La
plus grande sainte des temps modernes avait compris cette loi révolutionnaire
de l’amour : Ma vertu, disait-elle, c’est le bon Dieu.
Mon
Dieu qu’il nous est difficile de croire que Dieu nous aime non pas parce que
nous sommes aimables mais pour que nous le devenions. Mon Dieu qu’il nous est difficile de croire
que personne ne peut acheter le ciel de ses mérites mais qu’il nous sera
accordé par pure gratuité. Nous nous
sommes habitués à acheter nos bonheurs et à les payer si cher. Apprendre à les recevoir, ces bonheurs si
fragiles d’une autre main que la nôtre se heurtera toujours à notre
méconnaissance du cœur de Dieu. On nous
a invités à faire des actes bons pour donner la preuve que nous savions aimer. Il fallait plutôt dire : Connais l’Amour
et tes actes deviendront sublimes de lumière et d’harmonie.
Les
dernières phrases sont de Yves Girard.
Bonne
journée.
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