Heureux
les miséricordieux, dit le Seigneur.
Emparons-nous donc de cette béatitude. Sachons comprendre, soyons bons.
Et c’est de Saint Grégoire de Nazianze.
Nous
sommes l’Église, nous confessons chacune et chacun de nous nos péchés
personnels, les péchés de l’Église, les péchés du monde entier. Nous avons la responsabilité de réparer les
torts personnels de nos péchés personnels et de réparer le mieux possible les
torts que nous avons causés à nos frères et sœurs comme église. Bien sûr, il y a eu l’inquisition, l’affaire
Galilée, il y a eu l’esclavage, il y a la destruction de notre planète, la
pornographie, les drogues, les génocides, ceux de nos peuples autochtones et
ceux des Noirs américains, québécois et autres.
Le
pape doit-il être en tournée permanente pour confesser les péchés de l’Église
et du monde entier? Je ne sais pas si le pape devrait faire le voyage pour
venir demander pardon pour les cent ans de collusion entre l’Église canadienne
et l’État mais je sais qu’il y a longtemps que l’Église canadienne a reconnu
ses torts dans cette affaire des pensionnats autochtones et qu’elle essaie de
réparer ses torts. Faut-il encore plus d’excuses, je ne le sais pas, mais il
faut encore un meilleur travail de réparation.
Comme c’est difficile d’entrer la pâte à dent dans son tube une fois
sortie.
Bonne
journée.
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