vendredi 20 décembre 2019

Vendredi, le 20 décembre 2019


Aujourd’hui, je vais vous lire ce que nous avons dans notre carnet de prière du temps de l’Avent.  La terre de Palestine possédait une fleur intacte qui faisait la joie du Père.  On l’appelait Marie. Un ange vint lui annoncer qu’elle serait bientôt enceinte et qu’elle mettrait au monde un fils qu’elle nommerait Jésus.  Il sera grand et on l’appellera le Fils du très haut. Marie s’ouvrit au grand vent de l’Esprit qui la couvrit de son ombre. Elle accueillit dans la foi ce projet du Père, donnant corps au Fils bien-aimé.  Son oui changera le monde à jamais. « Je suis la servante du Seigneur, que tout se passe pour moi comme tu l’as dit. »

Son époux Joseph fut aussi choisi pour être le gardien de ce mystère d’amour que peu de gens comprendront. De l’annonciation à l’assomption, c’est toujours ce fruit de Marie qui se prolonge en un vibrant Magnificat.  Elle est la cause de notre joie et elle nous incite à faire de notre vie un chant sans fin.  Mais ne la prenons pas pour ce qu’elle n’est pas, une déesse hors du temps, une statue qui semble toujours en exil, comme si elle ne connaissait pas nos joies et nos peines, nos victoires et nos combats.  Elle fait partie de notre histoire biblique où des femmes remplies d’espérance ont eu leur importance : Sarah, Anne, Myriam prophétesse et sœur de Moïse, Déborah, Esther, Judith, Houlda, Ruth et que d’autres.

Bonne journée.

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