mercredi 31 juillet 2019

Mercredi, le 31 juillet 2019


Ce qu’on fait avec intérêt se fait deux fois plus vite et mieux.  On ne peut pas toujours faire ce qu’on aime mais il faut arriver à aimer ce qu’on fait.  Et si je dis cela, c’est pour que nous puissions ne pas trop nous fatiguer au travail et surtout arriver à bien faire ce travail.  Faire un travail qu’on déteste une grande partie de sa vie, c’est risquer de crever jeune ou risquer de devenir blasé et de travailler à la va comme je te pousse.  Quand on a comme devise : « Tout ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait », ou encore quand on travaille pour une noble cause ou pour un patron qui nous traite bien, le travail peut devenir plus facile.  Aimez-vous votre travail?  Tant mieux. Pourriez-vous arriver à l’aimer?  Oui, si vous pouvez trouver des raisons pour le faire, sinon pensez de changer de métier bientôt.

Bonne journée.

mardi 30 juillet 2019

Mardi, le 30 juillet 2019


Voici une autre miette spirituelle de Prosper Monier.  Notre religion n’est pas une charge (un poids, un fardeau), c’est un levier pour soulever le monde, c’est un levain pour le faire lever, du sel pour lui donner du goût, une lumière pour éclairer le chemin.  Tout ce qui est dit ici, c’est de l’évangile pur et continuons.  Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur.   Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, vous saurez que mon joug est facile et son poids léger.  Vous êtes le sel de la terre, la lumière du monde.  Le Royaume de Dieu est semblable à une femme qui met du levain dans sa pâte.  On n’invente rien dans notre prédication, tout est dans l’Évangile.  Et Dieu parle encore aujourd’hui par ses textes anciens, à condition que nous les accueillions dans notre cœur.

Bonne journée.

lundi 29 juillet 2019

Lundi, le 29 juillet 2019


C’est à travers l’amour et la bonté que nous avons pour les autres que nous devenons disciples du Christ et que nous trouvons notre propre épanouissement, nous dit Yvon Michel Allard.  On a l’impression que ces mots nouveaux - tournant missionnaire et disciples du Christ - sont des réalités nouvelles alors que c’est l’Évangile prêché que nous avons à mettre en pratique et on sait tous et toutes que c’est par l’Évangile bien vécu qu’on évangélise le mieux.  C’est à travers l’amour et la bonté que nous avons pour les autres que nous devenons disciples du Christ et que nous trouvons notre propre épanouissement.

Bonne journée.

vendredi 26 juillet 2019

Vendredi, le 26 juillet 2019


Le bonheur est une conquête permanente sur la lassitude, les découragements ou les enfermements.  Le bonheur est une conquête.  On ne mange que le sucre à la crème qu’on s’est brassé.  Le bonheur n’est pas une utopie, un rêve, notre bonheur on le crée, on apprend à marcher, à parler, à être heureux.  On peut être heureux dans la pauvreté, la maladie, les épreuves.  La solitude, la lassitude, les coups bas de la vie, je peux les porter avec la certitude que je vais m’en sortir. Oui il y a les « Vendredi Saint » de la maladie et les matins de Pâques, mais même dans les « Vendredi Saint » de la vie, je peux dire : Père, entre tes mains, je remets ma vie et je sais que tu m’aimes.

Bonne journée.

jeudi 25 juillet 2019

Jeudi, le 25 juillet 2019


Un proverbe c’est une parole de sagesse d’une culture déterminée, c’est une parole qui a défié le temps.  En voici quelques-uns provenant de l’Afrique.  Essayez d’en retenir un.

-          Dieu ne discute pas avec l’homme, quand il parle il a raison.
-          Quand le doigt te fait mal, l’œil n’a pas de sommeil.
-          Si tu frappes le chien, tu frappes le maître.
-          Le buffle ne se vante pas de sa force devant l’éléphant.
-          Quand une mère a des jumeaux, elle doit dormir sur son dos.
-          Celui qui est en visite dans la maison d’un autre laisse ses défauts à la porte.
-          Le remède au froid, c’est le feu; le remède à la tristesse c’est la bonté.
-          Ce n’est pas le jour du combat qu’on aiguise sa lance.

