembler ses enfants dispersés sur la terre, les rassembler dans l’unité et l’amour.

Bon temps de préparation à Noël.

Bonne journée. 

Mardi, le 8 décembre 2020

Aujourd’hui, nous célébrons la fête de l’Immaculée Conception.  Qu’est-ce que cela veut dire?  Nous croyons que Marie n’a pas connu les séquelles du péché enracinées dans l’ADN de toute l’humanité. Nous avons une longue tradition du mal et du péché et nous en portons des séquelles.  Marie par une grâce antécédente du Sauveur de l’humanité a été préservée de ce qu’on appelle les suites du péché de nos origines.

Écoutons bien l’oraison de la Messe de ce jour. On nous dit l’essentiel de ce que je viens de vous dire en des mots beaucoup mieux pensés et réfléchis.  « Seigneur, tu as préparé à ton Fils une demeure digne de lui par la conception immaculée de la Vierge puisque tu l’as préservée de tout péché par une grâce venant déjà de la mort de ton Fils.  Accorde-nous à l’intercession de cette Mère très pure, de parvenir jusqu’à toi purifiés nous aussi de tout mal.  Par Jésus-Christ.  Amen.

Marie a été préservée de tout péché. Nous, nous en sommes sauvés par la grâce des sacrements, par un long cheminement qui se terminera par les derniers pardons de la fin de notre vie.

Bonne journée. 

Lundi, le 7 décembre 2020

Le désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent.  Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme le roc, qu’il se couvre des fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie.

Le prophète Isaïe, c’est celui qui essaie de faire jaillir de nos cœurs notre désir de bonheur, de joie, d’amour, de fraternité. Nous sommes faits pour l’amour, la joie.  C’est important d’en goûter quelques parcelles pour aiguiser notre soif d’un bonheur toujours plus grand.

Quand on nous parle de sauver Noël, on espère sauver Noël de la distanciation, de l’éloignement les uns des autres.  On aimerait sauver Noël du monde de consommation dans lequel on est trop plongés. Heureux serions-nous si nous pouvions vivre la joie de se sentir aimé sans avoir besoin de cadeaux dispendieux.  Heureux serions-nous si une partie de notre budget pouvait aider certains, certaines qui n’ont pas l’essentiel pour vivre, certains d’ici et d’autres d’ailleurs.  Sauver Noël, c’est prendre conscience que Dieu est venu chez-nous en son Fils Jésus pour nous apprendre à nous aimer. Ce Jésus, il est ressuscité et vivant et il est toujours avec nous sous des signes que nous avons à découvrir.

Bonne journée.

Vendredi, le 4 décembre 2020

Il est sage d’arrêter de rêver à ce que l’on n’a pas si l’on veut pouvoir apprécier ce que l’on a.  Il y a plein de gens malheureux qui rêvent toujours à avoir plus et à avoir mieux et plein de gens heureux qui se contentent du peu qu’ils ont.  D’ailleurs, le bonheur n’est pas dans les choses mais dans l’être et quand on cultive l’amour, l’estime de soi, quand on a confiance en Dieu, quand on accueille et respecte les gens, on n’a pas besoin de beaucoup de choses pour être heureux.  Vous avez la santé, de bons repas, ce qu’il vous faut pour vous habiller, le reste fait partie des bébelles dont on peut se passer très facilement.

Bonne journée.

Jeudi, le 3 décembre 2020

Pierre Ceyrac écrit : Personne n’est jamais trop loin de Dieu et ce n’est jamais trop tard.  Dieu est toujours là et son amour est inconditionnel.

Et pour le prouver, je n’ai qu’à penser à l’entrevue entre la Samaritaine et Jésus, l’entrevue entre Jésus et la femme adultère.  Je n’ai qu’à penser à la parabole de la recherche de la brebis perdue et égarée. Il y a plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de pénitence.  Pensons au salaire des ouvriers de la dernière heure. Pensons aux paroles de Jésus au bon larron. Il n’a eu de bon que de se laisser aimer par Dieu à la dernière heure.  Personne n'est jamais trop loin de Dieu et ce n’est jamais trop tard. Dieu est toujours là et son amour est inconditionnel.

Bonne journée.

Mercredi, le 2 décembre 2020

Adrien Candiard nous dit : Retrouver la ressemblance avec le Dieu d’amour, c’est commencer par accepter de se laisser aimer.  Et ce n’est pas facile de savoir que Dieu nous aime même si nous ne sommes pas aimables.  C’est difficile d’accepter que Dieu nous aime d’un amour totalement gratuit.

