Voici
ce que j’ai lu de beau dans le livre de Henri Boulad. Mourir c’est naître. L’amour, la mort et l’au-delà
(page 171).
Quand
vous êtes dans la nuit, la détresse, le désespoir, la solitude, la douleur,
sachez que pas un atome de votre souffrance n’est perdu. Tout cela est récupéré, intégré, valorisé,
recyclé. La souffrance est ce
combustible qui communique au monde un supplément d’âme. Toute souffrance construit quelques part
quelque chose. On peut aider l’humanité
à progresser en construisant des routes, des immeubles, en travaillant dans des
laboratoires, des usines… mais on peut
aussi le faire à travers un mal de dents ou d’estomac, un échec ou une
détresse. Dire à quelqu’un qui
souffre : Ta souffrance a une valeur, ta souffrance compte, ta souffrance
crée, c’est l’aider à l’assumer, à la transfigurer, à lui donner un sens.
Bonne
journée.
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