Bonne journée.

mercredi 24 juillet 2019

Mercredi, le 24 juillet 2019


Il y a tellement de choses simples comme l’œuf de Christophe Colomb.  On répète les mêmes choses parce qu’elles sont écrites dans le livre et on oublie qu’on pourrait les faire autrement.  Je me suis aperçu sur le tard dans mon ministère que je me donnais de la peine inutilement pour des choses que j’aurais pu faire autrement. C’est en parlant avec des confrères ou à les voir agir que j’ai changé certaines méthodes pour adopter les leurs.

Tout ce qu’on fait n’est pas le dernier cri des inventions. S’il vous arrive de devenir fatigué de certaines façons de faire, demandez-vous si d’autres s’y prennent autrement et adoptez leur façon de faire pour voir.  Des fois, on prend des routes compliquées pour arriver à destination.  Le but, c’est d’y arriver et avec le moins de tracas possible.

Bonne journée.

mardi 23 juillet 2019

Mardi, le 23 juillet 2019


Avez-vous déjà rencontré le Christ ressuscité et vivant?  J’aimerais que vous fassiez avec moi cette prière.

Dans ce jeune enfant qui te réveille à plusieurs reprises la nuit parce qu’il a mal aux oreilles, vois, reconnais son visage.

Dans cette dame qui vient de perdre son époux et qui souffre atrocement de son départ, vois, reconnais son visage.

Dans cette grande adolescente qui réclame plus de dialogue et d’attention après une sortie plus longue que prévue, vois, reconnais son visage.

Dans cet oncle à peine entré en retraite à qui on vient d’annoncer un cancer, vois, reconnais son visage.

Dans cette personne âgée que ses enfants oublient à la monotonie de son foyer, vois, reconnais son visage.

Dans ce frère qui souffre une séparation et qui se retrouve désemparé, vois, reconnais son visage.

Bonne journée.

lundi 22 juillet 2019

Lundi, le 22 juillet 2019


Tout marche bien mieux quand nous marchons davantage.  Les médecins ne finissent plus de nous conseiller de l’exercice.  On ne finit plus de nous dire que nous avons des problèmes de sédentarité et d’obésité.  Allons jouer dans le trafic ou au moins sortons dans le trafic.

L’autre jour, une grand-mère me disait : Je ne sais pas ce qui se passe, mais c’était jour de congé et je n’ai vu aucun enfant de la rue en dehors de la maison.  Il se peut que vous trouviez inutile ce que je vous dis ce matin, mais si à cause de moi deux personnes marchent une demi-heure aujourd’hui, leur santé sera meilleure et l’air moins pollué parce qu’elles n’auront pas utilisé leur automobile.

Bonne journée.

vendredi 19 juillet 2019

Vendredi, le 19 juillet 2019


L’eau qui tombe lentement perce le roc mieux qu’une cascade. Petit train va loin. Tout long voyage commence par un premier pas qu’il s’agit de multiplier des centaines de fois.  Patience et longueur de temps valent mieux que force et rage.  Pour arriver au succès, il faut toujours de l’endurance, de la détermination.  Trop de gens commencent dans l’enthousiasme pour arrêter à mi-chemin.  Ce sont les persévérants qui arrivent au succès.  On n’a pas le droit de terminer sa journée à midi.  On n’abandonne jamais la partie avant qu’elle ne soit jouée.  Le succès couronne l’effort.

Bonne journée.

jeudi 18 juillet 2019

Jeudi, le 18 juillet 2019


Comme le chêne dans le gland, quelque chose d’infiniment grand sommeille dans tout homme.  Les bons éducateurs et bons professeurs sont ceux et celles qui ont été capables d’éveiller ce génie qui dormait en cet enfant.  Le bon prêtre, c’est celui qui a éveillé le saint qui dormait en ce pécheur invétéré.  Le bon conseiller, c’est ce psychologue qui a éveillé l’artiste qui dormais peut-être en vous.

Ce que vous désirez qu’un être devienne, vous avez parfois la capacité de le susciter en lui.  Il ne s’agit pas de s’imposer à quelqu’un mais de lui faire découvrir les richesses cachées en lui et les ayant découvertes, l’individu aura le goût de les faire fructifier.

Bonne journée.

mercredi 17 juillet 2019

Mercredi, le 17 juillet 2019


Notre valeur ne change pas au gré des événements.  Ce n’est pas vrai qu’un jour nous ne valons rien et qu’un autre jour nous sommes un super héros.  Oui l’obscurité peut cacher notre véritable grandeur et à un autre jour de lumière nous pourrons paraître plus grand que nature mais notre âme, notre moi profond est toujours le même.