On comprend difficilement la fête du tonnerre organisée par le père de l’enfant prodigue, on comprend même plus facilement le refus d’entrer dans la fête du frère aîné.  On s’imagine être plus aimable quand on peut présenter un paquet de nos bonnes œuvres.  Mais ce n'est pas cela l’amour de Dieu pour nous.

L’amour de Dieu pour nous est un amour gratuit, un amour de tendresse et de miséricorde, car nous sommes tous des enfants prodigues même si parfois nous essayons de nous rendre aimables par nos bonnes œuvres.  Retrouver la ressemblance avec le Dieu d’amour, c’est commencer par accepter de se laisser aimer. Et nous aussi nous devons aimer d’un amour gratuit.

Bonne journée.

Mardi, le 1er décembre 2020

Le monde a sa beauté, la vie humaine a ses grandeurs, pourquoi le mépriser.  Jésus aime le monde. Il sait voir la couleur du ciel à l’heure où le soleil se couche. Il entend le chant des oiseaux et il regarde les fleurs des champs. Et c’est de Michel Jondot.  Et ce qu’il dit là, il le dit à partir des évangiles.

Lui Jésus nous a dit de ne pas nous inquiéter et qu’il nourrit les oiseaux et que nous valions plus qu’eux.  Jésus a été en admiration devant le lys des champs. Il nous a dit que nous pouvions connaître les signes de la température en admirant le soleil couchant.  Jésus a été émerveillé devant le travail de son père adoptif et de sa mère Marie. Dans les Écritures, lorsqu’on nous parle de haïr le monde, on nous parle de ce monde de péchés qui existe aussi en nous et autour de nous.

Bonne journée.

Lundi, le 30 novembre 2020

 

J’aimerais beaucoup mieux commencer mon « Je crois en Dieu le Père tout-puissant » en « Je crois en Dieu le Père tout aimant ».

Le Dieu que j’aime de mieux en mieux, c’est le Dieu tout aimant et ce Dieu tout aimant, c’est un Dieu fragile, un Dieu faible.  L’amour ne cherche pas à gagner, à vaincre, à dominer. Il est patient, il espère tout, il attend le retour du fils prodige. Dieu respecte le cheminement de ses enfants. Il supporte tout.  Jésus a démontré dans sa vie qu’il était faible, petit, pauvre, serviteur.  Pensons à la crèche. Pensons au lavement des pieds. Pensons à Gethsémani, à sa mort sur la croix, mort souffrante, humiliante, preuve de son amour pour nous.  Seul un Dieu faible peut nous porter services, disait Dietrich Bonhoeffer.  Dieu a connu notre faiblesse sauf le péché.  Maurice Zundel disait : À mesure qu’on entre dans ces abîmes de la tendresse, on comprend la fragilité de Dieu.  Et c’est pour la plupart de cet écrit du Père Jacques Matthieu de la revue Missionnaires ensemble.

Vendredi, le 27 novembre 2020

C’est la fin de l’année et Jésus, qui est élève à l’école de Nazareth, rentre chez-lui avec son bulletin scolaire. Et, franchement, ce n’est pas très bon. Sa mère a déjà vu le mauvais bulletin. Elle n’a rien dit, méditant toutes ces choses dans son cœur. Mais, aujourd’hui, le plus difficile reste à faire. Il faut le montrer à Joseph.

Mathématiques : ne sait quasiment rien faire, à part multiplier les pains et les poissons.

Sens de l’addition : n’est pas acquis, affirme que son Père et lui ne font qu’un.

Écriture : n’a jamais ses cahiers et ses crayons, est obligé d’écrire sur le sable.

Géographie : n’a aucun sens de l’orientation, affirme qu’il n’y a qu’un chemin, et qu’il conduit à son père.

Chimie : ne fait pas les exercices demandés, et, dès qu’on a le dos tourné, transforme l’eau en vin pour faire rigoler ses copains.

Éducation : au lieu d’apprendre à nager, comme tout le monde, marche sur l’eau.

Expression orale : grosses difficultés à parler clairement, s’exprime en paraboles.

Ordre : a perdu toutes ses affaires à l’école et déclare, sans honte, qu’il n’a même pas une pierre comme oreiller.

Conduite : fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres, les galeux, et même les prostituées.

