Jeudi, le 31 janvier 2019

Je trouve assez vraies ces paroles de notre pape François, même si je les trouve assez dures.  Dans la vie, celui qui se croit juste, dit-il, et qui juge les autres et les méprise est un corrompu et un hypocrite. L’orgueil compromet toute bonne action, vide la prière, éloigne de Dieu et des autres.

Rappelons-nous la parabole du pharisien et du publicain. L’un se vantait de ne pas être comme les autres, lui il jeûnait, il payait les impôts à l’empereur et au temple, l’autre lui se frappait la poitrine et se reconnaissait pécheur. Et la parabole se termine en disant l’un s’en retourne chez-lui purifié et l’autre non.  L’orgueil compromet toute bonne action, vide la prière, éloigne de Dieu et des autres.

Bonne journée.

Mercredi, le 30 janvier 2019

Jésus nous enseigne le pardon et à le faire sans limites : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois.

Les pages de l’évangile du pardon sont les plus difficiles à vivre mais les plus libératrices aussi.  Quand on dit : Jamais je ne pardonnerai. On prend le risque de laisser un ver rongeur dans notre cœur qui peut l’abimer. Bien sûr qu’on peut dire : pour le moment je suis incapable de pardonner mais je demande à Dieu de faire à ma place ce que je ne suis pas capable de faire.  Oui il y a des blessures qui prennent du temps à se cicatriser mais avec le baume de la prière ces blessures peuvent être guéries et ce qu’il nous faut savoir, c’est que le pardon refusé peut faire plus de mal à celui qui le refuse qu’à celui à qui il est refusé.

Oui il y a un long chemin à franchir parfois sur le chemin du pardon mais vaut mieux s’y engager que de renoncer à prendre la route.

Bonne journée.

Mardi, le 29 janvier 2019

Voici ce que nous dit François notre pape sur ce que c’est que d’être disciple de Jésus, l’Agneau de Dieu.  Cela signifie dit-il à mettre l’innocence à la place de la méchanceté, l’amour à la place de la force, l’humilité à la place de l’orgueil, le service à la place du prestige.  Et cela, autant le prêtre que le plus humble des chrétiens peut l’être.

Je connais plein de paroissiens de St-Pascal, de St-Bruno, des cinq paroisses de l’unité pastorale de l’Est du diocèse où je travaille actuellement et qui sont des disciples missionnaires aussi bien et probablement mieux que je puisse l’être.  C’est extraordinaire toute l’admiration que j’ai pour plein de gens qui se croient bien peu engagés dans l’œuvre du Royaume de Dieu.  C’est ce que vous êtes qui est plus important que ce que vous dites.

Bonne journée.

Lundi, le 28 janvier 2019

Un sourire aimable tient chaud pour deux ou même trois hivers. Et c’est de Prosper Monnier.

Mon Dieu qu’on oublie la force d’un sourire. Il m’est arrivé assez souvent d’avoir les bleus et d’avoir été guéri à l’école Joly par un sourire d’enfant et qui me disait : Bonjour Yvan.

Il y a quelque temps après un souper avec mes confrères du presbytère, en montant à nos appartements, j’ai ri de bon cœur de nos échanges.  Mon Dieu que cela m’a fait du bien. Je me rends compte que je ne souris pas assez aux gens et que je deviens de trop en trop sérieux.  Le sourire coûte moins cher que l’électricité et il apporte plus de lumière et de chaleur.

Bonne journée.

Vendredi, le 25 janvier 2019

Dans les moments difficiles, les valeurs du partage, de fraternité, de générosité, retrouvent tout leur sens et leur légitimité.  Quelle grandeur d’âme et quelle générosité de la part des humains quand il s’agit de sauver des mineurs enfermés dans une mine.  Ce fut la même chose dernièrement pour sauver des enfants dans une grotte.  C’est la même chose dans l’équipe médicale qui veut sauver une jeune accidentée.  Il y a la vie courante où l’on oublie les valeurs de fraternité, de partage, de courage.  On dirait qu’on a besoin de catastrophes pour ouvrir nos oreilles, nos yeux et nos cœurs et pourtant, à chaque jour autour de nous, des hommes et des femmes crient au secours et ont besoin de nous.  Écoutons-les.

Bonne journée.

