mercredi 28 février 2018

Mercredi, le 28 février 2018

Être pauvre, c’est d’abord être en vérité devant Dieu, reconnaître notre limite radicale de créature, notre totale dépendance à l’égard de son amour. C’est aussi reconnaître notre condition de pécheurs qui ont tant besoin de miséricorde et de pardon.

« Si tu retiens les fautes, Seigneur, qui donc subsistera? »  Être pauvre dans la relation à Dieu, c’est aussi reconnaître que tout nous est donné comme un don gratuit de sa miséricorde.  Tout ce que nous sommes, tout ce que nous avons, tout le bien que nous accomplissions, c’est quelque chose qui nous est donné et dont nous ne pouvons jamais nous prévaloir.  « Qu’as-tu que tu n’aies reçu?  Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifier comme si tu ne l’avais pas reçu? », nous dit saint Paul.

Et ce texte provient du livre « Le bonheur où on ne l’attend pas » de Jacques Philippe.

Bonne journée.

mardi 27 février 2018

Mardi, le 27 février 2018

Nous sommes toujours débiteurs face à Dieu, non dans une culpabilité angoissée mais dans une confiance et une joie filiale, heureux de nous appuyer sur lui et non sur nous.  Nous sommes heureux de tout lui devoir, car nous ne prétendons à aucune autosuffisance et nous sommes comme de petits enfants, contents de tout recevoir de la main généreuse de leur père et de dépendre absolument de lui pour toute chose.

La pauvreté est un bonheur car elle nous rend dépendants de Dieu et nous attache plus complètement à lui.  Le but de la vie n’est pas de nous glorifier nous-mêmes, d’être satisfaits de nous-mêmes mais de glorifier l’infinie miséricorde de Dieu à laquelle nous devons tout.  

Et c’est de Jacques Philippe dans « Le bonheur où on ne l’attend pas ».

Bonne journée.

lundi 26 février 2018

Lundi, le 26 février 2018

C’est quoi être pauvre en esprit?

Quand on vit la valeur de l’amour, il nous faut déjà être pauvre en esprit car aimer, c’est vivre non pour soi mais pour l’autre.  Se mettre à aimer quelqu’un, c’est consentir à une dépendance, renoncer à une autosuffisance.

Aimer vraiment exige de renoncer à toute domination, à tout pouvoir sur l’autre, à toute possession. Cela oblige à respecter la liberté de l’autre. Aimer, c’est savoir qu’on a besoin des autres, c’est accepter une certaine forme de pauvreté.

Bonne journée.

vendredi 23 février 2018

Vendredi, le 23 février 2018

Sur une base de quelques jours, j’aimerais vous parler de l’esprit de pauvre. Pour être pauvre en esprit, il faut être en lien, en symbiose avec les vertus théologales de foi, d’espérance et de charité, cœur de la vie chrétienne.

Oui la foi suppose une certaine forme de pauvreté. Croire, c’est accepter de ne pas toujours voir, de ne pas toujours comprendre, de cheminer souvent dans l’obscurité. C’est avancer en se fiant à un autre, se livrer à une vérité qui nous dépasse et que nous ne maîtrisons pas. C’est entrer dans une forme d’obéissance, fonder sa vie sur la parole d’un autre, se déposséder de soi-même.

Abraham, notre ancêtre et notre père dans la foi, partait sans savoir où il allait. 

Et c’est de Jacques Philippe dans le livre « Le bonheur où on ne l’attend pas ».

jeudi 22 février 2018

Jeudi, le 22 février 2018

Le savez-vous? Nous avons déjà une semaine de passée dans ce carême qui a commencé le mercredi des Cendres.  Beaucoup ont déjà pris la route par leur messe de tous les jours, d’autres par leur banque en vue d’un don généreux à « Développement et Paix ».  Certains ont même pris la résolution de ne prendre aucune boisson alcoolisée pendant le carême.

C’est vraiment un temps de conversion et d’amélioration de nos vies. Pourquoi ne pas entrer dans ce courant de montée vers Pâques?  Chacun se choisit ce qui lui permettra d’être un meilleur chrétien.

Bon carême.

Bonne journée.

mercredi 21 février 2018

Mercredi, le 21 février 2018

Être pauvre face à la vie, c’est aussi accepter les dépouillements que la vie nous propose : matériels, affectifs, spirituels.  Il est nécessaire parfois de faire certains choix de pauvreté, mais il est bon de nous souvenir que les vraies pauvretés ne sont pas celles que l’on choisit, elles sont celles que la vie nous impose.

