lundi 21 mai 2018

Lundi, le 21 mai 2018


La mort est indissociable de la vie, il n’y a pas de vie sans mort ni de mort sans vie. Elles sont deux sœurs siamoises, deux facettes d’une même pièce de monnaie. Si j’intègre ma mort à ma vie, celle-ci s’en trouvera élargie, magnifiée. Si je refuse de voir ma mort, j’ampute ma vie de sa partie ultime de celle qu’il est important de réussir parce qu’elle en est l’aboutissement. Je fais de mon existence quelque chose de rabougri, d’étrique, de frileux, en me repliant sur l’idée de rester en vie à tout prix, même si cet espoir est sans but.

Ma mort, je la regarde comme l’accomplissement de ma vie et je la vois avec douceur.  Je me vois franchissant ce passage vers la Lumière, vers ce à quoi j’aspire depuis toujours.  Savoir qui on va aimer à plein et éternellement nous permet de mieux aimer de ce côté-ci de la vie.

Bonne journée.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire