lundi 30 novembre 2020

Lundi, le 30 novembre 2020

 

J’aimerais beaucoup mieux commencer mon « Je crois en Dieu le Père tout-puissant » en « Je crois en Dieu le Père tout aimant ».

Le Dieu que j’aime de mieux en mieux, c’est le Dieu tout aimant et ce Dieu tout aimant, c’est un Dieu fragile, un Dieu faible.  L’amour ne cherche pas à gagner, à vaincre, à dominer. Il est patient, il espère tout, il attend le retour du fils prodige. Dieu respecte le cheminement de ses enfants. Il supporte tout.  Jésus a démontré dans sa vie qu’il était faible, petit, pauvre, serviteur.  Pensons à la crèche. Pensons au lavement des pieds. Pensons à Gethsémani, à sa mort sur la croix, mort souffrante, humiliante, preuve de son amour pour nous.  Seul un Dieu faible peut nous porter services, disait Dietrich Bonhoeffer.  Dieu a connu notre faiblesse sauf le péché.  Maurice Zundel disait : À mesure qu’on entre dans ces abîmes de la tendresse, on comprend la fragilité de Dieu.  Et c’est pour la plupart de cet écrit du Père Jacques Matthieu de la revue Missionnaires ensemble.

vendredi 27 novembre 2020

Vendredi, le 27 novembre 2020

C’est la fin de l’année et Jésus, qui est élève à l’école de Nazareth, rentre chez-lui avec son bulletin scolaire. Et, franchement, ce n’est pas très bon. Sa mère a déjà vu le mauvais bulletin. Elle n’a rien dit, méditant toutes ces choses dans son cœur. Mais, aujourd’hui, le plus difficile reste à faire. Il faut le montrer à Joseph.

Mathématiques : ne sait quasiment rien faire, à part multiplier les pains et les poissons.

Sens de l’addition : n’est pas acquis, affirme que son Père et lui ne font qu’un.

Écriture : n’a jamais ses cahiers et ses crayons, est obligé d’écrire sur le sable.

Géographie : n’a aucun sens de l’orientation, affirme qu’il n’y a qu’un chemin, et qu’il conduit à son père.

Chimie : ne fait pas les exercices demandés, et, dès qu’on a le dos tourné, transforme l’eau en vin pour faire rigoler ses copains.

Éducation : au lieu d’apprendre à nager, comme tout le monde, marche sur l’eau.

Expression orale : grosses difficultés à parler clairement, s’exprime en paraboles.

Ordre : a perdu toutes ses affaires à l’école et déclare, sans honte, qu’il n’a même pas une pierre comme oreiller.

Conduite : fâcheuse tendance à fréquenter les étrangers, les pauvres, les galeux, et même les prostituées.

Joseph se dit que ça ne peut plus durer, qu’il doit prendre des mesures sévères et il s’écrie :

« Et bien Jésus! Puisque c’est comme ça, tu peux faire une croix sur tes vacances de Pâques ! »

jeudi 26 novembre 2020

Jeudi, le 26 novembre 2020

Quand on rencontre un être, une personne qui aime vraiment, on a envie de se jeter à ses genoux. Dieu est là. Et c’est de Prosper Monnier.

C’est ce que j’ai rencontré dans cette femme monoparentale qui s’arrache le cœur pour concilier famille et travail.  Et c’est ce que j’admirais dans cet homme qui apportait au presbytère le plus beau plat de ses plus belles pommes.  Et c’est à genoux que j’acceptais de cette femme pauvre deux oranges à chaque fois que je lui apportais la communion.  Les oranges allaient à mes confrères puisque je n’en mange pas moi-même.  Oui je suis sûr que vous aussi vous avez eu le goût de vous jeter à genoux devant ceux et celles qui aiment vraiment.  C’est ce que Jésus a fait en lavant les pieds de ses disciples.

Bonne journée.

mercredi 25 novembre 2020

Mercredi, le 25 novembre 2020

À travers des papiers gardés depuis longtemps, j’ai relu un texte nous parlant des différentes tables dont nous parle l’évangile.

La table du poisson grillé improvisé au bord du lac (Jean 21).

La table du soir : Emmaüs (Luc 24)

La table de nuit : rencontre avec Nicodème (Jean 3)

La table de l’amitié chez Marthe et Marie (Luc 10)

La table du pardon : banquet pour l’enfant prodigue (Luc 19)

La table du bonheur : béatitude (Matthieu 5)

La table de noces de Cana (Jean 2)

La table de la fraternité : multiplication des pains (Jean 6)

La table du service : lavement des pieds (Jean 13)

La table eucharistique : dernière cène.

