mercredi 3 juillet 2019

Mercredi, le 3 juillet 2019


Malgré les prescriptions limitatives qui semblent être contraignantes, bon nombre d’observateurs craignent que les nouvelles dispositions juridiques banalisent l’enthousiasme et réduisent la mort à un geste technique.  Ils craignent aussi que la pression ne cherche à étendre la loi à d’autres personnes incapables de consentir, comme les enfants et les handicapés mentaux.  On craint donc une dérive dont le souci est moins le bien-être de la personne malade que celui pour l’État de raccourcir les délais et de diminuer les coûts de la santé ou le désir des proches d’en finir au plus vite.  La mort événement devient alors une décision technique.

Dans la mentalité populaire, la loi sert de référence à la moralité.  Si c’est permis par la loi, c’est moral.  A-t-on tendance à penser?  Il y aura donc un débat constant autour de ces questions et donc, également autour des soins palliatifs, mais il est clair que la tendance chrétienne priviligie l’accompagnement palliatif.  Et c’est de André Beauchamps : Vivre son âge.

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