vendredi 31 août 2018

Vendredi, le 31 août 2018


Daniel Sévigny nous dit : Une seule parole peut changer le cours de toute une vie lorsqu’elle est enrobée de compassion.  Elle redonne confiance, balaie le doute et donne des ailes à un nouvel objectif.

Et je pense à Paul qui entend la voix de Jésus lui dire : « Je suis celui que tu persécutes », et sa vie en est bouleversée.  Et je pense à cet époux trompé qui accorde à son épouse un pardon généreux qui fait fondre en larmes avec un désir profond de l’amour fidèle. Et je pense à l’accueil du fils prodigue qui entend son père lui dire : Vite, prends ta douche, il te reste encore de bons vêtements que tu n’avais pas apportés, on va sortir le vin et te faire une fête qui t’enlèvera à jamais le désir de repartir à nouveau.

Et je pense à cette mère qui a tant souffert du geste insensé de son fils Marc Lépine et qui disait à celui qui lui demandait : Votre fils, l’aimez-vous encore? Et elle répondait : « Mais qui pourrait l’aimer en dehors de moi. Je suis sa mère. » Cette femme, elle a souffert toute sa vie du geste insensé de son fils sans perdre l’amour qu’elle a toujours eu pour lui.

Bonne journée.

jeudi 30 août 2018

Jeudi, le 30 août 2018


Quand nous écoutons comme aujourd’hui le Seigneur nous dire : « Veillez car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient », cet appel n’est pas un appel pour nous faire peur mais un appel à ce que chacune de nos journées soit la journée du Seigneur.  Et s’il en était ainsi, chacune de nos journées serait passée dans l’amour car nous sommes faits pour aimer et être aimés.  Chacune de nos journées serait une journée de prière, de partage, de pardon, de bonté, d’accueil, car ce sont là les réalités qui nous élèvent et rendent notre monde meilleur.

« Veillez car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. »  Et si chacune de vos journées est une journée du Seigneur, nous serons tellement heureux quand arrivera la journée de la rencontre de celui que nous aurons rencontré dans la prière et servi en chacun de nos frères et chacune de nos sœurs.

Bonne journée.

mercredi 29 août 2018

Mercredi, le 29 août 2018


Aujourd’hui dans la lecture du prophète Jérémie, on entend le prophète recevoir un ordre de Dieu.  « Toi, mets ta ceinture autour des reins et lève-toi. Tu diras contre mon peuple tout ce que je t’ordonnerai. Ne tremble pas devant eux, sinon c’est moi qui te ferai trembler devant eux. »

Un grand prophète des temps modernes, c’est notre pape François. Lui, il n’a pas peur de dénoncer le mal, le mal de l’exploitation des riches sur le dos des pauvres, le mal de l’exploitation sexuelle, le mal des guerres.  Mais notre monde a les oreilles dures et on n’écoute pas ce grand prophète. Nous les prêtres du Québec, nous avons peur de dénoncer le mal. C’est probablement parce que quelques-uns d’entre nous ont été cause de scandale.

Mais ceux qui sont reconnus comme de véritables saints peuvent être des prophètes qui dénoncent le mal. Quant à nous, devenons au moins des modèles pour nos frères et sœurs et disons que le bien doit être fait et le mal évité et surtout accomplissons le bien nous-mêmes.

Bonne journée.

mardi 28 août 2018

Mardi, le 28 août 2018


Hier c’était la fête de Sainte Monique, la mère priante, confiante, qui a obtenu de Dieu la grâce de la conversion de son fils après qu’il eût cherché le bonheur dans tous les plaisirs frelatés et dans toutes les sectes religieuses.  Ce fils, on l’appelle saint Augustin.

Vous tous chercheurs du bonheur, vous tous qui ne l’avez pas trouvé hors de vous, cherchez-le en vous, cherchez-le en ce Dieu qui vous habite, en ce Dieu qui s’est fait l’un de nous en Jésus-Christ.  C’est Lui le Chemin, la Vérité et la Vie. C’est lui l’Alpha et l’Oméga, le commencement et la fin de toutes choses. C’est lui le Bon Pasteur, c’est Lui à qui on peut confier toutes nos détresses.

Venez à moi vous tous qui portez de lourds fardeaux, je vous apporterai le repos de vos âmes.  Saint Augustin, priez pour nous.

Bonne journée.

lundi 27 août 2018

Jeudi, le 11 octobre 2018


Les martyrs nous enseignent que les richesses, le prestige et l’honneur ont peu d’importance. Le Christ est l’unique vrai trésor.  C’est extraordinaire comme je suis émerveillé lorsque je revêts les ornements rouges pour célébrer la messe d’un martyr mais j’oublie trop souvent les véritables martyrs du quotidien, le martyre de tous ces hommes et femmes qui travaillent consciencieusement pour donner le pain et l’éducation à leurs enfants.

Il me faudrait penser à tous ces souffrants du monde entier qui vivent avec sérénité, paix, confiance et courage leur fin de vie. Ils sont encore plus admirables ces gens que ces martyrs qui sont tombés sous la dent des lions ou au supplice du bûcher.  Oui admirons les martyrs qui ont donné leur vie dans un moment héroïque de leur foi, mais admirons aussi les martyrs de l’humble quotidien vécu en fidélité à l’amour de Dieu et de leurs frères et sœurs.

