Mercredi, le 31 octobre 2018

Comme c’est beau d’entendre la voix du père miséricordieux qui est vraiment la voix de Dieu notre Père.  Écoutez bien : « Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi et tout ce qui est à moi est à toi. Je suis en amour avec toi, tu es mon enfant à qui j’ai donné la vie éternelle.  Tu as du prix à mes yeux et je t’aime. Je ne comprends pas que tu me sois si indifférent. »

Prendre conscience que nous sommes les enfants de Dieu, c’est important.  Être chrétien, ce n’est pas remplir un code de morale. Être chrétien, c’est se sentir sauvé en Jésus-Christ, c’est vivre selon l’Esprit de Jésus qui est un Esprit d’amour.

Bonne journée.

Mardi, le 30 octobre 2018

Dans une culture de l’indifférence, que notre style de vie soit au contraire plein d’empathie et de compassion puisées chaque jour au puits de la prière.

Ceux et celles qui croient que la prière est un somnifère se trompent grandement. La vraie prière nous permet de dire à Dieu notre amour, nous permet de mieux le connaître et de l’aimer.  La prière nous permet de nous purifier de nos péchés et nous rend plus ardent à faire le bien.

Prier, c’est respirer Dieu et la respiration est nécessaire à la vie.  La prière n’est jamais du temps perdu, voilà pourquoi des moines et des moniales passent cinq à six heures par jour dans la prière et moi qui n’en passe pas plus de deux à trois heures… Et vous combien de temps par jour donnez-vous à la prière?

Bonne journée.

Lundi, le 29 octobre 2018

Bertrand Révillion nous dit : Réjouis-toi de te savoir fragile, car c’est par nos failles et nos blessures que Dieu vient en nous dresser sa tente de tendresse.

Je comprends saint Paul qui disait : qui me débarrassera de ce corps de mort? Je ne fais pas toujours le bien que je voudrais et je fais parfois le mal que je ne voudrais pas. Il a dit aussi : Qui me débarrassera de cet aiguillon que j’ai dans ma chair? J’ai prié par trois fois mon Dieu de m’en débarrasser, mais il m’a dit : C’est dans tes failles que je suis vainqueur. Nul ne connaît rien à la vie s’il n’a déjà souffert.

Je suis certain que je suis plus compréhensif, plus attentif à la souffrance des autres parce que je suis très faible en quelques réalités qui me font souffrir. Réjouis-toi de te savoir fragile car c’est par nos failles et nos blessures que Dieu vient dresser sa tente de tendresse.

Bonne journée.

Vendredi, le 26 octobre 2018

Je viens de lire un beau chapitre sur le don des larmes dans le livre d’André Beauchamp : Vivre son âge.

Il pleurait comme une Madeleine. Il pleurait, pleurait, pleurait. Il pleurait comme une fontaine, toutes les larmes de son corps y passaient. Oh la la la la! quel cafard!  Et c’est de Maurice Chevalier.

L’importance que dans le passé on a pu attacher aux larmes nous étonne probablement. Il convient évidemment de tenir compte de l’ambiance culturelle du temps.  Le fait toutefois que nous ayons fini par éliminer pratiquement du champ de notre spiritualité ce moyen spécifiquement humain d’expression ne nous donne aucune supériorité sur les âges précédents. Après tout, sait-on si le don des larmes est de nos jours aussi tari qu’on le pense? Il se cache peut-être et s’entoure de silence. Ce secret et cette pudeur seront toujours la garantie de sa vérité. Et c’est de Pierre Adnés.

Dans votre for intérieur, demandez-vous la dernière fois où vous avez pleuré?

Bonne journée.

Jeudi, le 25 octobre 2018

 Voici ce que j’ai lu de André Beauchamp concernant nos larmes considérées comme des perles consolatrices.  Souvent nos larmes calment notre douleur. Un récit de la tradition juive l’illustre bellement.

Après le péché, Adam et Ève sont chassés du paradis. Malgré leur faute, Dieu ne les abandonne pas. Le Seigneur appelle l’homme et sa femme et il leur dit : Je sais que des jours très rudes vont venir vers vous, des jours d’angoisse et de maux qui briseront votre esprit. Mais sachez donc que je vous aime et rien ne vous manquera. C’est pourquoi je vais sortir pour vous de mon Trésor une perle. Et la voici : c’est une larme, et quand vous rencontrerez une catastrophe, vous verserez cette larme de vos yeux et vous serez soulagés de votre tristesse.