Joseph se dit que ça ne peut plus durer, qu’il doit prendre des mesures sévères et il s’écrie :

« Et bien Jésus! Puisque c’est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques ! »

Jeudi, le 26 novembre 2020

Quand on rencontre un être, une personne qui aime vraiment, on a envie de se jeter à ses genoux. Dieu est là. Et c’est de Prosper Monnier.

C’est ce que j’ai rencontré dans cette femme monoparentale qui s’arrache le cœur pour concilier famille et travail.  Et c’est ce que j’admirais dans cet homme qui apportait au presbytère le plus beau plat de ses plus belles pommes.  Et c’est à genoux que j’acceptais de cette femme pauvre deux oranges à chaque fois que je lui apportais la communion.  Les oranges allaient à mes confrères puisque je n’en mange pas moi-même.  Oui je suis sûr que vous aussi vous avez eu le goût de vous jeter à genoux devant ceux et celles qui aiment vraiment.  C’est ce que Jésus a fait en lavant les pieds de ses disciples.

Bonne journée.

Mercredi, le 25 novembre 2020

À travers des papiers gardés depuis longtemps, j’ai relu un texte nous parlant des différentes tables dont nous parle l’évangile.

La table du poisson grillé improvisé au bord du lac (Jean 21).

La table du soir : Emmaüs (Luc 24)

La table de nuit : rencontre avec Nicodème (Jean 3)

La table de l’amitié chez Marthe et Marie (Luc 10)

La table du pardon : banquet pour l’enfant prodigue (Luc 19)

La table du bonheur : béatitude (Matthieu 5)

La table de noces de Cana (Jean 2)

La table de la fraternité : multiplication des pains (Jean 6)

La table du service : lavement des pieds (Jean 13)

La table eucharistique : dernière cène.

Heureux, heureuses, nous tous qui participons aussi à de bonnes tables où l’amitié est meilleure que les mets qui nous sont servis.  Tables d’amour, de joie, de réconciliation.

Bonne journée.

Mardi, le 24 novembre 2020

Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents, les vagues, les marées et la pesanteur, nous exploiterons l’énergie de l’amour. Et c’est de Pierre Teilhard de Chardin.  Ce grand philosophe, on en parle un peu moins de nos jours mais lui, il nous parle de notre marche vers l’unité et cette marche, c’est la marche de l’amour.  L’amour qui unit les couples, les familles, les peuples, l’amour qui unit le monde visible et le monde invisible. On ne se trompe jamais de chemin en prenant le chemin de l’amour.

Bonne journée.

Lundi, le 23 novembre 2020

Charles-André Sohier écrit :  Pour nous libérer du poids qui nous écrase, Jésus a besoin de savoir où il se trouve.  Où l’avez-vous mis?  Où as-tu caché ta souffrance, enfoui tes blessures?  Seigneur, viens et vois.

Oui nous avons besoin de dire : Seigneur, viens et vois.  Si tu savais comme je souffre, comme je suis désespéré.  Viens et vois.  Cet appel à Dieu peut passer parfois par un appel à un écoutant prêtre en qui on a confiance, en un psychologue, à un ami, à notre mère, à notre père.  Dans nos grandes souffrances, on a besoin d’être écouté, de recevoir de la compassion qui apporte souvent la guérison.

Bonne journée.

Vendredi, le 20 novembre 2020

Nous pouvons croire Jésus qui nous dit : Ne t’inquiète pas et c’est de Alfred Couture.  Ne t’inquiète pas car avec moi tu pourras changer toutes tes défaites en victoires, tous tes péchés en un pardon généreux, toutes tes morts en résurrection.  Avec moi tu ne peux avoir aucune crainte parce que je t’aime d’un amour éternel quoique tu fasses. La seule façon, c’est de te laisser prendre en mes bras, là tu seras en sécurité et tu apprendras lentement à m’aimer et à aimer tes frères et sœurs parce que tu comprendras que je t’aime.

 

Nous pouvons croire que Jésus qui nous dit : Ne t’inquiète pas. Pâques printemps de Dieu, Pâques printemps du monde. Pâques printemps du cœur. Pâques de Jésus-Christ.

 

Bonne journée.