Jeudi, le 24 janvier 2019

Tout désir qui appelle Dieu en nous est déjà une prière, nous dit Saint Augustin.  Quand je désire être meilleur, je souhaite Dieu.  Quand je crie ma souffrance pour la mieux porter, c’est un appel vers Dieu.  Quand je me demande comment devenir un disciple miséricordieux, c’est un désir de ce Dieu que j’aimerais mieux servir.  Quand je fais appel à Dieu dans ma prière du matin, quand je rencontre mon Dieu dans ma messe du dimanche, c’est merveilleux quand je suis habité par le désir de Dieu.  Quand je goûte le beau, le bien, le bon, le vrai, j’ai un désir de Dieu.  Tout désir qui appelle Dieu en nous est déjà une prière.

Bonne journée.

Mercredi, le 23 janvier 2019

Souvenons-nous de cela au moment de la tentation, de nos tentations.  N’argumentons pas avec Satan, mais défendons-nous toujours avec la Parole de Dieu!  Et cela nous sauvera. Et c’est de notre pape François.  N’oublions pas la nouvelle version du « Notre Père » : « Ne nous laisse pas entrer en tentation ».

Qui n’a pas dit : Il n’y a pas de mal à se faire du bien?  Il n’y a pas de mal à flirter juste un peu avec la femme de son voisin. Deux ou trois verres, je suis bon pour aller jusque-là.  Le « pot » récréatif ça ne fait pas de tort.  Tous ces arguments sophistiqués nous relient déjà au mal et ils pourront arriver à nous broyer au complet.  On n’argumente pas avec le diable, on lui répond par la Parole de Dieu.

Bonne journée.

Mardi, le 22 janvier 2019

Le désir et le besoin de servir sont le signe indubitable de l’appartenance au Christ. Et c’est de Prosper Monnier.

Jésus nous a dit : Je ne suis pas venu pour être servi mais pour servir. Et c’est ce qu’il a fait au cours d’un repas où il a lavé les pieds de ses disciples et il nous a demandé à cette occasion d’être les serviteurs les uns des autres.  Jésus, on l’a vu au service des indigents et des plus petits de la société.  Jésus, on l’a vu au service de l’humanité jusqu’au don de sa vie.  Le désir et le besoin de servir sont le signe indubitable de l’appartenance au Christ.

Bonne journée.

Lundi, le 21 janvier 2019

Si tu fais le bien, tu reçois une récompense, si tu fais le mal, tu es puni, cela n’est pas la logique de Dieu, nous dit François.  On dompte les singes et les animaux la plupart du temps de cette façon. On a cru pendant un certain temps qu’il en était ainsi entre Dieu et les humains. On nous dit bien que Dieu laisse tomber la pluie bienfaisante sur les bons comme sur les méchants.

Le Dieu de Jésus-Christ, ce qu’il veut c’est notre bonheur et notre conversion. C’est bien de cette façon qu’il a agi envers la Samaritaine et la femme adultère. C’est bien ce qu’il nous proclame dans ses paraboles du père aimant, des ouvriers de la dernière heure, du bon Samaritain.

Dieu est un Père qui ne veut pas que nous soyons des esclaves mais des enfants bien-aimés.  Dieu est Amour et il nous aime sans cesse. S’il y a un enfer, il n’est pas l’œuvre de Dieu mais bien le refus éternel d’aimer et d’être aimés.

Bonne journée.

Vendredi, le 18 janvier 2019

La foi ne consiste pas seulement à affirmer l’existence de Dieu, mais à lui donner confiance, à croire en Lui, à le suivre dans son œuvre de vie.  Peut-on croire en un Dieu qui fait peur, dont on souhaiterait presque la non-existence?  Et c’est de Prosper Monnier.

Dieu, il est à notre recherche et nous sommes à sa recherche. Il est en nous et nous sommes en lui.  Notre Dieu, il a nom Jésus le Christ.  Et Jésus le Christ, il est amoureux de l’homme.  Jésus le Christ, il ne veut pas l’homme à genoux mais debout.  Saint Irénée disait : La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant. On ne peut croire à un Dieu qui n’aimerait pas sa créature puisque nous sommes faits à son image et à sa ressemblance.

Bonne journée.

Jeudi, le 17 janvier 2019

Ce qui fait que nous sommes chrétiens, c’est que nous avons choisi quelqu’un qui est vraiment bon et toujours un peu trop bon.  Et c’est de Prosper Monier.

Et ce quelqu’un, c’est le Jésus de la Samaritaine,

c’est le Jésus de Zachée,

c’est le Jésus de la femme adultère,

c’est le Jésus du bon larron,

c’est le Jésus des ouvriers de la dernière heure,

c’est le Jésus de l’enfant prodigue,

c’est le Jésus de la brebis retrouvée,

c’est le Jésus de la Samaritaine,

c’est le Jésus de Bartimée,

c’est le Jésus des publicains et des pécheurs.