Ayons confiance en nous-mêmes en tout temps. Aux jours difficiles, il y a en nous de l’adrénaline, des forces insoupçonnées qui peuvent nous aider à surmonter n’importe quel obstacle.  Ayez confiance, Dieu vous aime.

Bonne journée.

mardi 16 juillet 2019

Mardi, le 16 juillet 2019


Le pape François nous dit : Que nous donne le Seigneur?  Il nous donne sa fidèle amitié qu’il ne nous retirera jamais.  Sa miséricorde qui est de toujours à toujours.  Cette fidélité de mon Dieu, j’en ai parfois le signe dans ces couples qui vivent un mariage qui dure.  J’en ai le signe dans ces religieux et religieuses, et ces prêtres fidèles à leurs engagements.  Bien sûr que toutes nos fidélités fragiles et parfois manquées ne sont que le pâle reflet de la fidélité de notre Dieu.

Oui on a raison de dire que sa fidèle amitié et sa miséricorde sont de toujours à toujours.  Et j’en ai la certitude par la parabole de la brebis égarée, par la parabole des ouvriers de la dernière heure, par la rencontre de Jésus avec la Samaritaine, avec Zachée, avec la femme adultère.  Se pourrait-il que je sois assez fou, assez méchant, assez stupide pour refuser cet amour de mon Dieu?

Bonne journée.

lundi 15 juillet 2019

Lundi, le 15 juillet 2019


La résilience a inauguré un chemin de guérison pour des milliers de personnes, mais n’en faisons pas cependant un impératif.  Plane toujours le danger de classer les gens d’un côté, les super-héros, les résilients, ceux qui s’en sortent contre vents et marées et de l’autre côté, les perdants.  La vie n’est pas aussi simple.  En chemin, nous pouvons tous capituler à un moment ou à un autre, nous relever et progresser.  La guérison n’est jamais acquise une fois pour toutes.  Il faut aussi pour nous en sortir des ressources, un environnement plus ou moins décent et puis un peu de chance.  Souvent, se présentent des épreuves qui nous fragilisent, et la résilience, c’est précisément de faire avec les moyens du bord et de continuer à avancer toujours.  Trois amis en quête de sagesse, page 256.

Bonne journée.

vendredi 12 juillet 2019

Vendredi, le 12 juillet 2019


Je suis en train de lire un beau livre de Prosper Monier intitulé Miettes spirituelles, je vous donnerai quelques-unes de ces miettes spirituelles de temps en temps.

Celui qui se pose dans mes bras comme un nourrisson qui rit, celui-là m’est agréable, dit Dieu.  Un peu de confiance, un peu de détente, un peu d’abandon dans mes mains, c’est tout ce que je demande, dit Dieu.  Celui qui s’abandonne, je l’aime.  Que faire avec celui qui ne s’abandonne pas?  C’est pourtant si simple.

Si vous ne devenez comme des enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux, dit Jésus.  Êtes-vous capable d’avoir assez confiance en Dieu pour vous reposer en ses bras.

Bonne journée.

jeudi 11 juillet 2019

Jeudi, le 11 juillet 2019


Si je vous cite les paroles d’un sage à la souffrance, c’est que ces paroles sont meilleures que les miennes.  Lorsqu’on est confronté à une grande souffrance, il arrive qu’on perde courage et qu’on sombre dans le désespoir.  Mais si l’on arrive à surmonter cet obstacle, on peut en faire une source d’accomplissement.

Beaucoup de gens ne disent-ils pas : Je suis sorti grandi de cette maladie.  La souffrance n’est jamais désirable en soi, mais une fois qu’elle est présente, autant mobiliser toutes nos ressources et tirer avantage de tous nos liens avec autrui pour faire de cette souffrance un moyen de nous transformer.  C’est un peu comme lorsqu’on tombe à l’eau et qu’au lieu de se laisser couler, on prend l’eau comme support pour nager et revenir sur la berge.

On se sert de la souffrance elle-même pour trouver la force de lui faire face.  Une fois que l’on a acquis cette résilience, nos futures confrontations avec les épreuves ne seront plus les mêmes.  Ce que j’ai appelé un jour recycler la souffrance et lui faire produire un fruit.  Tiré de trois amis en quête de sagesse.

