Vous
souvenez-vous de cette parabole que vous avez de la difficulté à digérer et que
j’avais moi aussi de la difficulté à digérer?
Elle se terminait ainsi : Lorsque vous avez fait tout ce qui vous a
été prescrit, dites-vous : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons
fait ce que nous devions faire.
Si
j’accepte cette réalité que le bien que j’ai accompli est un pur don de Dieu
qui ne m’autorise en rien à revendiquer quoi que ce soit, alors je suis libre
et toujours satisfait. Si comme dit
ailleurs Jésus, ma main droite ignore ce que fait ma main gauche, si je ne
cherche à établir aucune corrélation ni proportionnalité entre ce que je donne
et ce que je reçois, si je ne réclame rien à cause de ce que j’ai donné, je
serai toujours heureux. Je recevrai
alors beaucoup, non pas en fonction d’un mérite que je revendique, mais en
fonction de la générosité de Dieu.
On
gagne toujours à se fonder sur la générosité de Dieu plutôt que sur ses mérites
personnels. L’une est infinie, les
autres bien limitées.
Et c’est de
Jacques Philippe.
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