Mercredi, le 31 janvier 2018

On peut se passionner sur Jésus mais si on n’est pas prêt à l’accompagner sur le chemin de la croix, c’est la preuve qu’on ne sait rien du tout sur lui.  Il n’y a pas d’amour plus grand que de donner sa vie pour ceux qu’on aime.  Jésus n’est pas un révolutionnaire engagé, l’instaurateur d’un paradis terrestre.  Certains croient qu’à cause des guérisons qu’il a accomplies, Dieu ne veut pas la maladie. Il suffirait de prier avec confiance pour être guéri et ce qui est plus grave, ne pas être guéri révélerait un manque de foi.

Ce ne sont pas d’abord les miracles qui font de Jésus le bienfaiteur de l’humanité mais bien sa mort sur la croix et ce pour être fidèle à ce qu’il a toujours prêché : l’amour.  Et pour chacun d’entre nous, il n’est pas d’autre chemin à prendre que celui du Maître.  Si tu veux être mon disciple, prends ta croix et suis-moi.  Et c’est tiré en partie de Wilfrid Stinissen.

Bonne journée.

Mardi, le 30 janvier 2018

Ce sont les petits gestes qui font les grandes réussites.  On raconte qu’un colibri se hâtait de transporter des gouttes d’eau pour éteindre un feu de forêt.  Un éléphant s’approche de lui et lui dit d’un ton moqueur : Penses-tu vraiment que ta contribution va faire une différence? Et le colibri de répondre : Peut-être pas, mais je peux au moins dire que je contribue.  Cette réponse fit réfléchir l’éléphant. Il convainc ses confrères éléphants de transporter ensemble de l’eau pour éteindre le feu et tous ensemble ont obtenu gain de cause.

Si nos petits gestes de partage pouvaient convaincre les grands de ce monde à être plus généreux, il y aurait moins d’enfants qui mourraient de faim, il y aurait plus d’enfants qui apprendraient à lire.  Que nous soyons petits ou grands, continuons de poser des gestes en faveur des démunis, des pauvres, des sans voix.

Bonne journée.

Lundi, le 29 janvier 2018

Voici une parole d’encouragement qui peut nous aider à savoir comment vivre notre vie de disciple missionnaire.  Charles de Foucauld écrivait à un évêque de France : Je suis ici chez les musulmans non pour les convertir mais pour les comprendre et les aider à améliorer leurs conditions de vie.

Je suis convaincu que Dieu accueillera au ciel ceux et celles qui furent bons et honnêtes sans qu’ils soient catholiques romains.  Ce n’est pas d’abord en prêchant et surtout pas en faisant du prosélytisme que nous convertirons ceux et celles qui sont aujourd’hui indifférents. On prêche notre foi en la vivant à son meilleur.  Et si un jour un quelqu’un nous demande en qui nous croyons, nous pourrons lui en parler.  C’est par attraction qu’on peut évangéliser. Puisse un jour quelqu’un nous demander : Puisque vous êtes si bon, le Dieu en qui vous croyez doit être extraordinaire.

Bonne journée.

Mardi, le 27 février 2018

Nous sommes toujours débiteurs face à Dieu, non dans une culpabilité angoissée mais dans une confiance et une joie filiale, heureux de nous appuyer sur lui et non sur nous.  Nous sommes heureux de tout lui devoir, car nous ne prétendons à aucune autosuffisance et nous sommes comme de petits enfants, contents de tout recevoir de la main généreuse de leur père et de dépendre absolument de lui pour toute chose.

La pauvreté est un bonheur car elle nous rend dépendants de Dieu et nous attache plus complètement à lui.  Le but de la vie n’est pas de nous glorifier nous-mêmes, d’être satisfaits de nous-mêmes mais de glorifier l’infinie miséricorde de Dieu à laquelle nous devons tout.  

Et c’est de Jacques Philippe dans « Le bonheur où on ne l’attend pas ».

Bonne journée.

Vendredi, le 26 janvier 2018

Nous vivons trop à court terme.  Nous avons trop souvent l’impression que nous sommes bénis de Dieu seulement dans les moments faciles.  Nous gagnons à la Loto, nous faisons un voyage sans accident. Nous disons Merci mon Dieu. Nous regardons nos vies de façon fragmentaire.