Et nous sommes tous l’un ou l’autre de ceux-là que Jésus rencontre dans nos misères pour nous exprimer son infinie bonté.

Bonne journée.

Mardi, le 15 janvier 2019

Seules les paroles prononcées avec amour et accompagnées de douceur et de miséricorde touchent les cœurs des pécheurs que nous sommes.  Des paroles et des gestes durs ou moralisants risquent d’aliéner ceux que nous voudrions conduire à la conversion et à la liberté en renforçant leur sens du refus et de la défense.  Et c’est de François, notre pape.

C’est d’ailleurs l’attitude de Jésus, le Christ.  Est-ce avec des paroles d’autorité et de peur qu’il a accueilli la Samaritaine, Zachée, la femme adultère?  On ne se trompe jamais en ayant l’attitude du Père Miséricordieux face à ses deux enfants.

Bonne journée.

Lundi, le 14 janvier 2019

Notre pape est vraiment très spécial.

Le pape François fait une demande.

Ne pleure pas sur ce que tu as perdu,

lutte pour ce que tu as.

Ne pleure pas sur celui qui est mort,

lutte pour ce qui est né en toi.

Ne pleure pas sur qui t’a abandonné,

lutte pour celui qui est avec toi.

Ne pleure pas sur celui qui te hait,

lutte pour celui qui t’aime.

Ne pleure pas sur ton passé,

lutte pour ton présent.

Ne pleure pas sur ta souffrance,

lutte pour ton bonheur.

Ne reste pas couché lorsque tu tombes,

lutte pour te relever, lève ta mains vers

le Ciel invoque la miséricorde de DIEU,

et saisis Sa Main tendue qui t’est donnée.

Avec toutes les choses qui nous arrivent,

nous apprenons que tout problème a sa solution,

il faut simplement aller de l’avant.

Le Saint Père a demandé des prières pour que Dieu le protège et lui donne les forces pour remplir sa tâche difficile.  Qu’il en soit ainsi !

Bonne journée.

Vendredi, le 11 janvier 2019

Voici un bon conseil qu’il soit donné par un pape ou une mère de famille, il reste très bon.

Le pape dit : Aux jeunes époux, je donne toujours ce conseil : Disputez-vous tant que vous voulez. Si les assiettes volent, laissez-les voler. Mais ne finissez jamais la journée sans faire la paix! Jamais!  Sans quoi pourrait-on ajouter, toute rencontre des corps serait un viol. On ne devrait jamais se coucher sans faire la paix avec notre Dieu et pour des couples, sans faire la paix l’un avec l’autre.  L’homme ou la femme qui fait sa prière en s’excusant à Dieu des paroles blessantes dites à son époux, à son épouse, fait une mauvaise prière s’il ou si elle ne prend pas le temps aussi de s’excuser auprès de son conjoint ou sa conjointe.

Bonne journée.

Jeudi, le 10 janvier 2019

Voici ce que nous dit le pape François.

En tant que chrétiens, nous devons soutenir fermement le droit à une rétribution égale pour un travail égal. Pourquoi pense-t-on qu’il est évident que les femmes gagnent moins que les hommes ?  Non! Elles ont les mêmes droits.  L’inégalité est un pur scandale. Oui c’est beau à dire mais dans notre Église, ne parlons pas du sacerdoce féminin mais parlons des postes de décision. Il n’est pas vrai qu’on accorde une place aux femmes égale à celle des hommes.  Au synode sur la famille, sur les vocations, comment se fait-il qu’il y a inégalité de réflexion et de prise de décision?  Concernant des réflexions sur la sexualité, pourquoi faudrait-il que ce soit parfois des hommes célibataires qui prennent des décisions et ce sur de nombreux sujets éthiques?  L’Église institution a encore un long chemin à faire en ce sens.

Bonne journée.

Mercredi, le 9 janvier 2019

Frédéric Lenoir, c’est un quelqu’un qui écrit bien, c’est un quelqu’un qu’on aime bien écouter à la radio. C’est un grand philosophe de nos temps modernes. Voici ce qu’il nous dit :

Exister est un fait, vivre est un art.  Nous avons tous besoin des autres pour avancer, partager, communier. Si on te demande de faire un mille avec toi, fais-en deux. Si on te demande ton manteau, donne aussi ta tunique. Que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite.  Nous ne pouvons pas vivre isolé. Un des grands dangers de notre ère moderne, c’est l’individualisme. On est parfois en contact avec le monde et on oublie le voisin avec qui l’on vit.  Rien de moins humain que de communiquer avec les autres avec sa tablette alors qu’on mange à la même table.  Exister est un fait, vivre est un art, nous avons tous besoin des autres pour avancer, partager, communier.

