jeudi 30 avril 2020

Jeudi, le 30 avril 2020

Je ne lis pas seulement des livres de spiritualité, il m’arrive parfois de lire un roman. Dernièrement, j’en ai lu un dans lequel on était capable de parler de relations conjugales, extra-conjugales sans vouloir émousser les sens du lecteur ou de la lectrice et en plus, on était capable de parler d’expériences religieuses et spirituelles de façon positive.

Je suis en train de lire les dix commandements de Bruno Landry et d’expériences humaines d’humoristes célèbres qui ont travaillé ensemble.  Plein de réalités ont été pour eux les mêmes que celles vécues par des couples ou par des prêtres qui travaillent ensemble.  À vivre ensemble et à travailler ensemble, on arrive parfois à oublier les qualités profondes de nos partenaires de travail et à ne découvrir que leurs défauts qui nous agacent.

Je me rends compte qu’on soit prêtre ou travailleur dans une usine, on se ressemble tous avec une facilité plus grande de découvrir les défauts des personnes que leurs qualités.

Bonne journée.

mercredi 29 avril 2020

Mercredi, le 29 avril 2020


Rester grand à nos yeux ainsi qu’à ceux de Dieu, c’est accepter d’être un maillon infime dans la chaîne de l’humanité, mais un maillon qui a un rôle essentiel à jouer lors de notre pèlerinage terrestre.  Et c’est de Philippe Cochinaux.

Je suis triste quand je rencontre des êtres extraordinaires qui n’ont pas confiance en eux et qui ont l’impression que leur vie a été insignifiante et inutile.  Et pourtant, chaque grain de sable que nous sommes a son rôle à jouer.  Et cet enfant infirme aura permis de montrer la grandeur des cœurs humains qui ont voulu que cet être trouve une place importante dans leur vie et obtienne sa part de bonheur auquel il a eu droit.

Ce que chacun de nous a à faire ne pourra être fait par un autre et c’est grâce à nous que ce monde se portera mieux.  L’équilibre de notre monde n’existera pas sans nous.  Nous sommes poussière d’étoile devenue un être humain.

Bonne journée.

mardi 28 avril 2020

Mardi, le 28 avril 2020




Un mot, un signe, peuvent faire beaucoup de bien. N’est-ce pas la dignité de l’homme que de savoir dire à son semblable sa proximité, son affection?  Et c’est de Michèle Clavier.

Un sourire, un compliment, un merci, un « je t’aime » sont des expressions que nous ne disons pas assez souvent.  L’amour, ça se cultive.  Les couples qui durent dans le temps sont ceux qui n’oublient pas d’exprimer leur tendresse par des signes.  Un amour qui n’est pas dit finit par s’éteindre ou devenir banal.

Comme je trouve beaux certains vieux couples les yeux encore pétillants et capables de se dire l’un à l’autre leur amour et qui n’ont pas peur de marcher main dans la main et de dire « mon épouse c’est encore la plus belle et celle que je choisirais à nouveau ».  Je célèbre parfois des amours de cinquante ans qui ont une beauté et une fraîcheur, une dignité, une grandeur qu’on ne retrouve pas dans les amours de vingt ans.

Bonne journée.

lundi 27 avril 2020

Lundi, le 27 avril 2020


Quand je rencontre des couples pour leur mariage, j’essaie de leur faire dire les deux ou trois qualités principales de leur partenaire et quand je rencontre des endeuillés, je leur demande les qualités principales de leur époux, de leur épouse, de leur mère ou de leur père.  Et savez-vous qu’à certains moments, les gens ont de la misère à verbaliser ce que je leur demande et ce n’est pas seulement par manque de vocabulaire, mais parfois parce qu’on n’a pas encore découvert la beauté et la grandeur de cette personne avec qui on a vécu ou avec qui on désire vivre.

C’est peut-être qu’avec le temps, on a découvert les défauts qui nous agacent et qu’on a oublié de regarder cette personne avec les yeux du cœur.

Prenez un moment pour découvrir vos deux plus belles qualités.

Bonne journée.

vendredi 24 avril 2020

Vendredi, le 24 avril 2020


La meilleure odeur est celle du pain, le meilleur goût celui du sel, le meilleur amour celui des enfants.  Et c’est de Graham Greene.

Un enfant, ça se laisse aimer.  Un enfant ça pleure un moment et ça sourit dix minutes après.  Un enfant ça oublie la souffrance d’hier. Un enfant ça fait confiance facilement.  Un enfant, ça sourit à une attention qui lui est apportée.  Dommage qu’on ne laisse plus à l’enfant la possibilité de vivre les beautés de son âge.

