Notre
difficulté à nous les prédicateurs un peu trop savants, c’est d’oublier qu’on
ne doit pas prêcher avec des mots abstraits mais avec des mots concrets que le
peuple peut comprendre. Jésus a parlé en
langage concret, fait d’images et de paraboles.
J’admire mes confrères qui sont capables de parler de la vie concrète de
la terre, de la maison familiale, du bon pain et du bon vin de la vie.
Je
suis la vigne et vous les sarments, dit Jésus. Y a-t-il plus concret que cela
pour nous faire comprendre que si nous ne sommes pas branchés sur lui, le
Christ, nous ne pouvons pas porter de fruits?
Voici
ce que nous dit Wilfrid Stinissen : Le sarment n’a pas à s’inquiéter de
savoir s’il porte du fruit ou non, il n’a pas à vérifier si ses bourgeons s’ouvrent,
si ses fruits sont en train de murir. La seule chose qu’il ait à faire, c’est
de rester uni à la vigne. Les fruits
viendront d’eux-mêmes quand le temps sera venu. La vérité sur la vie en Dieu
est aussi simple qu’une histoire de vigne et de sarments.
Bonne
journée.
N'ayez crainte vos textes et vos homélies sont proches de nos vécus. Vos mots vont directement au but. Mais surtout votre humilité et votre sincérité transpire de vérité.
RépondreEffacerMerci pour ce rendez-vous quotidien.