Bonne journée.

mercredi 10 juillet 2019

Mercredi, le 10 juillet 2019


Voici une autre miette de Prosper Monier que j’ai recueilli pour moi et que je vous offre.

N’essaie pas de me donner le monde à ta place quand c’est toi-même que je veux, tel que tu es!  Je ne veux pas d’un autre que toi, cet autre fut-il sans aucune de tes misères que je vois en toi et que j’aime en toi pour te guérir.

Je suis porté à offrir à Dieu plein de confrères que j’admire, plein de paroissiens plus extraordinaires les uns que les autres et j’oublie ou j’ai peur de m’offrir à Dieu tel que je suis.

Le savons-nous, c’est d’abord nous que Dieu veut accueillir et pour cela, il accepte notre liberté. C’est facile d’offrir les autres mais il nous faut de la confiance et de l’humilité pour nous offrir nous-mêmes.

Bonne journée.

mardi 9 juillet 2019

Mardi, le 9 juillet 2019


L’acceptation peut faire peur si elle est comprise comme une exigence absolue.  Accepter toute la vie en bloc relève de l’impossible.  Sur ce point, il est bon d’emprunter une pratique hyper-efficace chez les Alcooliques anonymes : pour une personne dépendante à l’alcool, dire : J’arrête de boire pour toujours a quelque chose d’écrasant, d’insurmontable.  Et du coup, pour passer le cap, on se servirait bien un verre de vin.  L’exercice consiste alors à s’engager heure après heure à ne pas boire. Nous pouvons appliquer ce principe aux grands chantiers de nos vies.  Ainsi, au lieu de vouloir régler une fois pour toutes les troubles de notre âme, nous pouvons concentrer nos efforts instant après instant.  Pareil pour nos petits travaux. Le gourmand peut tout à fait dire : cet après-midi, je ne touche pas à ce gâteau.  Voici ce que disait un Lord anglais à son fils : Prends soin des minutes et les heures prendront soin d’elles-mêmes et quelqu’un disait5 à son fils dépensier : occupe-toi des cennes, les cennes s’occuperont des piastres.  Un jour à la fois.

Bonne journée.

lundi 8 juillet 2019

Lundi, le 8 juillet 2019


Je viens de comprendre un peu que face à la souffrance d’autrui, que face à une situation qu’on ne peut changer, il est important d’accepter notre impuissance, quitte à être présent le mieux possible auprès de ces personnes.  Je voudrais bien aider certaines personnes panier percé à s’administrer un peu mieux, mais rien à faire, je n’accepte pas mon impuissance et je souffre doublement.

C’est la même chose pour ce parent que j’aime et que je vois mourir sans que je puisse rien faire pour sa guérison.  Accepter mon impuissance et lui apporter une présence amoureuse, voilà ce qui peut me faire souffrir un peu moins.  Accepter notre impuissance sans nous cabrer et la maudire et faire le peu qu’on est capable de faire, voilà qui peut aider à ne pas souffrir doublement.

Bonne journée.

vendredi 5 juillet 2019

Vendredi, le 5 juillet 2019


Voici une belle méditation pour tous ceux et celles qui sont au soir de la vie.  Et c’est de Laurette Lepage.

Au soir de ma vie, quand je regarde ce long chemin parcouru, je n’y vois que grâce, tendresse et lumière.  À chacun de mes pas, tu étais là!  Tu étais là dans mes élans et mes ralentis, dans mes avancées et mes reculs, dans mes risques fous et mes traversées de désert, dans mes échecs et mes réussites, dans l’amour passion qui m’a fait rêver, dans la passion souffrance qui m’a fait pleurer.  Tu étais là toujours.  Tu étais là à m’attendre, à me poursuivre, à m’étreindre… Tu étais là même en plein brouillard pour m’apprendre l’amour, le service, l’abandon.  Tu étais là.

Au soir de ma vie, quand je regarde en avant, non je n’ai pas peur, tu seras là.  La mort, ce sera le dernier pas d’un jour après jour où il aura fallu me laisser purifier des boues de l’orgueil, me débarrasser du bric à braque des idées et offrir à la semence de L’Évangile mes terres intérieures, mes jardins secrets et le monde de mes relations avec les autres.  Mais le travail est loin d’être terminé.  Et quand viendra l’heure, tu seras là.  Je laisse à ta miséricorde de m’accueillir avec ma pauvreté et mes mains nues.  La mort, c’est la Rencontre.  Je veux l’accueillir comme j’ai accueilli la vie, les bras grands ouverts.

