lundi 30 novembre 2020

Lundi, le 30 novembre 2020

 

J’aimerais beaucoup mieux commencer mon « Je crois en Dieu le Père tout-puissant » en « Je crois en Dieu le Père tout aimant ».

Le Dieu que j’aime de mieux en mieux, c’est le Dieu tout aimant et ce Dieu tout aimant, c’est un Dieu fragile, un Dieu faible.  L’amour ne cherche pas à gagner, à vaincre, à dominer. Il est patient, il espère tout, il attend le retour du fils prodige. Dieu respecte le cheminement de ses enfants. Il supporte tout.  Jésus a démontré dans sa vie qu’il était faible, petit, pauvre, serviteur.  Pensons à la crèche. Pensons au lavement des pieds. Pensons à Gethsémani, à sa mort sur la croix, mort souffrante, humiliante, preuve de son amour pour nous.  Seul un Dieu faible peut nous porter services, disait Dietrich Bonhoeffer.  Dieu a connu notre faiblesse sauf le péché.  Maurice Zundel disait : À mesure qu’on entre dans ces abîmes de la tendresse, on comprend la fragilité de Dieu.  Et c’est pour la plupart de cet écrit du Père Jacques Matthieu de la revue Missionnaires ensemble.

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