Bonne journée.

Mardi, le 8 janvier 2019

Faites vôtre cette prière que j’ai trouvée à la fin du livre de Prosper Monnier.  Miettes spirituelles.

Sois béni Seigneur pour ma sœur la mort. N’est-elle pas cet appel qui ramène au logis, cette main secourable qui ouvre la porte. Le baiser de ta bouche et l’éternité de tes bras se referment sur nous.  Ô mort, tu es devant moi comme l’arrivée au sommet. Tu es au bout de mon voyage. L’entrée dans la maison. Tu es la sortie de l’école et le baiser des parents. Tu es la dernière résistance brisée.  Qui arrêterait mon essor, tu es l’au revoir d’un côté et le bonjour là-bas.

Bonne journée.

Lundi, le 7 janvier 2019

Parabole de la vie et de la mort

Il en est de la vie et de la mort comme d’un père de famille qui a de nombreux enfants et de grandes propriétés.  Allez mes enfants, allez travailler dans les champs de votre père, vous cultiverez ses champs, vous y trouverez votre nourriture; de travailler cela vous formera.  Quand vous aurez bien travaillé, je vous rappellerai. Et n’ayez pas peur, je multiplierai par l’infini le moindre geste que vous ferez, mais aimez-vous bien entre vous.

Et les enfants vont travailler. Au bout de quelque temps, le père s’approche de l’un d’eux : Dis mon petit, tu as bien travaillé, viens à la maison. Et l’enfant lâche son instrument de travail et part avec le père à la maison.  Le père en voit un autre qui était plus jeune, il lui met la main sur l’épaule. Écoute petit, viens à la maison toi aussi.  Mais père, je suis si jeune, laisse-moi encore quelque temps pour que je puisse finir mon travail.  Oh mon petit, le travail, il ne se finit jamais sur terre, c’est un jardin pour vous former, la véritable terre, c’est à la maison. Viens on t’attend. Le petit lâche tout et s’en va.

C’est cela la mort, le Père accueille ses enfants à sa maison.  Et c’est de Prosper Monnier

Vendredi, le 4 janvier 2019

Benoît Lacroix nous dit : L’humanité rebondit toujours, elle est faite pour l’infini. Des fois, on désespère de notre humanité mais parfois on sent bien qu’elle est faite pour l’infini. Que penser de ce sursaut de l’humanité pour sauver des vies de mineurs ensevelis sous la terre? Que penser de notre solidarité devant les grandes catastrophes? Que penser des rassemblements de deux à trois millions dans la prière avec Jean-Paul II hier ou François aujourd’hui? Que penser de cette générosité de femmes monoparentales? Que penser des nombreux martyrs de notre ère moderne? Que penser de cette admiration des humains devant un regard d’enfant, un coucher de soleil? Que penser de ces pardons généreux donnés par des mères victimes d’enlèvements de leurs enfants?

Ô temps, suspends ton vol et heures propices, arrêtez votre cours, ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges jeter l’ancre un bon jour.  Et c’est de Lamartine cette dernière phrase.

Bonne journée.

Jeudi, le 3 janvier 2019

Faites vôtre en ce début de la Nouvelle Année cette pensée de Madeleine Daniélou :

Mon Dieu,

je t’offre cette année qui commence.

C’est une parcelle de ce temps si précieux

que tu m’as donné pour Te servir.

Je la mets sous le signe de la fidélité :

fais qu’elle soit une longue ascension vers Toi

et que chaque jour me trouve plus riche de foi.

Mon Dieu,

je t’offre tous ceux que j’aime.

Ne permets pas que je leur fasse défaut,

mais plutôt que je sois pour eux

le canal invisible de ta grâce

et que ma vie leur manifeste ton amour.

Mon Dieu,

je t’offre aussi l’immense douleur de ce monde

que tu as créé et racheté :

les souffrances des enfants innocents,

le long ennui des exilés,

l’angoisse des chefs,

et ce poids qui pèse si lourdement sur tous.

Mon Dieu,

qu’une étincelle de ta charité

éclate en nos ténèbres

et que l’aube de la paix

se lève en cette année.

Je Te le demande en union avec tes saints,

avec ton Église,

avec ton Fils, Jésus Christ, prince de la Paix.

Amen.

Bonne journée.