Bonne journée.

jeudi 4 juillet 2019

Jeudi, le 4 juillet 2019


Un des remèdes à la souffrance, c’est l’amour qu’on peut rencontrer autour de nous.  Voici ce que nous dit un sage.  On ne peut espérer limiter la souffrance s’il n’y a pas d’amour autour de nous.  Certains malades feraient beaucoup mieux face à leurs difficultés s’ils étaient entourés de personnes aimantes pour éviter chaque fois qu’ils soient soumis à de grandes souffrances, de tomber dans le désespoir, l’hostilité envers le genre humain.  Tout est alors bon à prendre, la moindre miette d’affection?  Un soignant peut donner de l’amour à ses patients, des voisins peuvent donner de l’amour aux gens qui habitent à côté d’eux, des inconnus dans la rue peuvent donner de l’amour par un sourire.  Et c’est de trois amis en quête de sagesse.

Pour ma part, quand j’ai les bleus ou que je suis angoissé et que je n’en peux plus, j’appelle chez des membres de ma famille ou chez quelques amis très précieux et je leur dis : Mettez un peu d’eau dans la soupe, j’irai souper.  Sans rien leur dire, je reviens souvent beaucoup moins souffrant que lorsque je suis parti.  L’amour, l’amitié est toujours un baume sur nos plaies.

Bonne journée.

mercredi 3 juillet 2019

Mercredi, le 3 juillet 2019


Malgré les prescriptions limitatives qui semblent être contraignantes, bon nombre d’observateurs craignent que les nouvelles dispositions juridiques banalisent l’enthousiasme et réduisent la mort à un geste technique.  Ils craignent aussi que la pression ne cherche à étendre la loi à d’autres personnes incapables de consentir, comme les enfants et les handicapés mentaux.  On craint donc une dérive dont le souci est moins le bien-être de la personne malade que celui pour l’État de raccourcir les délais et de diminuer les coûts de la santé ou le désir des proches d’en finir au plus vite.  La mort événement devient alors une décision technique.

Dans la mentalité populaire, la loi sert de référence à la moralité.  Si c’est permis par la loi, c’est moral.  A-t-on tendance à penser?  Il y aura donc un débat constant autour de ces questions et donc, également autour des soins palliatifs, mais il est clair que la tendance chrétienne priviligie l’accompagnement palliatif.  Et c’est de André Beauchamps : Vivre son âge.

mardi 2 juillet 2019

Mardi, le 2 juillet 2019


Voilà sur une base de deux jours, une réflexion sur le contexte nouveau de la Loi concernant les soins de fin de vie.

L’adoption de la loi québécoise sur les soins de fin de vie en 2014 et le jugement de la Cour suprême du Canada en 2015 ont défini un tout nouveau contexte face à la mort.  Selon la loi québécoise, la personne qui demande l’aide médicale à mourir doit être majeure, apte à consentir, capable de porter un jugement libre et éclairé, être en situation de fin de vie, être atteint d’une maladie grave et irréversible, éprouver des souffrances physiques et qui ne peuvent être apaisées dans des conditions qu’elle juge tolérables. Le formulaire de demande doit être signé par la personne concernée en présence d’un professionnel de la santé ou des services sociaux qui la contresigne.  Écoutez bien demain la suite et la fin…

Bonne journée.

lundi 1 juillet 2019

Lundi, le 1er juillet 2019


Ils disent et ne font pas.  Voilà ce que Jésus disait des pharisiens.  Il disait aussi : Vous pouvez faire ce qu’ils demandent mais ne faites pas ce qu’ils font.  Voilà ce qu’on appelle la cohérence ou l’incohérence.

Chacun et chacune de nous, nous sommes mal à l’aise chaque fois que nous constatons des divergences entre les propos de certains et leur comportement privé.  Comme c’est beau d’entendre des prédicateurs qui vivent vraiment ce qu’ils prêchent.  Le saint curé d’Ars en était un.  Si l’on n’est pas capable de faire ce qu’on prêche, mieux vaut se taire et cesser de donner des leçons.

Être cohérent, c’est faire en sorte qu’il y ait un accord juste entre nos paroles et nos actes.  Ils disent et ne font pas.  Être cohérent, c’est s’assurer qu’entre nos dires et notre faire qu’il y ait un plein accord.

Bonne journée.