lundi 19 octobre 2020

Lundi, 2 novembre 2020

Lundi, le 2 novembre 2020

 

Voici ce que j’ai lu de beau dans le livre de Henri Boulad.  Mourir c’est naître. L’amour, la mort et l’au-delà (page 171).

 

Quand vous êtes dans la nuit, la détresse, le désespoir, la solitude, la douleur, sachez que pas un atome de votre souffrance n’est perdu.  Tout cela est récupéré, intégré, valorisé, recyclé.  La souffrance est ce combustible qui communique au monde un supplément d’âme.  Toute souffrance construit quelques part quelque chose.  On peut aider l’humanité à progresser en construisant des routes, des immeubles, en travaillant dans des laboratoires, des usines…  mais on peut aussi le faire à travers un mal de dents ou d’estomac, un échec ou une détresse.  Dire à quelqu’un qui souffre : Ta souffrance a une valeur, ta souffrance compte, ta souffrance crée, c’est l’aider à l’assumer, à la transfigurer, à lui donner un sens.

 

Bonne journée.

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