Notre Dieu a la totalité de notre vie en vue. Nous, nous avons la vue courte et c’est ce qui nous met en panique.  Nous avons besoin de toute la saison avec plein de risques pour savoir que nous avions raison de semer. Les cieux de notre humanité sont des crises de croissance, nos épreuves nous purifient. Pour Dieu, ce qui nous est tragique et dramatique peut être pour lui très bon.  Un changement de travail nous apparaît au départ un fiasco et après quelques années on réalise l’importance de ce changement. Une fleur qui voudrait absolument rester fleur ne deviendra jamais fruit, nous dit Wilfrid Stinissen.

Bonne journée.

Jeudi, le 25 janvier 2018

Je vous ai déjà dit que nous avions deux fêtes de Saint Paul, la fête de sa conversion le 25 janvier et la fête de son martyre avec celui de saint Pierre le 29 juin.  Saint Paul a eu une grande influence dans l’église naissance. C’est grâce à lui que l’Église est devenue missionnaire et a mieux compris sa mission du « Allez, enseignez toutes les nations, baptisez-les au nom du Père… »  C’est grâce à lui que nous avons mieux compris que nous étions sauvés, non pas d’abord par nos mérites mais par l’amour premier et inconditionnel de notre Dieu.

Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu le premier, c’est lui qui nous a aimés le premier. Saint Paul, c’est celui qui a fondé de nombreuses communautés chrétiennes à qui il a adressé plein de lettres qui font partie du nouveau testament et que nous lisons très souvent dans nos eucharisties pour mieux connaître notre Dieu, le Dieu de Jésus-Christ.

Bonne journée.

Mercredi, le 24 janvier 2018

Voici ce que nous dit Wilfrid Stinissen sur le véritable amour de soi.

Au plus profond de son être, chaque homme souhaite pour lui-même tout ce qu’il y a de bon, de vrai et de beau.  Nous avons été créés pour l’éternité et nous portons en nous le désir d’une paix, d’une joie et d’un amour toujours plus profond.

Si nous aimons la vie divine en nous-mêmes, nous la reconnaîtrons aussi dans les autres. Notre amour nous permet de réveiller cette vie en ceux et celles que nous rencontrons et de leur en faire prendre conscience. La meilleure manière d’arriver à l’amour du prochain est de chercher Dieu dans notre propre cœur.

Bonne journée.

Mardi, le 23 janvier 2018

Voici la parabole du jugement dernier des gens de la campagne d’autrefois.  J’ai eu froid et vous m’avez apporté une couverte de laine. Ma grange a brûlé et vous m’avez fait trois corvées, l’une pour le béton, l’autre pour la charpente, l’autre pour la finition. J’allais accoucher et vous êtes venus toute la soirée faire à manger, garder les enfants, laver les draps. Et c’est de Benoît Lacroix dans « Au fil des saisons ».

Et pour Rivière-du-Loup, ce pourrait être ceci : La St-Vincent-de-Paul a passé au feu et vous vaillantes femmes, vous vous êtes empressées pour vous trouver un local et nous donner les mêmes services qu’autrefois.  Nous avons faim de manger et vous nous organisez un bon repas une fois la semaine à la Bouffe Pop. Nous avons besoin d’hébergement pour reprendre haleine et vous nous donnez la Bouffée d’air pour nous dépanner et vous-mêmes vous pourriez continuer en disant de mieux en mieux : J’ai du respect pour les plus faibles, les marginaux, les laissés pour compte.

Bonne journée.

Lundi, le 22 janvier 2018

L’amour de Dieu passe par celui de son prochain. Voici ce que nous dit Jocelyn Mitchell, capucin.

Personne parmi les gens qui ont aimé et servi les autres ne pourra échapper à la bonté de Dieu.  Qu’on le veuille ou non, le vrai culte envers Dieu passe par les autres. Aimer Dieu tout seul est trop facile et plein d’illusion. Le fait de l’oublier et même de le nier peut venir d’expériences humaines qui nous échappent et qui ont donné aux personnes une fausse image de Dieu.

Ce n’est qu’à travers la qualité de la relation d’amour et du service envers les autres qu’apparaîtra vraie mesure de l’amour que nous prétendons avoir pour Dieu.  Et moi je vous dis : Jésus avait bien raison de dire : C’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que l’on reconnaîtra que vous êtes mes disciples.

Bonne journée.