Les enfants vieillissent trop vite. On les expose à une maturité qu’ils n’ont pas.  Ils entrent en contact avec le mal de notre monde beaucoup trop tôt.  Ils sont exposés à plein de programmes qui ne sont pas faits pour eux.  C’est terrible de voir des enfants maltraités par des parents qui n’auraient jamais dû avoir des enfants.

La meilleure odeur est celle du pain, le meilleur goût celui du sel, le meilleur amour celui des enfants.

Bonne journée.

jeudi 23 avril 2020

Jeudi, le 23 avril 2020


Les êtres humains sont faits pour être aimés et les biens matériels pour être utilisés.  Si le monde est à l’envers, c’est parce que les biens matériels sont aimés et les êtres humains utilisés.

Si un homme aime son automobile et qu’il utilise son épouse comme esclave, comme servante, sa vie conjugale est à l’envers.  Une épouse a besoin d’être appréciée, d’être aidée, elle a besoin de compliments, de respect, besoin de se voir dans le miroir de son époux qui lui renvoie une image positive pour grandir dans tout son être.

Les êtres humains sont faits pour être aimés et les biens matériels pour être utilisés.  Si le monde est à l’envers, c’est parce que les biens matériels sont aimés et les êtres humains utilisés.  Et c’est d’un auteur inconnu, mais ça ressemble au message de Jésus-Christ.

Bonne journée.

mercredi 22 avril 2020

Mercredi, le 22 avril 2020


Ce matin, j’écoute ce grand philosophe théologien qu’a été Jacques Grandmaison.  Je l’écoute nous dire : Rien ne peut nous arracher à cet horizon d’espérance que Dieu a ouvert pour réenchanter notre vie ici-bas et au-delà.  Il y a en nous un désir d’absolu, un désir d’amour, de liberté, de paix, de bonté qui nous enchante, nous interpelle, nous donne des ailes pour aller plus haut et plus loin.

Nous avons une soif de bonheur à nous en couper le souffle.  Il nous faut entendre de temps en temps cet appel à l’infini, à l’éternel, au beau, au bien, au bon, au vrai.  Nous ne sommes pas des animaux de basse-cour mais des aigles qui volent vers les grands espaces.  « Pâques, printemps de Dieu. Pâques, printemps du monde. Pâques, printemps du cœur. Pâques de Jésus-Christ. »

Bonne journée.

mardi 21 avril 2020

Mardi, le 21 avril 2020



Philippe Cochinaux nous dit : Il y a toujours en nous un lieu où la terre a gardé sa fraîcheur originelle.  Et ce lieu, c’est notre être le plus profond, là où Dieu réside en permanence.  Dans ce lieu, il nous faut y descendre de temps en temps dans le silence et la prière.  Seul à seul avec notre Dieu, nous nous sentirons créés à son image et à sa ressemblance, nous ne désespérerons jamais de nous-mêmes, nous nous sentirons aimés de façon inconditionnelle et nous prendrons le goût d’aimer comme nous sommes aimés.

Il y a toujours en nous un lieu où la terre a gardé sa fraîcheur originelle.

Bonne journée.

lundi 20 avril 2020

Lundi, le 20 avril 2020



Tout ce que nous faisons avec l’élan de l’amour et de l’amitié, de la paix, de la communion, ce sont des fruits dont nous n’aurons jamais assez.  Puissions-nous être toujours en mesure d’en produire.  Et c’est de Jacques Marcotte.

Et nous les chrétiens, nous croyons que ces fruits sont les fruits de l’Esprit de Dieu qui est en nous.  Amour, paix, joie, bonté, douceur, voilà les fruits de l’Esprit de notre confirmation.  Pour produire ces fruits, il faut prendre conscience de cet Esprit qui est en nous et le prier d’être actif en nous.  Ces fruits sont son œuvre et les nôtres.

Bonne journée.

vendredi 17 avril 2020

Vendredi, le 17 avril 2020


La beauté est partout, dans le mot juste, le regard échangé, l’attention délicate et l’effort désintéressé.  Et c’est de Yves Duteil.

Si je ne me surprends pas à admirer la beauté du monde et à la faire advenir, je deviens neurasthénique, désespéré.  Rien ne sert de pleurer sur le mal de notre monde, il faut travailler à l’éradiquer et surtout être en admiration pour ce qui est beau, ce qui est bon, ce qui est vrai, car il y a de tout cela dans le monde dans lequel nous vivons.

