Malgré
les prescriptions limitatives qui semblent être contraignantes, bon nombre d’observateurs
craignent que les nouvelles dispositions juridiques banalisent l’enthousiasme
et réduisent la mort à un geste technique.
Ils craignent aussi que la pression ne cherche à étendre la loi à
d’autres personnes incapables de consentir, comme les enfants et les handicapés
mentaux. On craint donc une dérive dont
le souci est moins le bien-être de la personne malade que celui pour l’État de raccourcir
les délais et de diminuer les coûts de la santé ou le désir des proches d’en finir
au plus vite. La mort événement devient
alors une décision technique.
Dans
la mentalité populaire, la loi sert de référence à la moralité. Si c’est permis par la loi, c’est moral. A-t-on tendance à penser? Il y aura donc un débat constant autour de
ces questions et donc, également autour des soins palliatifs, mais il est clair
que la tendance chrétienne priviligie l’accompagnement palliatif. Et c’est de André Beauchamps : Vivre son
âge.
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