Le savons-nous, nos larmes parfois peuvent nous faire du bien.

Bonne journée.

Mercredi, le 24 octobre 2018

Je voudrais dire avec force : ayez toujours dans vos cœurs la certitude que Dieu marche à vos côtés, qu’il ne vous abandonne en aucun moment, et c’est du pape François. Et je pense que ça doit être vrai pour lui car il semble bien qu’il dort sans pilule et par les temps qui courent, il lui en tombe des briques sur la tête.

Sa lune de miel est terminée, on le critique de plus en plus et ses exhortations ne sont pas mises en pratique. Plusieurs de ses meilleurs conseillers l’abandonnent. S’il y avait un nouveau conclave, probablement qu’il ne serait plus élu.  Oui on a raison de prier beaucoup pour lui car il a besoin d’avoir la certitude que Dieu est toujours à ses côtés et qu’il ne l’abandonne en aucun moment.

Bonne journée.

Mardi, le 23 octobre 2018

Frédéric Lenoir, ce grand philosophe nous dit : L’essence de la vie spirituelle, c’est de nous apprendre à dire oui à la vie, à accepter tout ce qui vient, afin de vivre pleinement plutôt que de survivre.  Et tout le chemin de la vie, c’est de passer de la peur à l’amour.

Comme c’est beau à entendre mais comme c’est difficile d’accepter tout ce qui vient.  Lâcher prise, c’est une grâce.  Abandonner son permis de conduire, accepter de marcher avec sa canne, accepter qu’on n’ait plus droit aux grandes décisions de la vie, abandonner son jardin, ne plus aller aux bleuets aux places dangereuses, c’est pas facile, mais abandonner certaines réalités, c’est s’ouvrir à d’autres plus essentielles, l’amour profond de notre Dieu et de nos frères et sœurs.

Bonne journée.

Lundi, le 22 octobre 2018

Voici ce que nous dit Benoît Lacroix sur l’automne. Je n’ajouterai rien.

Automne! Pèlerinage des feuilles en voyage dans l’air et dans l’espace! Saison qu’on voudrait arrêter, jardin qu’on voudrait habiter à demeure… Tapisserie vivante, l’automne est aussi prière de nos yeux. C’est pourquoi, conscients qu’en définitive tout est nouveau et grâce, nous prions le Seigneur notre Dieu pour qu’à travers les changements des saisons, nous ne cessions de produire des fruits de justice et de paix et que nous soyons admis à la fête des moissons qu’il prépare.

Bonne saison d’automne et dites Merci pour les beautés de cette saison.

Bonne semaine.

Vendredi, le 19 octobre 2018

Savoir écouter

Il ne suffit que d’un an ou deux pour apprendre à parler, ça prend toute une vie pour apprendre à écouter.

Une façon d’être serviteur ou servant de nos frères et sœurs, c’est de savoir les écouter.  Notre monde a plus besoin que jamais de gens qui écoutent.

Écouter, c’est accueillir l’autre à plein cœur, le regarder et l’écouter toutes antennes dehors.  En langage plus clair, ça s’appelle faire de l’écoute active, attentive.

Écouter à plein cœur, c’est savoir être serviteur de l’autre, c’est se rendre très humble.  Celui qui sait véritablement écouter est un grand être de lumière parce qu’il est l’humble serviteur de son interlocuteur.

Aujourd’hui, prenez le temps d’écouter quelqu’un. Il y a plein de monde qui cherche à se dire et si peu d’oreilles prêtes à entendre.  Aujourd’hui, soyons peu parlant et beaucoup écoutant.

Bonne journée.

Jeudi, le 18 octobre 2018

Voici une belle exhortation de François, notre pape.

Le contenu du témoignage chrétien n’est pas une théorie ni une idéologie ou un système complexe de règles et d’interdictions ou un moralisme, mais c’est un message de salut, un événement concret ou plutôt une personne : c’est le Christ ressuscité, vivant et unique sauveur du monde.

La foi chrétienne, ce n’est pas une morale à observer, c’est un quelqu’un à connaître et à aimer.  Notre conversion, ce n’est pas d’abord un changement de vie. Notre conversion, c’est de reconnaître que Dieu est Amour et qu’en son Fils, il a brisé toute mort et tout péché, notre mort et notre péché y compris.  La foi, c’est un quelqu’un à connaître et à aimer.