La beauté est partout, dans le mot juste, le regard échangé, l’attention délicate et l’effort désintéressé.  Oui la résurrection est à l’œuvre dans notre monde.

Bonne journée.

jeudi 16 avril 2020

Jeudi, le 16 avril 2020


Il est bien important d’avoir toujours un regard positif sur tous ceux et toutes celles avec qui nous travaillons.  Ça ne prend pas de temps que l’un ou l’autre deviendra notre supérieur.  Quand on a travaillé avec un vicaire qui devient notre évêque, on est heureux de lui avoir fait confiance et d’avoir eu de bonnes relations avec lui.  C’est la même chose pour des parents dont la fille ou le fils devient député et même ministre.

Un certain Jean-Baptiste a dit un jour de Jésus : Il faut qu’il croisse et que je diminue.  On ne peut qu’être heureux quand l’élève dépasse le maître.  Je travaille maintenant sous la responsabilité de gens qui ont déjà été sous ma responsabilité et je m’en trouve bien.

Bonne journée.

mercredi 15 avril 2020

Mercredi, le 15 avril 2020


Voici ce que j’ai lu pour vous dans le numéro de Vie liturgique « Grandir dans la foi ».

Aujourd’hui dans la liturgie de la messe, on voit un mendiant interpeller Pierre et Jean pour avoir une aumône.  Les apôtres ont davantage à lui offrir, un cadeau qui le rétablira dans toute sa dignité.  Pierre a bien compris la technique de son maître, il prend la main de l’homme, le relève et lui ordonne de marcher.  Il pose tous ces gestes au nom de Jésus.  Guéri, l’homme se met à danser et à louer Dieu.  Jésus l’avait promis, de grands prodiges seront accomplis en son nom.

Encore aujourd’hui, cette promesse demeure.  Partout des hommes et des femmes cherchent à construire un monde meilleur au nom de Jésus.  Des êtres humains retrouvent leur dignité.  Pensons à Mère Teresa, à Jean Vanier.  Mais de ces gens, il y en a ici à Rivière-du-Loup.  Chacun et chacune d’entre nous a le pouvoir d’aider quelqu’un à se relever, à retrouver le goût de vivre.  Et ce sont ces visites à votre mère qui vient d’aménager dans une résidence semi-autonome.  Vos visites l’ont aidée à s’adapter et à reprendre goût à la vie.

Bonne journée.

mardi 14 avril 2020

Mardi, le 14 avril 2020


Dans la vie, il y a des périodes différentes qui sont à l’image de nos quatre saisons.  Et vous connaissez bien la prière universelle où parfois à l’occasion de funérailles on invoque ces quatre saisons d’une personne en disant après chacune des saisons : « Béni sois-tu Seigneur ».

Il est bien important pour chacun et chacune de nous de trouver le moyen de dire « Béni sois-tu » au moment de l’une ou l’autre saison, même pour la saison de l’hiver.  Vous sortez moins, vous ne pouvez plus aller au centre culturel, vos enfants ne vous visitent pas assez souvent. J’espère que vous êtes encore capables d’écouter la TV, de lire, de prier, d’écouter de la musique.  Oui la saison d’hiver est plus difficile mais au moins, notre vie est gagnée, nous pouvons développer du courage pour endurer les maux de notre âge.

Mais pour nous les croyants, nous pensons qu’il y a une cinquième saison de la vie. C’est à nous d’y rêver et de la préparer en aimant le mieux possible.

Bonne journée.
Joyeuses Pâques.

lundi 13 avril 2020

Lundi, le 13 avril 2020


Bien sûr que Pierre a été témoin plusieurs fois de Jésus ressuscité. Bien sûr qu’il a lu et médité les Écritures et qu’il s’est rendu compte que la résurrection du Christ avait été annoncée dans les Écritures.  Voilà pourquoi il témoigne de sa foi avec ferveur et force à tous ces gens déçus d’avoir perdu leur temps à suivre ce Jésus, d’avoir risqué leur vie à le suivre, lui qui n’a pas été capable de rétablir le royaume d’Israël.  À ces gens déçus et inquiets, Pierre annonce avec assurance que le Christ est ressuscité et vivant et qu’il leur insuffle un nouveau dynamisme, une nouvelle vie.

Sans cette certitude des premiers témoins de la résurrection, jamais l’aventure chrétienne n’aurait commencé.  Une vie qui se serait terminée sur un tel échec rendrait incroyable tout ce que ce prophète avait dit au cours de ces trois années de prédication.