Vendredi, le 19 janvier 2018

C’est difficile pour nous de croire que tout est grâce et que Dieu écrit droit avec nos lignes brisées.  Pourquoi Dieu laisse-t-il les gens souffrir autant?  Beaucoup se disent : Croire en un Père plein d’amour, c’est de la naïveté. Dieu, en créant l’homme, l’a doté d’une certaine autonomie. Oui nous pouvons faire du tort aux autres. Mais Dieu continue de diriger l’univers, c’est ce que l’évangile nous dit : Pas un seul moineau ne tombe à terre à l’insu de votre Père.

Dieu transforme souvent nos épouvantables dissonances en une merveilleuse symphonie.  Dieu peut donner à tout ce qui arrive un sens entièrement nouveau.  Et ce sont les immenses progrès de la médecine à travers nos guerres. Et ce sont ces miracles de charité exercés envers les malades du siècle. Dieu se sert souvent de ce qui est mal pour construire quelque chose de plus grand. Oui on peut tout confier à Dieu, en lui de la mort naît la vie, du péché la grâce, de tous nos vendredis saints la joie de Pâques et c’est déjà commencé. Il nous faut ouvrir nos yeux et savoir que Dieu agit souvent en nous et par nous.

Bonne journée.

Jeudi, le 18 janvier 2018

Comme c’est difficile de croire que nous sommes toujours entre les mains de Dieu. Oui bien sûr nous avons nos moments de déprime, d’angoisse, de doute, de récrimination, mais comme Jésus, après avoir connu nos Gethsémani et nos cris de désespoir du « Père, pourquoi m’as-tu abandonné? », nous pouvons toujours dire : « Père, entre tes mains je remets ma vie ».

Comme Job, nous pouvons dire : Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai.  Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris. Que le nom du Seigneur soit béni. La foi de Job, après avoir passé par toutes les épreuves de la vie, a pu dire : Dieu est le Seigneur de tout et tout ce qu’il fait est juste et bon. Oui Dieu écrit droit avec les lignes brisées de nos existences. Oui tout est grâce. Oui le monde est en montée croissante. Oui le monde s’en va vers sa plénitude, vers sa pâque glorieuse.

Bonne journée.

Mercredi, le 17 janvier 2018

Ce qui est important pour Dieu, c’est de lui offrir tout ce que nous avons.  Que ce « tout » soit peu ou beaucoup, c’est là le sens de la Parabole des talents. Dieu ne veut pas louanger celui qui a les dix talents au profit de celui qui n’en a reçu qu’un, mais il veut nous faire comprendre qu’on doit toujours rendre dans la mesure de ce qu’on a reçu. Dieu ne fait pas de comparaison entre nous. Il ne nous demande jamais de nous comparer aux autres. Il nous demande de nous accepter.

Je connais des handicapés heureux et reconnaissants de ce que les autres font pour eux. Je connais des personnes qui ont donné beaucoup du temps où ils étaient au travail et aujourd’hui ils sont heureux de recevoir tous les services qu’ils ont besoin sur le plan santé et sur le plan amour des leurs.  S’il y a plus de joie à donner qu’à recevoir, il y a aussi de la joie à recevoir avec reconnaissance.

Bonne journée.

Mardi, le 16 janvier 2018

Notre difficulté à nous les prédicateurs un peu trop savants, c’est d’oublier qu’on ne doit pas prêcher avec des mots abstraits mais avec des mots concrets que le peuple peut comprendre.  Jésus a parlé en langage concret, fait d’images et de paraboles.  J’admire mes confrères qui sont capables de parler de la vie concrète de la terre, de la maison familiale, du bon pain et du bon vin de la vie.

Je suis la vigne et vous les sarments, dit Jésus. Y a-t-il plus concret que cela pour nous faire comprendre que si nous ne sommes pas branchés sur lui, le Christ, nous ne pouvons pas porter de fruits?

Voici ce que nous dit Wilfrid Stinissen : Le sarment n’a pas à s’inquiéter de savoir s’il porte du fruit ou non, il n’a pas à vérifier si ses bourgeons s’ouvrent, si ses fruits sont en train de murir. La seule chose qu’il ait à faire, c’est de rester uni à la vigne.  Les fruits viendront d’eux-mêmes quand le temps sera venu. La vérité sur la vie en Dieu est aussi simple qu’une histoire de vigne et de sarments.

Bonne journée.

