mercredi 16 septembre 2020

Vendredi, le 25 septembre 2020

Tant mieux si vous ne sentez pas, vous qui vieillissez, la solitude de l’abandon et de l’oubli, la solitude de celui ou celle qui se demande si on s’apercevra de sa disparition.  Solitude de celles ou ceux qui n’ont plus d’amis pour s’appuyer, solitude où plus aucun n’embrasse et ne console.  Solitude de la grande vieillesse quand tous sont morts.  Solitude extrême de celui ou celle qui meurt et dont personne ne réclame le corps.  Solitude d’une question, d’un cri qui n’est entendu de personne.


Comment vivre cette solitude-là?  Il n’y a pas de réponse et sans doute touchons-nous là une limite car pour certains, il n’est pas possible de vivre en cet abîme.  Notre responsabilité à tous, c’est de ne pas abandonner celles et ceux qui s’approchent ainsi de ce gouffre, car ils peuvent y tomber.  Et c’est de Bertrand Lebouché.


De grâce, si vous connaissez des gens qui peuvent vivre cette solitude, de grâce tendez-leur la main.


Bonne journée.


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