Jeudi, le 19 novembre 2020

Pour qu’un homme puisse demeurer l’idéal d’une femme, il doit mourir célibataire.  Je trouve qu’une belle-sœur exprimait bien cela dans une réunion de famille, elle disait : Dans cette famille des Morin, un seul était mariable et il est resté célibataire.  Mesdames, personne d’entre vous n’a le mari idéal et vice versa.  Un couple qui s’est aimé vraiment avant le mariage trouvera toujours des raisons de rester l’un avec l’autre s’ils ont appris à conjuguer leurs différences, à être heureux de leurs qualités réciproques et à tolérer leurs défauts respectifs.  Aimer, c’est marcher ensemble dans la même direction.  Aimer, c’est se rechoisir en sachant qu’on avait choisi le meilleur numéro possible. Le numéro toujours gagnant n’existe pas.  C’est surtout quand on est célibataire qu’on sait vraiment qu’on n’est pas l’homme idéal.

 

Bonne journée.

Mercredi, le 18 novembre 2020

Écoutons cette belle parole de Jean Michel.  Un tout petit enfant abandonné dans une grande main.  C’est cela notre sécurité et notre force.  Savons-nous que nous sommes dans la main du Père?  Notre « Je crois en Dieu » ne devrait pas commencer par le « Je crois en Dieu le Père tout puissant » mais par le « Je crois en Dieu le Père tout amour qui me regarde toujours d’un regard d’amour infini ».  Le philosophe nous parle d’un Dieu tout puissant mais seule la révélation nous parle d’un Dieu tout aimant.  On ne connaîtra jamais qui est Dieu si on n’a pas la foi en Jésus le Christ, le fils bien-aimé du Père.  C’est Lui, l’icône, l’expression visible de l’amour de Dieu pour chacun et chacune d’entre nous.

 

Bonne journée.

Mardi, le 17 novembre 2020

Charles-André Sohier nous dit : Jésus, le Bon Berger, est quelqu’un qui porte sur les êtres un regard d’infini, bienveillance qui fait découvrir à chacun son identité profonde et son étonnante dignité.  C’est ce regard que nous devrions avoir sur chacun et chacune de nos frères et sœurs.  Nous sommes tous les enfants de Dieu et c’est ce regard que Dieu portera sur nous au moment où nous le rencontrerons à l’instant de notre mort.  Seule notre liberté humaine pourra refuser à Dieu ce baiser que Dieu offre toujours à chacun de ses enfants.

 

Le savons-nous, nous avons été créés par amour, sauvés de notre liberté fragile et de notre mort éternelle par la mort de Jésus le Christ.  Ne l’oublions jamais, c’est par un amour gratuit que nous sommes sauvés et par aucune de nos bonnes œuvres.  Nous ne sommes pas sauvés parce que nous sommes aimables mais nous sommes aimés parce que nous sommes les enfants de Dieu.  Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu le premier, c’est lui qui nous a aimés et ce, sans aucun mérite de notre part.

 

Bonne journée.

Lundi, le 16 novembre 2020

Miguel Roland-Gosselin nous dit : Le Seigneur frappe à la porte, il visite en silence, il console et affermit, il corrige et encourage.  Son Esprit souffle sur nos vies.

 

Remarquons bien. Il frappe à la porte, il n’enfonce pas la porte.  Il frappe à la porte, encore faut-il avoir l’oreille branchée sur le cœur.  Dieu ne fait rien de bon dans nos vies si nous ne l’accueillons jamais dans le silence, dans la prière, dans la contemplation, dans le respect de ce qu’il attend de nous.  Il propose mais ne s’impose jamais.  L’Esprit souffle mais il faut que nos voiles soient en fonction si nous voulons avancer sur la mer.

 

Bonne journée.

Vendredi, le 13 novembre 2020

Qui est notre Dieu?  On passe toute notre vie à chercher Dieu.  Nous autres, les prêtres, on passe aussi toute notre vie à en parler et on n’est jamais sûr de l’avoir trouvé et d’en bien parler.  Ce qui est sûr, c’est que notre Dieu n’est pas le Dieu vengeur qu’imaginaient les Anciens.  Adam, où es-tu?  Notre Dieu est le Dieu qui cherche le cœur de l’homme.  Ne crains pas, je suis avec toi.  Notre Dieu, c’est le Dieu mendiant d’amour.  Aujourd’hui, laissez-vous aimer par notre Dieu.

 

Bonne journée.

Jeudi, le 12 novembre 2020

Le nom de Jésus est un océan si vaste et si profond que la pensée de l’homme ne saurait le sonder ni le parcourir entièrement.  Il délivre de l’ennemi, il procure la grâce. Et c’est de Saint Bernardin de Sienne.

 

Et saint Jean-Paul II, lui, disait : Découvrir le Christ toujours nouveau et toujours mieux, c’est l’aventure la plus merveilleuse de toute notre vie.

