mercredi 16 septembre 2020

Mardi, le 27 octobre 2020

Je viens de lire un bel article sur la solitude monastique, de notre ancien évêque.  Il y a une solitude propre à la condition humaine qui permet à chaque personne de se découvrir dans ce qu’elle a d’unique ou plutôt dans ce qu’elle est unique et riche d’un mystère qui l’habite.  Certaines solitudes sont un isolement subi ou imposé par l’incompréhension, le rejet ou le mépris des autres.  La vraie solitude libère des idées du paraître et elle est le contraire d’un égoïsme sur soi-même.


La solitude est présence à soi-même.  Je prends conscience de tout ce que j’ai reçu des autres, de ce que je reçois et que j’aurai toujours besoin d’eux et d’elles.  Par ce chemin de présence à moi-même, j’en viens à saisir que je suis un être voulu et créé par Dieu, un être aimé et sauvé par lui dans le Christ en qui je crois.  Habitant avec moi-même, je me découvre ainsi habité par Dieu en qui je crois, que j’aime et qui m’a aimé le premier.  Solitude bénie de mon être qui me fait entrer en communion avec tous ceux et celles de qui j’ai reçu, de qui je reçois et recevrai et en communion avec Dieu.


Bonne journée.


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