lundi 19 octobre 2020

Mardi, le 17 novembre 2020

Charles-André Sohier nous dit : Jésus, le Bon Berger, est quelqu’un qui porte sur les êtres un regard d’infini, bienveillance qui fait découvrir à chacun son identité profonde et son étonnante dignité.  C’est ce regard que nous devrions avoir sur chacun et chacune de nos frères et sœurs.  Nous sommes tous les enfants de Dieu et c’est ce regard que Dieu portera sur nous au moment où nous le rencontrerons à l’instant de notre mort.  Seule notre liberté humaine pourra refuser à Dieu ce baiser que Dieu offre toujours à chacun de ses enfants.

 

Le savons-nous, nous avons été créés par amour, sauvés de notre liberté fragile et de notre mort éternelle par la mort de Jésus le Christ.  Ne l’oublions jamais, c’est par un amour gratuit que nous sommes sauvés et par aucune de nos bonnes œuvres.  Nous ne sommes pas sauvés parce que nous sommes aimables mais nous sommes aimés parce que nous sommes les enfants de Dieu.  Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu le premier, c’est lui qui nous a aimés et ce, sans aucun mérite de notre part.

 

Bonne journée.

Lundi, le 16 novembre 2020

Miguel Roland-Gosselin nous dit : Le Seigneur frappe à la porte, il visite en silence, il console et affermit, il corrige et encourage.  Son Esprit souffle sur nos vies.

 

Remarquons bien. Il frappe à la porte, il n’enfonce pas la porte.  Il frappe à la porte, encore faut-il avoir l’oreille branchée sur le cœur.  Dieu ne fait rien de bon dans nos vies si nous ne l’accueillons jamais dans le silence, dans la prière, dans la contemplation, dans le respect de ce qu’il attend de nous.  Il propose mais ne s’impose jamais.  L’Esprit souffle mais il faut que nos voiles soient en fonction si nous voulons avancer sur la mer.

 

Bonne journée.

Vendredi, le 13 novembre 2020

Qui est notre Dieu?  On passe toute notre vie à chercher Dieu.  Nous autres, les prêtres, on passe aussi toute notre vie à en parler et on n’est jamais sûr de l’avoir trouvé et d’en bien parler.  Ce qui est sûr, c’est que notre Dieu n’est pas le Dieu vengeur qu’imaginaient les Anciens.  Adam, où es-tu?  Notre Dieu est le Dieu qui cherche le cœur de l’homme.  Ne crains pas, je suis avec toi.  Notre Dieu, c’est le Dieu mendiant d’amour.  Aujourd’hui, laissez-vous aimer par notre Dieu.

 

Bonne journée.

Jeudi, le 12 novembre 2020

Le nom de Jésus est un océan si vaste et si profond que la pensée de l’homme ne saurait le sonder ni le parcourir entièrement.  Il délivre de l’ennemi, il procure la grâce. Et c’est de Saint Bernardin de Sienne.

 

Et saint Jean-Paul II, lui, disait : Découvrir le Christ toujours nouveau et toujours mieux, c’est l’aventure la plus merveilleuse de toute notre vie.

 

Ce que j’ai trouvé le plus beau de ma vie de prêtre, c’est la découverte toujours un peu plus grande, un peu plus amoureuse de ce Dieu qui n'est qu’Amour.  Ce que j’ai aimé le plus, c’est de le faire connaître, lui, avec sa puissance de résurrection.  Il y a beaucoup plus de joie à être prêtre qu’il peut y avoir de sacrifices à accomplir.  Le célibat ne tarit pas notre besoin d’aimer et d’être aimé.

 

Bonne journée.

Mercredi, le 11 novembre 2020

Yasmina Khadra nous dit :  J’ai fait des étoiles ma lumière, des vents ma musique et des oiseaux mes sources d’inspiration.  Mon esprit veille à trouver de la beauté en toute chose.

 

Comme nos yeux sont myopes et incapables de découvrir toute la beauté contenue dans la création.  Nous sommes en train de détruire la biodiversité, cette richesse de la nature, en train de détruire la beauté des glaciers, la pureté de l’air.  Nous sommes des iconoclastes de la nature, ce don de Dieu.  Ce qui est terrible, c’est que beaucoup ne sont pas capables de voir la vérité. Ils sont obnubilés par le profit à court terme.  Nous devons être créateurs avec Dieu, en admiration devant la beauté de notre monde.

 

Bonne journée.

Mardi, le 10 novembre 2020

Lao Tseu nous dit : La gentillesse dans les mots suscite la confiance.  La gentillesse dans la pensée crée la profondeur.  La gentillesse dans les actes engendre l’amour.  Fais aux autres ce que tu aimerais que l’on te fasse.  On gagne plus de mouches avec une cuillérée de miel qu’avec un tonneau de vinaigre.  On ne voit bien qu’avec le coeur, L’essentiel est invisible pour les yeux.  Un compliment à point vaut mieux qu’un reproche déplacé.  Un regard amoureux vaut mieux qu’une parole désobligeante.

 

La gentillesse dans les mots suscite la confiance.  La gentillesse dans la pensée crée la profondeur.  La gentillesse dans les actes engendre l’amour.

 

Bonne journée.

Lundi, le 9 novembre 2020

Les enfants ont toujours besoin de notre affection, surtout quand ils ne la méritent pas.  C’est très très rare que des parents n’arrivent pas à gagner la bonne conduite d’un enfant par leur indéfectible affection.  Heureux enfants qui sont sûrs que la porte de la maison et la porte du cœur de leurs parents seront toujours ouvertes pour les recevoir.