Lundi, le 15 janvier 2018

Le Seigneur aime-t-il les holocaustes et les sacrifices autant que l’obéissance à sa Parole?  Oui l’obéissance vaut mieux que le sacrifice, la docilité vaut mieux que la graisse des béliers..

Nous qui sommes assidus à la messe du dimanche, est-ce que nous donnons notre vie pour les autres au cours de la semaine?  Sommes-nous ardents dans la semaine à chausser les bottes du Christ et à vivre de sa vie?

Une célébration du culte chrétienne sans une vie de charité dans nos engagements tourne à vide et c’est pourquoi ceux qui ont abandonné la pratique du culte se justifient par notre peu de ferveur à mieux vivre notre vie familiale et sociale.  Mais ceux qui ont abandonné sont-ils conscients qu’une vraie célébration du dimanche nous permet d’augmenter notre foi et de vérifier si notre agir est de mieux en mieux une réponse aux appels de notre Dieu, le Dieu de Jésus-Christ?

Bonne journée.

Vendredi, le 12 janvier 2018

Dis-moi comment tu pries et je te dirai qui tu es. Tu pries pour gagner à la Loto. Tu pries pour demander plein de choses futiles, alors il se peut que ta prière ne soit qu’expression de ton égoïsme ou de ta méconnaissance de Dieu.

Le pharisien était un assoiffé orgueilleux. Sa prière était centrée sur ses bonnes œuvres et sur son mépris des publicains. Le publicain, lui, se remet pécheur. Il se sait un extorqueur impitoyable qui s’enrichit sur le dos des autres mais il se présente tel qu’il est. Il appelle Dieu à son secours. Il connaît sa misère. Il s’en retourne chez-lui justifié et non pas l’autre.

Dites-moi comment vous priez et je vous dirai qui vous êtes.  Notre prière nous révèle qui est notre Dieu et qui nous sommes. Essayez de jeter un coup d’œil sur la manière dont vous priez.

Bonne journée.

Jeudi, le 11 janvier 2018

Écoutez bien et essayez de réaliser aujourd’hui un de ces vœux.

Là où il y a violence, que je mette l’amour.

Là où il y a la discorde, que je mette le pardon.

Là où il y a la mort corporelle, que je mette la vie éternelle.

Là où il y a un mur, que j’y mette un pont.

Là où il y a le doute, que je mette la foi.

Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.

Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où il y a la méchanceté, que je mette la douceur.

Là où il y a l’égoïsme, que je mette la solidarité.

Là où il y a ténèbres, que je mette la lumière.

Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

Bonne journée.

Mercredi, le 10 janvier 2018

Oui il y a des fois où le Seigneur nous parle et ce après le lui avoir demandé et l’avoir écouté dans un silence priant. Dieu, c’est rare qu’il nous crie après dans le tintamarre. Sa voix est faible et c’est très souvent à travers les oreilles de notre cœur qu’il nous parle. Des fois, on peut vérifier à travers un bon conseiller si telle parole nous vient de notre imaginaire ou bien de Dieu.  Mais quand on entend un appel à la bonté, à la solidarité, au partage, à une écoute plus amoureuse des gens, on peut croire que cet appel nous vient de Dieu.

Le monde est rempli de turpitudes parce qu’il n’y a personne qui ne réfléchit en son cœur.  Dieu parle dans le silence, ce n’est pas pour rien que les moines et les moniales vivent très souvent dans le silence.

Bonne journée.

Mardi, le 9 janvier 2018

Faut-il trahir les secrets de famille?

Elles sont rares les familles qui ne portent pas de lourds secrets.  Faut-il sortir du placard familial certains squelettes qui y sont enfermés?  Dans un cas, il s’agit d’un inceste, dans un autre d’un enfant qui n’est pas le frère ou la sœur des autres, dans un cas, il s’agit d’un avortement ou d’un suicide assisté.

Tout dire sans ménagement est aussi néfaste que tout dissimuler.  Parfois la parole libère la personne d’un passé trop lourd à porter.  Parfois des enfants sentent intuitivement ce qu’ils ont vécu dans leur tendre enfance même s’ils ne parviennent pas à mettre des mots dessus.  Bien sûr qu’on ne peut mettre toujours et tout le temps le couvert sur une marmite qui menace d’exploser.

Avec l’aide de Dieu, quelqu’un trouve le temps et les personnes nécessaires à des confidences libératrices.

Bonne journée.