Avoir confiance que ces appauvrissements (pertes de son permis de conduire, incapacité de se déplacer seul, etc.), même s’ils sont parfois douloureux, sont source de grâce quand nous les acceptons.  Ils nous font découvrir l’amour et la fidélité de Dieu comme la seule richesse qui peut combler nos attentes et que rien ni personne ne peut nous ravir.

Et c’est encore de Jacques Philippe.

mardi 20 février 2018

Mardi, le 20 février 2018

Une autre manière de vivre la pauvreté de cœur dans la relation avec l’existence est de se contenter de l’instant présent, sans prétendre revenir sur le passé ni programmer l’avenir.  Seul l’instant présent nous appartient.  Accepter son passé, confier son avenir à la providence divine, ne pas faire de provisions, oublier le chemin parcouru et, chaque jour repartir à zéro. Ne pas se prévaloir du bien accompli, ne pas s’inquiéter du mal commis, mais recommencer chaque matin à croire, à espérer, à aimer.

Et c’est de Jacques Philippe.

Bonne journée.

lundi 19 février 2018

Lundi, le 19 février 2018

Sur une base de deux jours, j’aimerais vous dire ce que c’est qu’être pauvre face à la vie.

Être pauvre face à la vie, c’est accueillir tout ce que la vie nous donne de bon et d’agréable, de l’accueillir avec simplicité et reconnaissance, sans s’y accrocher de manière possessive et inquiète. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris.

Que le nom du Seigneur soit béni, nous dit Job. Restez dans une liberté, un détachement de fond. Le seul bien auquel nous devons nous attacher absolument, c’est Dieu, tout le reste est relatif.  Accueillons ce que la vie nous donne, mais que notre cœur ne soit asservi à rien.  

Et c’est de Jacques Philippe.

Bonne journée.

vendredi 16 février 2018

Vendredi, le 16 février 2018

Dès les temps anciens, Dieu par l’intermédiaire des prophètes a fait comprendre à son peuple quel était le jeûne qui lui plaisait. Le jeûne qui me plaît, dit Dieu, c’est faire tomber les chaînes injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, briser tous les jougs. C’est partager ton pain avec celui qui a faim, accueillir chez toi les pauvres sans abri, couvrir celui que tu verras sans vêtement, ne pas te dérober à ton semblable.

On appelait ça autrefois les œuvres de miséricorde corporelle et le pape François nous l’a rappelé pendant l’année de la miséricorde en 2016.

Bon Carême.

Bonne journée.

jeudi 15 février 2018

Jeudi, le 15 février 2018

Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive.  Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera.

On ne réussit pas ses études sans efforts. On ne réussit pas son amour conjugal sans mourir à ses égoïsmes, sans vivre la grandeur des pardons.  On ne gagne pas son ciel par la route large de toutes les facilités mais par la route étroite de la mort à soi-même pour une vie meilleure.

Le temps du carême, c’est un temps où l’on nous invite davantage à nous oublier pour mieux aider les autres à une vie meilleure.  Faire son lit pour un enfant, c’est une façon de rendre la tâche moins lourde à sa mère. Partager les tâches familiales pour un époux, c’est la façon de mieux dire son amour à son épouse.

Bon carême.

Bonne journée.

mercredi 14 février 2018

Mercredi, le 14 février 2018

Nous commençons aujourd’hui ce temps merveilleux qu’on appelle le carême, la longue montée du peuple chrétien vers la Pâque, sommet de notre foi en un Dieu qui s’est fait homme, en un Dieu qui accepte la mort pour nous sauver, en un Dieu qui s’est relevé de la mort et qui veut faire de nous tous et toutes des ressuscités pour la Vie éternelle.

Le carême, c’est quarante jours de prière plus intense, quarante jours de jeûne, d’abstinence, de privation, en vue d’un meilleur partage avec ceux et celles qui meurent de faim.  Le carême, c’est quarante jours où l’on essaie de mieux vivre la charité fraternelle.  Les athlètes connaissent des temps forts de mise en forme, il en est ainsi dans nos vies spirituelles.

L’Église nous propose toujours un thème. Cette année, celui-ci est « Ose la confiance ». Après avoir vécu le temps de l’Avent sous le thème « Oser y croire », nous vivrons le temps de Pâques sous le thème « Oser se lever ».

Bon carême.

Bonne journée.

mardi 13 février 2018

Mardi, le 13 février 2018

Être chrétien, c’est avoir un cœur rempli de compassion pour ce monde dans lequel nous vivons.  Il y a tant de souffrances au milieu de nous et beaucoup ne trouvent pas le réconfort auquel ils aspirent.  Le cri de l’Écriture : « J’espérais la compassion mais en vain des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé », retentit plus fort que jamais.

