Aujourd’hui,
je vais vous lire ce que nous avons dans notre carnet de prière du temps de
l’Avent. La terre de Palestine possédait
une fleur intacte qui faisait la joie du Père.
On l’appelait Marie. Un ange vint lui annoncer qu’elle serait bientôt
enceinte et qu’elle mettrait au monde un fils qu’elle nommerait Jésus. Il sera grand et on l’appellera le Fils du
très haut. Marie s’ouvrit au grand vent de l’Esprit qui la couvrit de son
ombre. Elle accueillit dans la foi ce projet du Père, donnant corps au Fils
bien-aimé. Son oui changera le monde à
jamais. « Je suis la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi
comme tu l’as dit. »
Son
époux Joseph fut aussi choisi pour être le gardien de ce mystère d’amour que peu
de gens comprendront. De l’annonciation à l’assomption, c’est toujours ce fruit
de Marie qui se prolonge en un vibrant Magnificat. Elle est la cause de notre joie et elle nous
incite à faire de notre vie un chant sans fin.
Mais ne la prenons pas pour ce qu’elle n’est pas, une déesse hors du
temps, une statue qui semble toujours en exil, comme si elle ne connaissait pas
nos joies et nos peines, nos victoires et nos combats. Elle fait partie de notre histoire biblique
où des femmes remplies d’espérance ont eu leur importance : Sarah, Anne,
Myriam prophétesse et sœur de Moïse, Déborah, Esther, Judith, Houlda, Ruth et
que d’autres.
Bonne
journée.
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