 

Ce que j’ai trouvé le plus beau de ma vie de prêtre, c’est la découverte toujours un peu plus grande, un peu plus amoureuse de ce Dieu qui n'est qu’Amour.  Ce que j’ai aimé le plus, c’est de le faire connaître, lui, avec sa puissance de résurrection.  Il y a beaucoup plus de joie à être prêtre qu’il peut y avoir de sacrifices à accomplir.  Le célibat ne tarit pas notre besoin d’aimer et d’être aimé.

 

Bonne journée.

Mercredi, le 11 novembre 2020

Yasmina Khadra nous dit :  J’ai fait des étoiles ma lumière, des vents ma musique et des oiseaux mes sources d’inspiration.  Mon esprit veille à trouver de la beauté en toute chose.

 

Comme nos yeux sont myopes et incapables de découvrir toute la beauté contenue dans la création.  Nous sommes en train de détruire la biodiversité, cette richesse de la nature, en train de détruire la beauté des glaciers, la pureté de l’air.  Nous sommes des iconoclastes de la nature, ce don de Dieu.  Ce qui est terrible, c’est que beaucoup ne sont pas capables de voir la vérité. Ils sont obnubilés par le profit à court terme.  Nous devons être créateurs avec Dieu, en admiration devant la beauté de notre monde.

 

Bonne journée.

Mardi, le 10 novembre 2020

Lao Tseu nous dit : La gentillesse dans les mots suscite la confiance.  La gentillesse dans la pensée crée la profondeur.  La gentillesse dans les actes engendre l’amour.  Fais aux autres ce que tu aimerais que l’on te fasse.  On gagne plus de mouches avec une cuillérée de miel qu’avec un tonneau de vinaigre.  On ne voit bien qu’avec le coeur, L’essentiel est invisible pour les yeux.  Un compliment à point vaut mieux qu’un reproche déplacé.  Un regard amoureux vaut mieux qu’une parole désobligeante.

 

La gentillesse dans les mots suscite la confiance.  La gentillesse dans la pensée crée la profondeur.  La gentillesse dans les actes engendre l’amour.

 

Bonne journée.

Lundi, le 9 novembre 2020

Les enfants ont toujours besoin de notre affection, surtout quand ils ne la méritent pas.  C’est très très rare que des parents n’arrivent pas à gagner la bonne conduite d’un enfant par leur indéfectible affection.  Heureux enfants qui sont sûrs que la porte de la maison et la porte du cœur de leurs parents seront toujours ouvertes pour les recevoir.

 

On gagne toujours plus par un compliment à point que par une remarque désagréable.  On ne peut jamais faire un reproche à son enfant si on n’a pas un compliment à lui faire.  Une lettre commence toujours par un salut amical et finit toujours par une note aimable, ainsi devrait se passer la plupart de vos conversations importantes avec vos enfants.

 

Bonne journée.

Vendredi, le 6 novembre 2020

Le pape François nous dit : Ouvrir l’horizon de l’espérance, c’est ouvrir une trouée de lumière au milieu de tant de nuages, c’est porter la chaleur de l’espérance.

 

Je me souviens de deux vieilles tantes de ma jeunesse, l’une n’en finissait plus de dire : C’est démontant vraiment, la fin du monde est à la veille d’arriver.  Cette vieille ma tante ne lisait pas les journaux, n’écoutait pas la radio et bien sûr pas de TV.  Si elle vivait aujourd’hui, elle mourrait de peur et d’angoisse.  L’autre ma tante n’en finissait plus de faire le bien, d’aimer son époux, sa nombreuse famille et d’être heureuse.  Elle n’en finissait plus de trouver tout le bien accompli par les gens de son entourage.  Il faisait bon de vivre avec l’une et c’était décourageant de vivre avec l’autre.

 

Ouvrir l’horizon de l’espérance, c’est ouvrir une trouée de lumière au milieu de tant de nuages, c’est porter la chaleur de l’espérance.

 

Bonne journée.

Jeudi, le 5 novembre 2020

Le règne de Dieu va déjà son chemin au milieu de nous, imperceptible mais efficace.  Et c’est de Sébastien Bangandu.  Si on ne croit pas à la pâque du Christ, si on ne croit pas que Dieu est amour, bien sûr qu’on est porté à ne voir que le mal et les guerres, mais si on croit à l’amour plus fort que la haine, à la vie plus forte que la mort, alors on croit que ce monde en effort d’accouchement va parvenir à la gloire pour laquelle il a été fait et pour laquelle il a été sauvé.