Si nous avons la foi, c’est que la résurrection valide la beauté, la grandeur, l’espoir que ce Jésus avait suscité et tout cela était bien plus que restaurer la royauté en Israël.

Joyeuses Pâques.

vendredi 10 avril 2020

Vendredi, le 10 avril 2020


Je ne serai pas sur les ondes ni samedi, ni dimanche, mais de grâce, vivez au moins un des trois grands jours de notre foi chrétienne, soit aujourd’hui en vivant la célébration de la Passion du Christ, soit samedi soir en vivant la veillée pascale ou soit la célébration du dimanche de Pâques.

Vous êtes en train de devenir païens si vous ne participez pas à aucun de ces événements liturgiques de l’essentiel de notre foi. Notre foi, elle s’exprime en la célébrant et en la célébrant, on apprend à mieux la vivre dans les réalités concrètes de notre vie.

À chacun et chacune de vous : « Joyeuses Pâques ».  Nos églises ne peuvent pas être vides en cette fin de semaine.

Bonne semaine.

jeudi 9 avril 2020

Jeudi, le 9 avril 2002


Trois évangélistes nous racontent le récit du repas de Jésus où celui-ci nous donne le signe de son amour qui va jusqu’au don de la Croix dans le partage du pain et du vin en mémoire de lui.  Saint Jean, lui, nous partage le geste du lavement des pieds, signe aussi du service donné à nos frères et sœurs.  Dans notre carnet de prière du temps du Carême, on lit aujourd’hui : Ce jeudi, Jésus livre son corps au sens propre, autant dans le service agenouillé que dans le pain et le vin qui deviennent corps et sang par la croix.  Les deux forces d’un même don.  Vivre l’eucharistie à la manière du Christ, c’est servir son prochain et servir c’est vivre l’eucharistie.

La maman qui manque la messe pour un enfant ou le proche aidant pris d’une maladie font eucharistie.  Ils sont nourris du même corps crucifié et ressuscité.  Voilà pourquoi j’étais déçu parfois par cette mère amoureuse de la messe et qui laissait des enfants seuls à une table abandonnée pour venir à une messe sur semaine.  Faites ceci en mémoire de moi.  Apprenez de ma vie à être au service les uns des autres.  Allez, la messe est dite. Vous avez appris par mon eucharistie que ma vie est une vie donnée. Faites de même.

Bonne journée.

mercredi 8 avril 2020

Mercredi, le 8 avril 2020


Vous qui cherchez le secours de Dieu, longue vie à vous.  Car le Seigneur écoute les malheureux, il ne néglige pas ses fidèles quand ils sont en prison.  Jean Patry, un aumônier de la prison de Bordeaux a dit : J’ai été humanisé et évangélisé en prison.  C’est là que j’ai appris à avoir un respect profond de la personne, de sa dignité.  Cette dignité, dit-il, on ne la perd jamais, elle est comme un diamant enfoui en-dessous de tout, au cœur de chacun.

Notre rôle de chrétien, c’est d’essayer de faire rencontrer à la source de l’être cette dignité d’enfant de Dieu pour que l’être humain apprenne à vivre dans cette dignité.  On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux.  Révéler aux êtres humains qui ils sont, leur apprendre à descendre dans leur cœur pour se découvrir dans toute leur grandeur et leur beauté, c’est notre responsabilité de disciples missionnaire.  Viendra peut-être le jour où nous pourrons révéler que nous avons été faits à l’image de notre Dieu et que nous pourrons révéler comment nous avons été aimés par le Dieu de Jésus-Christ.

Bonne journée.

mardi 7 avril 2020

Mardi, le 7 avril 2020


Mon Dieu que c’est dur d’être trahi.  Beaucoup d’entre nous ont connu cette blessure.  Pensons à cette femme trahie dans son cœur et qui apprend la liaison amoureuse de son mari avec une de ses principales amies.  Pensons à ces hommes d’église qui ont trahi le serment de leur engagement sacerdotal et la confiance des gens en menant une double vie.  Pensons à cet ami qui se disait prêt à vous aider et qui vous a abandonné au moment où vous aviez besoin de lui.

Aujourd’hui, pensons à Judas, l’un des intimes de Jésus. C’est par lui que Jésus a été remis entre les mains des autorités religieuses qui n’en pouvaient plus de se faire contester par Jésus.

Nous sommes chacun et chacune de nous des intimes de Jésus mais que de fois nous n’avons pas osé parler de lui.  Que de fois nous avons renié certains de ses enseignements.  La Semaine Sainte est un temps merveilleux pour nous reconnaître pécheurs mais pécheurs toujours aimés et pardonnés par la miséricorde de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus le Christ.