 

On gagne toujours plus par un compliment à point que par une remarque désagréable.  On ne peut jamais faire un reproche à son enfant si on n’a pas un compliment à lui faire.  Une lettre commence toujours par un salut amical et finit toujours par une note aimable, ainsi devrait se passer la plupart de vos conversations importantes avec vos enfants.

 

Bonne journée.

Vendredi, le 6 novembre 2020

Le pape François nous dit : Ouvrir l’horizon de l’espérance, c’est ouvrir une trouée de lumière au milieu de tant de nuages, c’est porter la chaleur de l’espérance.

 

Je me souviens de deux vieilles tantes de ma jeunesse, l’une n’en finissait plus de dire : C’est démontant vraiment, la fin du monde est à la veille d’arriver.  Cette vieille ma tante ne lisait pas les journaux, n’écoutait pas la radio et bien sûr pas de TV.  Si elle vivait aujourd’hui, elle mourrait de peur et d’angoisse.  L’autre ma tante n’en finissait plus de faire le bien, d’aimer son époux, sa nombreuse famille et d’être heureuse.  Elle n’en finissait plus de trouver tout le bien accompli par les gens de son entourage.  Il faisait bon de vivre avec l’une et c’était décourageant de vivre avec l’autre.

 

Ouvrir l’horizon de l’espérance, c’est ouvrir une trouée de lumière au milieu de tant de nuages, c’est porter la chaleur de l’espérance.

 

Bonne journée.

Jeudi, le 5 novembre 2020

Le règne de Dieu va déjà son chemin au milieu de nous, imperceptible mais efficace.  Et c’est de Sébastien Bangandu.  Si on ne croit pas à la pâque du Christ, si on ne croit pas que Dieu est amour, bien sûr qu’on est porté à ne voir que le mal et les guerres, mais si on croit à l’amour plus fort que la haine, à la vie plus forte que la mort, alors on croit que ce monde en effort d’accouchement va parvenir à la gloire pour laquelle il a été fait et pour laquelle il a été sauvé.

 

Un chrétien ce n’est pas un naïf, c’est un homme d’espérance qui essaie dans sa responsabilité de faire advenir le bien, le bon, le vrai et son travail réconfortera ceux et celles qui ne croient pas.  Le règne de Dieu va déjà son chemin au milieu de nous, imperceptible mais efficace.  Et c’est de Sébastien Bangandu.

 

Bonne journée.

Mercredi, le 4 novembre 2020

S’asseoir, trouver l’instant où poser sa tête sur l’épaule de la vie, se confier à soi-même, se pardonner, n’écouter le cœur apaisé que les voix du dedans.  Et c’est de Yves Duteil.

 

Mon Dieu que j’aime les poètes et les grands chansonniers. Ce sont ceux qui décrivent le mieux les grands besoins du cœur, ceux qui chantent l’amour, l’espérance, ceux qui nous invitent à descendre au plus intime de nos cœurs. Ils scrutent souvent nos cœurs avec nos besoins d’absolu, de bonheur, d’intimité, de paix.

 

S’asseoir, trouver l’instant où poser sa tête sur l’épaule de la vie, se confier à soi-même, se pardonner, n’écouter le cœur apaisé que les voix du dedans. Aujourd’hui, descendons dans notre cœur et écoutons ce qu’il a à nous dire.

 

Bonne journée.

Mardi, le 3 novembre 2020

Des gens simples sont choisis pour un travail extraordinaire.  Voilà qui est rassurant pour nous.  Jésus nous dit que nous avons chacun notre place.  Et c’est de Michel Houyoux.

 

Avoir une machine en bon ordre pour circuler sans danger de me tuer ou d’en tuer d’autres, ce n’est pas banal.  Être gardienne d’enfants, ça demande tout un doigté et c’est aussi grand que le travail du médecin.  Préparer une bonne nourriture pour ces gens en maison d’accueil, il faut le faire, c’est pour eux parfois un des seuls plaisirs de la vie.

 

Jésus nous dit que nous avons chacun notre place mais dans l’élargissement de la loi de l’aide médicale à mourir, il n’est plus sûr que nous ayons tous une place sur cette terre des hommes.  Les sceptiques d’il y a six ans étaient sûrs que la loi deviendrait plus large et les sceptiques d’aujourd’hui sont sûrs que la loi s’élargira dans cinq autres années.  Non, notre place n’est pas assurée, il arrivera un bon jour que nous ne serons plus désirés.

 

Bonne journée.

Lundi, 2 novembre 2020

Lundi, le 2 novembre 2020

 

Voici ce que j’ai lu de beau dans le livre de Henri Boulad.  Mourir c’est naître. L’amour, la mort et l’au-delà (page 171).

 

Quand vous êtes dans la nuit, la détresse, le désespoir, la solitude, la douleur, sachez que pas un atome de votre souffrance n’est perdu.  Tout cela est récupéré, intégré, valorisé, recyclé.  La souffrance est ce combustible qui communique au monde un supplément d’âme.  Toute souffrance construit quelques part quelque chose.  On peut aider l’humanité à progresser en construisant des routes, des immeubles, en travaillant dans des laboratoires, des usines…  mais on peut aussi le faire à travers un mal de dents ou d’estomac, un échec ou une détresse.  Dire à quelqu’un qui souffre : Ta souffrance a une valeur, ta souffrance compte, ta souffrance crée, c’est l’aider à l’assumer, à la transfigurer, à lui donner un sens.

 

Bonne journée.