 

Un chrétien ce n’est pas un naïf, c’est un homme d’espérance qui essaie dans sa responsabilité de faire advenir le bien, le bon, le vrai et son travail réconfortera ceux et celles qui ne croient pas.  Le règne de Dieu va déjà son chemin au milieu de nous, imperceptible mais efficace.  Et c’est de Sébastien Bangandu.

 

Bonne journée.

Mercredi, le 4 novembre 2020

S’asseoir, trouver l’instant où poser sa tête sur l’épaule de la vie, se confier à soi-même, se pardonner, n’écouter le cœur apaisé que les voix du dedans.  Et c’est de Yves Duteil.

 

Mon Dieu que j’aime les poètes et les grands chansonniers. Ce sont ceux qui décrivent le mieux les grands besoins du cœur, ceux qui chantent l’amour, l’espérance, ceux qui nous invitent à descendre au plus intime de nos cœurs. Ils scrutent souvent nos cœurs avec nos besoins d’absolu, de bonheur, d’intimité, de paix.

 

S’asseoir, trouver l’instant où poser sa tête sur l’épaule de la vie, se confier à soi-même, se pardonner, n’écouter le cœur apaisé que les voix du dedans. Aujourd’hui, descendons dans notre cœur et écoutons ce qu’il a à nous dire.

 

Bonne journée.

Mardi, le 3 novembre 2020

Des gens simples sont choisis pour un travail extraordinaire.  Voilà qui est rassurant pour nous.  Jésus nous dit que nous avons chacun notre place.  Et c’est de Michel Houyoux.

 

Avoir une machine en bon ordre pour circuler sans danger de me tuer ou d’en tuer d’autres, ce n’est pas banal.  Être gardienne d’enfants, ça demande tout un doigté et c’est aussi grand que le travail du médecin.  Préparer une bonne nourriture pour ces gens en maison d’accueil, il faut le faire, c’est pour eux parfois un des seuls plaisirs de la vie.

 

Jésus nous dit que nous avons chacun notre place mais dans l’élargissement de la loi de l’aide médicale à mourir, il n’est plus sûr que nous ayons tous une place sur cette terre des hommes.  Les sceptiques d’il y a six ans étaient sûrs que la loi deviendrait plus large et les sceptiques d’aujourd’hui sont sûrs que la loi s’élargira dans cinq autres années.  Non, notre place n’est pas assurée, il arrivera un bon jour que nous ne serons plus désirés.

 

Bonne journée.

Lundi, 2 novembre 2020

Lundi, le 2 novembre 2020

 

Voici ce que j’ai lu de beau dans le livre de Henri Boulad.  Mourir c’est naître. L’amour, la mort et l’au-delà (page 171).

 

Quand vous êtes dans la nuit, la détresse, le désespoir, la solitude, la douleur, sachez que pas un atome de votre souffrance n’est perdu.  Tout cela est récupéré, intégré, valorisé, recyclé.  La souffrance est ce combustible qui communique au monde un supplément d’âme.  Toute souffrance construit quelques part quelque chose.  On peut aider l’humanité à progresser en construisant des routes, des immeubles, en travaillant dans des laboratoires, des usines…  mais on peut aussi le faire à travers un mal de dents ou d’estomac, un échec ou une détresse.  Dire à quelqu’un qui souffre : Ta souffrance a une valeur, ta souffrance compte, ta souffrance crée, c’est l’aider à l’assumer, à la transfigurer, à lui donner un sens.

 

Bonne journée.

Vendredi, le 30 octobre 2020

Thimothy Radcliffe nous dit :  Notre foi peut nous sembler être de la folie mais en même temps, dans des moments de clarté, nous pouvons affirmer que cette espérance folle est le seul sens de notre vie.  Oui la foi chrétienne elle est belle et désirable et elle est plausible.  Entre les grands appels de notre cœur et l’entrée en scène de Jésus le Ressuscité et le Vivant, il y a une connivence, une adrénaline qui nous stimule et qui nous dit : Avance.

Quand on se regarde, on est fait pour aimer et être aimé.  Quand on regarde Jésus, on sent que sa mission c’est de briser nos limites fragiles et notre mort physique pour nous permettre de vivre à la hauteur de nos désirs, ce besoin d’aimer et d’être aimé.  L’appel de l’évangile et les appels profonds du cœur sont en connivence et je peux prendre le risque de Jésus le Christ.  Ma foi, elle est belle et désirable et elle est plausible.

Bonne journée.