Lundi, le 8 janvier 2018

Être un homme véritable, c’est être autonome, indépendant, indépendant de ses parents, de votre conjoint, de vos enfants qui pourraient vous tyranniser d’idées obsessives, d’habitudes qui nous tyrannisent ou nous paralysent.  Être autonome, c’est accepter de réfléchir, c’est accepter d’enrichir ses idées de la pensée des autres, c’est ne jamais donner à personne la place de Dieu.

Être autonome, c’est ne jamais accepter qu’on nous humilie ou qu’on nous manipule.  Être autonome c’est ne jamais prendre personne comme sa béquille.  On ne doit vivre en fusion avec personne.  Chacun de nous doit être un être à part, un être unique qui ne vit pas en dépendance des autres.

Sois toi-même, ne rêve jamais d’être dans les bottines d’un autre.

Bonne journée.

Vendredi, le 5 janvier 2018

Voici comment nous avons reconnu l’amour : lui Jésus a donné sa vie pour nous.  Nous aussi nous devons donner notre vie pour nos frères.  Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans preuve de compassion, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui?  Notre Dieu est un Dieu aimant et aimable.  Notre Dieu a voulu se faire l’un de nous en Jésus.  Peut-on avoir un Dieu plus aimable qu’un Dieu qui vient habiter chez-nous?  Peut-on avoir un Dieu plus aimable que ce Dieu unique en nature et trois en personnes?  Un Dieu qui nous demande de changer le monde dans le respect de chacun et de chacune et dans une grande solidarité?

La foi chrétienne bien vécue dans la charité peut permettre à certains de nos frères et sœurs de nous demander de leur parler de notre Dieu en qui nous croyons.

Bonne journée.

Jeudi, le 4 janvier 2018

Écoute ton corps : Cela veut dire respecte-le, aime-le car il est l’instrument nécessaire de ton intelligence, de ta volonté, de ton cœur.  Écoute ton corps exprimer ses besoins.  Pourquoi es-tu si souvent impatient, irritable? Mais tout simplement parce que tu n’as pas le repos suffisant.  Quand le moteur de ton automobile fait des bruits inhabituels, tu passes au garage.  Une médecine préventive est toujours mieux qu’une médecine curative.  Se sentir libre dans son corps, ce n’est ni le négliger, ni le dorloter, ni le cravacher inutilement,  ni s’en soucier de manière excessive. Être bien dans son corps, c’est s’en occuper comme on le ferait d’un enfant, d’un bon compagnon, c’est entretenir avec lui des rapports harmonieux.  N’oublions pas l’adage : Un esprit sain dans un corps sain.

Bonne journée.

Mercredi, le 3 janvier 2018

Vous qui êtes pressés et surchargés de travail, le seul conseil que j’ai à vous donner : prenez le temps de prier au moins quelques minutes par jour et toujours par votre messe du dimanche.  Je vous assure que vous verrez plus clair dans le travail que vous avez à faire et que vous aurez le temps de tout faire.

On tourne souvent en rond parce que trop pressé ou parce qu’on ne sait pas par quel bout prendre notre travail. Un seul remède pour ceux et celles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts, un peu plus de prière et le travail sera mieux fait en moins de temps.  Essayez pour voir et vous m’en reparlerez.

Bonne journée.

Mardi, le 2 janvier 2018

Voici quelle devrait être l’image de Dieu en nous, selon  Bernard Dubois.

L’image s’exprime dans notre cœur par des aspirations immenses que nous percevons bien : soif de liberté, besoin de comprendre, de connaître la vérité, de donner sens, désir d’être reconnu, respecté, aimé, un élan passionné pour aimer et nous donner, la recherche d’un bonheur sans limites, l’aspiration à goûter l’éternelle jeunesse, à être délivré de la mort, de la corruption, l’attirance vers la beauté, la justice, la paix, le désir et l’espérance de rencontrer Dieu, de le voir et de demeurer toujours en sa présence.

Ce que j’exprime ce matin, je vous l’assure, aucune bête le ressent comme nous. Oui il y a de l’infini, de l’éternel, de l’aspiration au plus haut et au plus loin. Voilà pourquoi nous cherchons Dieu et voilà pourquoi lui, et lui seul, peut nous rendre heureux.

Est-ce bien ce Dieu aimant et aimable que vous cherchez ou une idole?  Dis-moi qui est ton Dieu et je te dirai ce que tu peux devenir.

Bonne journée.