On
a peur de la mort. Les trois jours de deuil d’autrefois sont disparus de nos
mœurs. Les demi-deuils avec nos habits
spéciaux sont disparus du décor.
Aujourd’hui, on a peur de parler de notre mort. Aujourd’hui, on veut que
les rites funéraires soient les plus courts possible. Et on s’imagine qu’il ne
faut pas pleurer nos morts.
Aujourd’hui,
l’Église nous demande de faire mémoire de ceux et celles qui nous ont quittés,
au moins de ceux et celles qui nous ont quittés au cours de l’année. L’Église nous rappelle que la mort est l’instant
le plus important de notre vie et qu’il nous faut la bien préparer.
Pour
nous les chrétiens, nous pensons que la mort est un passage du temps à
l’éternité, d’un monde imparfait à un monde transfiguré. Nous pensons que la
mort débouche vers la plénitude de la vie.
Mourir, c’est entrer à la maison du Père pour enfin trouver ce bonheur
qu’on a tant cherché.
Bonne
journée.
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