Bonne journée.

lundi 6 avril 2020

Lundi, le 6 avril 2020


Nous voilà déjà rendus à la Semaine Sainte.  Si nous avons oublié le temps du Carême, n’oublions pas de vivre une bonne Semaine Sainte.

Grandir dans la foi, c’est de connaître et d’aimer de mieux en mieux ce Dieu qui s’est fait l’un de nous et qui nous a appris comment être heureux en donnant notre vie pour nos frères et sœurs.  Lui, il a offert toute sa vie et sa mort en fidélité amoureuse envers Dieu son Père et en fidélité amoureuse pour chacun et chacune de nous.  À cause de cela, Dieu le Père l’a ressuscité d’entre les morts pour que par lui et en lui le ciel nous soit ouvert à chacune et chacun de nous.

Ce n’est pas par notre fidélité à Dieu que nous sommes sauvés mais par la fidélité amoureuse de notre grand Dieu et Sauveur, Jésus le Christ, le Fils de Dieu.  Aujourd’hui, nous avons l’exemple d’une femme blessée par la vie qui s’ouvre à l’amour inconditionnel de notre Dieu, le Dieu de Jésus-Christ.  Elle s’appelle Marie-Madeleine.

Des femmes blessées par la vie, mon Dieu qu’il y en a encore beaucoup et honte à nous les hommes, elles le sont souvent blessées par nous les hommes.

Bonne Semaine Sainte.

vendredi 3 avril 2020

Vendredi, le 3 avril 2020


Je viens de lire plusieurs beaux articles concernant le deuil dans « Profil », revue des coopératives funéraires des Eaux Vives.  Sous la plume de Grégoire Delacourt, on nous donne certains indices de résolution du deuil.

La personne endeuillée a retrouvé un équilibre émotif, se prend en charge, intériorise la présence du défunt, s’engage à nouveau dans des activités, s’investit à nouveau affectivement et socialement, explore de nouveaux rôles, ressent du plaisir, forme des projets.

Pour y arriver, il faut se donner du temps.  La trajectoire du deuil n’est pas linéaire, il y a des hauts et des bas.  Les moments difficiles peuvent revenir après une période de répit.  Or, même si une émotion apparaît à nouveau alors qu’on la croyait enfin dissipée, la personne progresse sur la trajectoire du deuil.  La personne apprend à s’accueillir et à respecter le rythme de chacun. Après tout, il ne sert à rien de presser l’arbre d’offrir ses feuilles.  Elles se déploieront le moment venu.

Bonne journée.

jeudi 2 avril 2020

Jeudi, le 2 avril 2020


Voici ce que disait un prêtre qui envoyait des assistantes sociales travailler dans sa paroisse, dans les faubourgs de Paris.  Ne parlez jamais de Dieu, autrement vous l’abîmerez.  Portez Dieu en vous. Portez-le dans votre charité, dans votre respect, dans votre service, mais n’en parlez pas, autrement vous l’abîmeriez.

On ne parle de Dieu qu’à ceux qui sont capables de l’entendre, parce que c’est trop sacré, parce qu’on abîme ce mot, Dieu, quand on le prononce aux oreilles de personnes qui ne sont pas dans le secret de ce que peut être notre Dieu.

Dans le désert, il est facile d’offrir de l’eau à quelqu’un car il se peut qu’il ait soif.  Notre approche dans la périphérie de notre monde, c’est d’abord une approche amoureuse avant une approche d’évangélisation. C’est ce qu’a fait Charles de Foucauld toute sa vie.

Bonne journée.

mercredi 1 avril 2020

Mercredi, le 1er avril 2020


La vie mystique n’est pas suspendue aux étoiles, c’est notre vie divinisée. Rien n’est plus terre à terre que la vie mystique, c’est-à-dire rien n’est plus réel, rien ne tient plus fermement au sol qu’une cathédrale.  Et la preuve, tout de suite, c’est Nazareth.

Jésus a assumé la vie la plus commune, la plus ordinaire, et ce n’est pas en s’en échappant par le rêve mais en y entrant à fond par l’Amour qu’il en a fait éclater les limites.  La vie humaine bien comprise ne trouve sa réponse qu’en Dieu, toute vie humaine est par vocation tournée vers Dieu et si on peut distinguer en fait une vie profane (mondaine) et une vie consacrée, en droit toute vie est consacrée, toute activité est religieuse, ayant sa fin dernière en Dieu.  Et c’est tiré de l’humble présence de Maurice Zundel.

Bonne journée.