Heureux, heureuses, nous tous qui participons aussi à de bonnes tables où l’amitié est meilleure que les mets qui nous sont servis.  Tables d’amour, de joie, de réconciliation.

Bonne journée.

mardi 24 novembre 2020

Mardi, le 24 novembre 2020

Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents, les vagues, les marées et la pesanteur, nous exploiterons l’énergie de l’amour. Et c’est de Pierre Teilhard de Chardin.  Ce grand philosophe, on en parle un peu moins de nos jours mais lui, il nous parle de notre marche vers l’unité et cette marche, c’est la marche de l’amour.  L’amour qui unit les couples, les familles, les peuples, l’amour qui unit le monde visible et le monde invisible. On ne se trompe jamais de chemin en prenant le chemin de l’amour.

Bonne journée.

lundi 23 novembre 2020

Lundi, le 23 novembre 2020

Charles-André Sohier écrit :  Pour nous libérer du poids qui nous écrase, Jésus a besoin de savoir où il se trouve.  Où l’avez-vous mis?  Où as-tu caché ta souffrance, enfoui tes blessures?  Seigneur, viens et vois.

Oui nous avons besoin de dire : Seigneur, viens et vois.  Si tu savais comme je souffre, comme je suis désespéré.  Viens et vois.  Cet appel à Dieu peut passer parfois par un appel à un écoutant prêtre en qui on a confiance, en un psychologue, à un ami, à notre mère, à notre père.  Dans nos grandes souffrances, on a besoin d’être écouté, de recevoir de la compassion qui apporte souvent la guérison.

Bonne journée.

vendredi 20 novembre 2020

Vendredi, le 20 novembre 2020

Nous pouvons croire Jésus qui nous dit : Ne t’inquiète pas et c’est de Alfred Couture.  Ne t’inquiète pas car avec moi tu pourras changer toutes tes défaites en victoires, tous tes péchés en un pardon généreux, toutes tes morts en résurrection.  Avec moi tu ne peux avoir aucune crainte parce que je t’aime d’un amour éternel quoique tu fasses. La seule façon, c’est de te laisser prendre en mes bras, là tu seras en sécurité et tu apprendras lentement à m’aimer et à aimer tes frères et sœurs parce que tu comprendras que je t’aime.

 

Nous pouvons croire que Jésus qui nous dit : Ne t’inquiète pas. Pâques printemps de Dieu, Pâques printemps du monde. Pâques printemps du cœur. Pâques de Jésus-Christ.

 

Bonne journée.

jeudi 19 novembre 2020

Jeudi, le 19 novembre 2020

Pour qu’un homme puisse demeurer l’idéal d’une femme, il doit mourir célibataire.  Je trouve qu’une belle-sœur exprimait bien cela dans une réunion de famille, elle disait : Dans cette famille des Morin, un seul était mariable et il est resté célibataire.  Mesdames, personne d’entre vous n’a le mari idéal et vice versa.  Un couple qui s’est aimé vraiment avant le mariage trouvera toujours des raisons de rester l’un avec l’autre s’ils ont appris à conjuguer leurs différences, à être heureux de leurs qualités réciproques et à tolérer leurs défauts respectifs.  Aimer, c’est marcher ensemble dans la même direction.  Aimer, c’est se rechoisir en sachant qu’on avait choisi le meilleur numéro possible. Le numéro toujours gagnant n’existe pas.  C’est surtout quand on est célibataire qu’on sait vraiment qu’on n’est pas l’homme idéal.

 

Bonne journée.

mercredi 18 novembre 2020

Mercredi, le 18 novembre 2020

Écoutons cette belle parole de Jean Michel.  Un tout petit enfant abandonné dans une grande main.  C’est cela notre sécurité et notre force.  Savons-nous que nous sommes dans la main du Père?  Notre « Je crois en Dieu » ne devrait pas commencer par le « Je crois en Dieu le Père tout puissant » mais par le « Je crois en Dieu le Père tout amour qui me regarde toujours d’un regard d’amour infini ».  Le philosophe nous parle d’un Dieu tout puissant mais seule la révélation nous parle d’un Dieu tout aimant.  On ne connaîtra jamais qui est Dieu si on n’a pas la foi en Jésus le Christ, le fils bien-aimé du Père.  C’est Lui, l’icône, l’expression visible de l’amour de Dieu pour chacun et chacune d’entre nous.

 

Bonne journée.