Nous devons bien sûr témoigner de la vérité de l’évangile, rappeler certaines vérités nécessaires, mais être chrétien ne veut pas dire faire sans cesse la leçon aux autres. C’est bien davantage se pencher avec amour et miséricorde sur la détresse du monde et redonner la confiance et l’espérance.

Et c’est ce que fait le pape François, il est plus pasteur qu’enseignant, voilà ce qu’il veut nous dire quand il nous parle du besoin d’hôpitaux de campagne, d‘hôpitaux de proximité.  Et c’est tiré en partie du livre de Jacques Philippe « Le bonheur où on ne l’attend pas ».


Bonne journée.

lundi 12 février 2018

Lundi, le 12 février 2018

Voici ce que j’ai lu de beau dans le livre « Le bonheur où on ne l’attend pas », de Jacques Philippe.

Aimer, c’est laisser toute prétention d’autosuffisance, toute arrogance, toute domination, toute possession, toute supériorité, se faire petit devant l’autre et l’accueillir dans sa propre pauvreté et faiblesse.

Il n’y a d’amour vrai et durable qu’entre deux pauvres de cœur.  Les riches sont toujours en compétition, en concurrence. Seuls les pauvres savent s’aimer et s’accueillir réciproquement.  Dieu s’est fait pauvre parce qu’il est Amour.


Bonne journée.

vendredi 9 février 2018

Vendredi, le 9 février 2018

Quand Jésus a envoyé ses premiers disciples en mission, ceux-ci ont dû se dire qu’ils n’étaient pas prêts, qu’ils n’avaient pas la compétence. Et pourtant Jésus les envoie, il sait que les capacités se révèlent justement en passant à la pratique. On devient forgeron en forgeant.

Trop d’entre nous se sentent incapables d’assumer le rôle de disciple missionnaire. Faites ce que vous pouvez, nous dit Jésus, et vous verrez, vous êtes beaucoup plus capables que vous ne le pensez.

On ne collabore pas avec Dieu en mettant des doutes et des objections, mais en agissant dans le concret. Ce qui fait qu’un apôtre est apôtre, c’est le fait d’être envoyé par Dieu. Un homme n’est pas envoyé parce qu’il est compétent mais il est compétent parce qu’il est envoyé.  C’est ce que nous dit notre baptême et notre confirmation et c’est ce que nous dit notre pape François.


Bonne journée.

jeudi 8 février 2018

Jeudi, le 8 février 2018

Un dicton populaire nous dit : Une résolution ressemble à une anguille, on la prend facilement, le problème est de la tenir.  Pourriez-vous dire le nombre de fois où vous avez pris un régime pour maigrir, le nombre de fois où vous avez décidé d’arrêter de fumer, le nombre de fois où vous avez décidé d’arrêter de sacrer?

Je me rappelle de ce monsieur qu’un curé voulait arrêter de sacrer. Celui-ci lui avait promis tant de fois et le curé de lui dire : Pour vous aider, à chaque fois que vous vous échapperez, mettez-vous une pincée de terre dans la bouche.  Après un mois, le curé lui demande : Eh bien, comment ça va? Et le monsieur lui dit : Donnez-moi un autre conseil. J’achève de manger ma terre.

S’il y en a qui ont de la misère à tenir leurs résolutions, je pense à un monsieur de Rivière-du-Loup qui a dit un jour : J’arrête de boire et sans aucune cure de désintoxication, sans programme des AA, ce monsieur n’a jamais pris une goutte de boisson pour le restant de sa vie.  Heureux, heureuses ces hommes et ces femmes qui tiennent leurs résolutions, leurs promesses.


Bonne journée.

mercredi 7 février 2018

Mercredi, le 7 février 2018

Il y a deux abîmes en nous, l’abîme de notre impuissance et l’abîme de la miséricorde de Dieu.  Pour être capable de comprendre la profondeur infinie de la puissance de Dieu, il faut accepter notre complète impuissance.

Notre impuissance, nous arrivons à l’éprouver après de multiples efforts pour avancer un peu dans la vie.  Quand on sent nos forces nous échapper, il peut arriver l’instant où l’on peut se jeter dans les bras de l’abîme de Dieu.  C’est un peu la même chose quand on est écartelé entre nos limites d’être humain et les appels à l’infini ressentis en nos cœurs.