Bonne journée.

Mercredi, le 17 octobre 2018

À chaque fois que je rencontre des amoureux pour leur mariage, je leur fais identifier les qualités de leur conjoint.  Autrefois identifier ses qualités, c’était un signe d’orgueil et pourtant, il n’y a rien de plus faux.  Pour grandir dans la vie, il est important de connaître les charismes qui nous ont été donnés.

Pour découvrir nos talents, nous n’avons qu’à regarder ce qu’on disait ou qu’on dit de nous à l’école, à la maison. Pour découvrir nos talents, on peut regarder ce qu’on fait à chaque jour facilement et avec amour. N’ayons pas peur des vrais compliments, ils nous disent un peu ce que nous sommes.

Aujourd’hui, toi qui m’écoutes, essaie donc d’identifier trois de tes plus belles qualités ou talents. C’est avec cette richesse que tu peux être heureux et rendre les autres heureux et surtout, n’oublie pas de rendre grâce pour ces talents que Dieu t’a donnés.

Bonne journée.

Mardi, le 16 octobre 2018

Le plus beau cadeau qu’on peut faire à un enfant ou même à un adulte, c’est de lui dire que nous avons confiance en lui.

J’aimais travailler avec mon père parce qu’il avait confiance en moi. Il savait me valoriser.  Rien de pire que les paroles poison des « Tu n’y arriveras jamais. Tu ne réussiras rien de bon. »  Le subconscient risque de se mettre, sans le vouloir, à ressembler au portrait caricaturé qu’on a brossé de nous.

Si tu ne reçois pas ta part d’encouragement de tes parents, de ton époux, de ton épouse, de ton patron, descends de temps en temps au fond de ton cœur et écoute ton Dieu te souffler à l’oreille du cœur : Je crois en toi, j’ai confiance en toi et je t’aime.

Bonne journée.

Lundi, le 15 octobre 2018

Une dénommée Anne Lécu nous dit : On a le droit de tout dire à Dieu, ses peines, ses craintes et aussi ses colères.  N’ayons pas peur de tout livrer à notre Dieu. Il recueille tout.

Et j’aimerais vous dire, c’est plus facile de prier en bonne santé que de prier quand on est malade.  Je suis en contact avec beaucoup de souffrants et beaucoup me disent : Je ne suis plus capable de prier. Je ne suis plus capable d’un peu d’attention. J’ai même perdu le goût de la prière.  Et c’est normal, on n’a plus le goût non plus de la lecture, de la TV.  Ce que je dis à ces personnes, c’est : Offrez de temps en temps vos souffrances à Dieu et votre incapacité de prier.

L’abbé Raymond Michaud, un grand priant, me disait à l’occasion de sa première crise de cœur ce que j’avais moi-même expérimenté. Il me disait : C’est pas à l’hôpital qu’on peut prier.

Bonne journée.

Vendredi, le 12 octobre 2018

Il n’est jamais trop tard pour reprendre le chemin du bonheur.  Je connais plein de gens qui vivent un Agapè thérapie. Ils prennent conscience de leur dépendance amoureuse, de leurs limites, de leurs blessures.  Au lieu de continuer à être malheureux sans le savoir, ils prennent le chemin de se laisser aimer par Dieu de façon inconditionnelle.  Ils apprennent à s’aimer tels qu’ils sont et ils reprennent lentement le chemin d’un redressement qui les rend plus heureux.

Déjà le fait de ne plus rien attendre des autres, de ne plus se demander des choses impossibles rend la vie plus facile.  Passer sa vie à haïr tous ceux qui nous ont laissé des traces négatives ne change rien. Commencer à les aimer et à se prendre en charge, c’est un beau et grand défi.

Ce que nous sommes, nous n’y pouvons plus rien. Ce que nous pouvons devenir est entre nos mains.

Bonne journée.

Jeudi, le 11 octobre 2018

Les martyrs nous enseignent que les richesses, le prestige et l’honneur ont peu d’importance. Le Christ est l’unique vrai trésor.  C’est extraordinaire comme je suis émerveillé lorsque je revêts les ornements rouges pour célébrer la messe d’un martyr mais j’oublie trop souvent les véritables martyrs du quotidien, le martyre de tous ces hommes et femmes qui travaillent consciencieusement pour donner le pain et l’éducation à leurs enfants.

Il me faudrait penser à tous ces souffrants du monde entier qui vivent avec sérénité, paix, confiance et courage leur fin de vie. Ils sont encore plus admirables ces gens que ces martyrs qui sont tombés sous la dent des lions ou au supplice du bûcher.  Oui admirons les martyrs qui ont donné leur vie dans un moment héroïque de leur foi, mais admirons aussi les martyrs de l’humble quotidien vécu en fidélité à l’amour de Dieu et de leurs frères et sœurs.

Bonne journée.

Mercredi, le 10 octobre 2018

Mon Dieu que c’est difficile de communiquer et de bien communiquer.  Il y a des couples où la femme est verbo-moteur et l’homme barré à double-tour. Et parfois la femme empire la sauce en faisant plein de reproches à son mari lorsqu’il ouvre la bouche.  Des fois la communication est difficile parce qu’il y a de la turbulence dans l’émetteur ou le récepteur.

Des hommes et des femmes sont parfois incapables de s’exprimer parce qu’étant jeunes, on leur a dit plus souvent qu’à leur tour : Tais-toi, tu n’as pas voix au chapitre, laisse discuter les grands. On ne parle pas à table, on ne comprend rien à ce que tu racontes.

Pour réapprendre à communiquer, apprenez d’abord à parler de vos spécialités, de vos charismes, de vos compétences, et petit à petit vous apprendrez à mieux communiquer les uns avec les autres à partir de vos émotions.

Bonne journée.

Mardi, le 9 octobre 2018

Voici ce que le pape François demande au Seigneur. Il demande la grâce que nous soyons des personnes simples et humbles, la grâce de savoir pleurer, la grâce de travailler pour la justice et la paix, la grâce de nous laisser pardonner pour devenir des instruments de sa miséricorde.

Chacun des derniers papes nous a impressionné par certaines vertus spéciales.  Nous sommes des privilégiés, nous n’avons pas eu en ces derniers cent ans aucun mauvais pape. Le nôtre actuellement nous impressionne par sa simplicité et son humilité. Il nous impressionne par son désir de miséricorde et de tendresse.  Nous savons qu’il se sent pécheur pardonné et c’est ce qu’il nous souhaite.  Témoin de la miséricorde de Dieu dans sa vie, il veut que nous goûtions à cette miséricorde de notre Dieu.

Bonne journée.

Lundi, le 8 octobre 2018

Une des belles fêtes que nous avons au calendrier, c’est la fête de l’action de grâce.  Je trouve ça beau que nous puissions avoir une fête pour réfléchir sur cette belle réalité qu’est l’action de grâce.

Le premier motif de cette fête est d’abord un motif religieux, c’est l’action de grâce à notre Dieu pour l’abondance des fruits de la terre.  Même après un été sec et de chaleur intense, nous aurons de quoi nous mettre sous la dent.  Merci à notre Dieu de  nous avoir donné une terre fertile et des hommes et des femmes pour la bien cultiver.

Je vois que nous sommes en train de redécouvrir une nouvelle façon de cultiver sans avoir besoin de tracteur, de pesticides et d’engrais et une capacité d’avoir cinq fois plus de produits avec cinq fois moins de terre.  C’est merveilleux. Rendons grâce à Dieu de tout ce que nous recevons des autres dans l’amitié, la tendresse et le partage.

Bonne journée.

Vendredi, le 5 octobre 2018

Le pape nous dit : La bible n’est pas là pour être posée sur une étagère, elle est là pour que vous l’ayez dans les mains, pour que vous la lisiez souvent, tous les jours, seul ou à plusieurs.

Heureux, heureuses ceux et celles qui sont abonnés au « Prions en Église », non pas surtout pour l’apporter à l’église mais surtout pour lire les textes de la messe du jour avant d’y participer.  Heureux ceux et celles qui l’ont en main pour lire les textes de la messe du jour même s’ils ne peuvent pas participer à la messe à cause du travail.

Chaque famille devrait avoir en main au moins un livre des évangiles.  Normalement, à chaque année, ce livre des évangiles est remis à tous les jeunes fréquentant un groupe de catéchèse.  Il devrait, en fin de compte, en avoir dans la plupart des familles.