Nous sommes des drôles de moineaux, on dirait qu’on a besoin de sentir notre faiblesse pour faire l’expérience de la miséricorde de Dieu.

Bonne journée.


mardi 6 février 2018

Mardi, le 6 février 2018

Je viens de lire un article et je vous assure que j’ai mis mon chapeau.

Un homme pressé ne donne jamais à ses actes le temps de murir et ils deviennent insignifiants. Nous avons tous la possibilité d’exercer une influence sur notre tendance à la précipitation et de la vaincre.

À l’école de la nature, nous apprenons bien des choses sur le respect du rythme juste.  La graine dans le champ, regardons comme elle pousse, tranquille, paisible, sans hâte, selon la loi de la croissance interne!  Si une plante voulait pousser plus vite que sa croissance interne ne le permet, elle serait pressée. Mais cela n’arrive jamais à une plante. Il ne sert à rien de forcer un bourgeon à s’ouvrir. On ne fait qu’abimer la fleur. Il ne faut jamais faire violence à un organisme vivant. Et c’est de Wilfrid Stinissen.

Nous tous, les impatients, les trop pressés, essayons de réfléchir sur ce que je viens de vous dire. Mais n’oublions pas aussi qu’il y a un temps pour réfléchir et un temps pour passer à l’action.


Bonne journée.

lundi 5 février 2018

Lundi, le 5 février 2018

Voici ce que j’ai lu de Wilfrid Stinissen.

Nous rêvons tous d’un monde meilleur. Un monde sans guerre, ni haine, un monde où tout le monde s’aime et où règnent la justice et l’amitié.  Qui écoute le message de Jésus et vit de son enseignement est d’autant plus animé d’un tel désir.  Continuellement Jésus souligne que nous sommes frères et sœurs les uns des autres.  L’évangile nous apprend que Jésus est venu renouveler le monde.  Il est venu faire de ce monde de ténèbres un monde de lumière. Le Royaume de Dieu que Jésus a instauré est un Royaume de justice, d’amour, de paix.

Maintenant, personnellement je vous dis : ce rêve d’un monde paradisiaque, nous savons que nous avons mission de le réaliser en Jésus-Christ mort et ressuscité et en l’Esprit qui anime nos cœurs.  En rêvant sans rien faire pour le bâtir et sans en donner des signes dans le ici et le maintenant de cette vie, ce serait pure utopie et oublier que le ciel se prépare dans un amour de plus en plus grand de notre Dieu et de nos frères et sœurs serait une erreur.


Bonne journée.

vendredi 2 février 2018

Vendredi, le 2 février 2018


Voici la réponse donnée par deux hollandais condamnés à mort pour avoir collaboré à l’holocauste.  Les deux hollandais en fin de vie en prison ont reçu la même lettre de pardon d’une de leurs victimes du nom de Corrie.

Voici la réponse de l’un des deux.
Je sais quel mal j’ai fait à votre famille. Le fait que vous ayez pu me pardonner est la preuve tangible que Jésus peut me pardonner. Je lui ai confessé mes péchés.

Voici la deuxième réponse, elle fait frémir.
Je ne suis pas seulement responsable de la mort de vos proches, mais de l’extermination de milliers de juifs. Je ne regrette qu’une chose : ne pas avoir pu en tuer davantage ainsi que ceux de votre sorte.

On peut dire oui à la miséricorde qu’on nous apporte et on peut dire non.  Espérons qu’à la fin, tout être humain puisse accueillir la miséricorde de Dieu.  Puissions-nous dans nos vies être des Marie Madeleine, des Pierre, des Zachée qui accueillent la miséricorde de Dieu.


Bonne journée.

jeudi 1 février 2018

Jeudi, le 1er février 2018

Voilà le défi que nous avons à surmonter, nous les prêtres et vous tous qui voudrez être disciples missionnaires.  C’est de vouloir annoncer l’évangile dans un monde qui n’a plus d’oreilles.  On ne peut plus crier l’évangile mais simplement le murmurer et surtout l’enraciner si fort dans nos vies que cela éclate par toutes les pores de notre existence.

Aujourd’hui ce n’est plus par la parole que nous pouvons annoncer l’évangile mais bien par notre vie de charité les uns envers les autres et surtout envers les plus pauvres et les plus démunis.  Avant d’annoncer le Dieu de Jésus-Christ, les gens ont besoin de me voir vivre d’une grande charité et solidarité envers un tout un chacun.  Heureux ceux et celles qu’on interpellera sur leur Dieu dont ils sont les signes vivants.

Bonne journée.