Le livre des évangiles, c'est plus qu’un livre, c’est la Parole vivante de Dieu qui nous rejoint.  Ruminer la Parole de Dieu nous permet de mieux le connaître et l’aimer, lui, le Dieu de Jésus-Christ.

Bonne journée.

Jeudi, le 4 octobre 2018

Christian Bobin nous dit : Le bout du monde et le fond du jardin contiennent la même quantité de merveilles.

Nos parterres, nos arbres en fleurs, nos couchers de soleil, la bonté de ceux et celles avec qui on vit, ce sont là les merveilles auxquelles nous ne devons pas nous habituer.  Il n’est pas nécessaire de voyager au bout du monde pour en découvrir les merveilles. 

Faites le tour de La Pointe en été, allez faire le tour de Notre-Dame-du-Portage en été. Admirez les champs mûrs pour la moisson en vous rendant à St-Arsène.  Faites le tour du lac St-François ou de la Grande-Fourche et vous aurez autour de vous aussi beau que toutes les Venise du monde.

Ce sont nos yeux et notre cœur qui ont besoin d’être ouverts pour contempler les grandeurs de notre chez-nous.  Notre pays de Rivière-du-Loup et des environs est beau à nous en couper le souffle.

Bonne journée.

Mercredi, le 3 octobre 2018

François Dolto nous dit : La jeunesse attend des autres beaucoup plus que des paroles.  Ce qui importe, c’est l’exemple de vie.

Mes parents n’étaient pas instruits, ils ne parlaient pas beaucoup.  De ma mère, j’ai appris qu’il faut gagner son pain à la sueur de son front.  Cette femme-là, elle m’a appris le sens du travail, malheureusement je n’ai appris d’elle que le sens de l’effort; le travail très bien fait, malheureusement je n’y arrive pas toujours.  De mon père j’ai appris l’humilité, la bonté, le respect, le sens de la prière, du signe de la croix sur le pain partagé, du signe de la croix avant le commencement d’une journée de travail.  Oui j’ai aimé les actes de mes parents.  Oui j’ai aimé ma devise de finissant de collège :  Res non verba.  Les actes non les paroles.

Bonne journée.

Mardi, le 2 octobre 2018

Un certain Patrick Romanais nous dit : Il est des manières d’avoir raison qui nous donnent tort, nous aimons la vérité plus que nos frères alors qu’il n’y a pas de vérité possible sans l’amour des frères.  Nos vieux parents exprimaient cela en disant : Le plus fin cède.

Oui, plutôt que de vouloir entrer nos vérités de force dans la tête d’un confrère, ne serait-il pas plus charitable de lui dire : Tu as peut-être raison, je ne possède pas plus que toi la vérité.  Continuons de la chercher chacun de notre bord.

La vérité ne nous permet jamais d’écraser l’autre. Il est des manières d’avoir raison qui nous donnent tort quand il nous arrive d’aimer la vérité plus que nos frères.  Vouloir toujours avoir raison, même quand on possède la vérité n’est pas ce qu’il y a de mieux.  Il semblerait que chacun a droit à l’erreur et il semblerait que ce serait préférable d’attendre que la vérité se fasse d’elle-même plutôt que de vouloir l’imposer par la force.

Bonne journée.

Lundi, le 1er octobre 2018

Je me rappelle d’avoir écrit pour une visite au salon funéraire un texte sur les mains.  Je me rappelle mes sentiments lorsque je dépose dans les mains de mes frères et sœurs chrétiens le Pain de la Vie éternelle.  J’admire toujours la grandeur et la beauté des mains car elles sont la mémoire du corps.

Voici un beau texte de André Beauchamp.

Eh oui, nos mains portent la trace de nos vies.  De notre âge, pour sûr et de beaucoup de nos travaux.  La main très ferme de la musicienne et du musicien, pianiste, violoniste, flûtiste, la main rugueuse du maçon, la main tâchée du mécanicien, les doigts crochus de la couturière qui porte la marque des ciseaux.

La main raconte notre vie.  Toute la mémoire du corps prend place. La main, c’est le corps qui se fait travail, c’est le cœur qui prend chair.  La main qui fait signe, qui soigne, qui apaise.  La main qui caresse, qui séduit, enchante.  La main qui guide, la main qui retient.  La main est la mémoire du corps.

Regardez vos mains et dites : Merci Seigneur pour mes mains.

Bonne journée.