Bonne journée.

Vendredi, le 28 septembre 2018


Aujourd'hui dans la première lecture de la messe de ce jour, on nous dit : Il y a un moment pour tout dans la vie, un temps pour chaque chose sous le ciel, un temps pour donner la vie et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour récolter.

Je suis en train de lire « Vivre son âge » de André Beauchamp. Il nous parle du troisième âge de la vie, celui de la retraite qui peut aller de soixante ans à soixante-quinze ans et celui du quatrième âge, le temps de la vie où l’énergie et les vitalités baissent, où la santé se détériore parfois lentement, parfois vite, où la solitude s’accentue, où la perception de la brièveté de la vie devient plus vive.

Le troisième et le quatrième âges peuvent être chacun à leur façon des temps de maturation spirituelle.  Mieux vaut dire : Il y a un temps pour tout que de dire « Maudite vieillesse ».  Françoise Dolto dit qu’on ne meurt pas avant d’avoir fini de vivre, c’est-à-dire avant d’avoir terminé son parcours extérieur et surtout intérieur.  On ne vit pas seulement quand on est jeune mais à tout âge.

Bonne journée.

Lundi, le 27 août 2018


Je ne sais pas pourquoi j’aime Sainte Monique de Façon si spéciale. Peut-être parce que je porte dans mon cœur et mes prières toutes ces mères qui ont des enfants qui ne répondent pas à leurs attentes, enfants qui s’adonnent à la drogue, enfants paresseux qui ne prennent pas leurs responsabilités tant dans les études que dans le partage des travaux à la maison.

Oui il y a des mères qui pleurent sur l’inconduite de leurs enfants.  Sainte Monique a été de celles-là.  Par sa prière, son espérance et son amour inconditionnel, elle a permis à son fils de trouver enfin le bonheur dans sa découverte du Dieu de Jésus-Christ et ce fils est devenu un saint et un des grands penseurs de l’Église après saint Paul. Il est devenu évêque et nous le fêterons demain.

À vous toutes, mères qui avez des enfants qui ne répondent pas à vos espérances, priez et continuez de les aimer.

Sainte Monique, priez pour nous.

Bonne journée.

vendredi 24 août 2018

Vendredi, le 24 août 2018


Être oublié, c’est comme mourir une deuxième fois, a dit l’anthropologue Serge Bouchard.  Nous ne pourrons jamais empêcher les gens de mourir, mais nous avons le pouvoir de ne pas les laisser complètement disparaître.  Voilà ce que j’ai lu sous la plume de Martin Bisaillon et Isabelle Maher.

Vous tous qui avez aimé des personnes, des membres de vos familles, des amis sincères, ne les laissez pas sombrer dans l’oubli. Nous autres les chrétiens, nous sommes sûrs que nos êtres aimés vivent d’une vie nouvelle et que nous pouvons entretenir avec eux des liens dans la foi, la prière, l’amour.  Pour ceux et celles qui n’ont pas la foi, le souvenir, la reconnaissance peuvent nous permettre aussi d’être envers les êtres aimés meilleurs à cause de ce que nous avons reçu.

Être oublié, c’est comme mourir une deuxième fois. Je me suis rappelé qu’il en était ainsi à la mort de l’abbé Landry. J’ai réalisé qu’on l’avait oublié même avant sa mort. Et lui pourtant, il a une rue et un monument à sa mémoire. Au moins, n’oublions pas ceux et celles qui nous ont été les plus chers et qui ont été importants pour nous.

Bonne journée.

jeudi 23 août 2018

Jeudi, le 23 août 2018


Du moment que vous êtes ressuscités avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. C’est en haut qu’est votre but, non sur la terre.  Colossiens 3, 1-2.

Le savons-nous? Nous sommes déjà ressuscités par notre baptême, par notre foi et vivre en ressuscité, c’est vivre de tout ce qui est grand, noble, c’est vivre en enfant bien-aimé du Père.  Tout ce qui nous ratatine, nous écrase, n’est pas digne d’un enfant de Dieu.

Avant chaque préface, le prêtre nous dit : Élevons notre cœur. Et nous répondons : Nous le tournons vers le Seigneur.  Tourner notre cœur vers le Seigneur, c’est vivre de la vie du ressuscité.  Du moment que vous êtes ressuscité avec le Christ, recherchez ce qui est en haut, là où se trouve le Christ, assis à la droite de Dieu. C’est en haut qu’est votre but, non sue la terre.  Aujourd’hui, essayons de vivre de tout ce qui nous élève.

Bonne journée.

mercredi 22 août 2018

Mercredi, le 22 août 2018


Sainte Mère Teresa disait : Nous ne devrions pas servir les pauvres comme s’ils étaient Jésus.  Nous devrions les servir parce qu’ils sont Jésus.  Et c’est bien ce que saint Matthieu nous dit au chapitre XXIV de son évangile : Tout ce que tu fais aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que tu le fais.

Si nous y pensions un peu plus, mon Dieu qu’on serait plus accueillant mais en même temps, on doit réaliser que nous ne sommes pas les sauveurs du monde.  Dans l’océan de la misère humaine, je ne peux qu’en soulager une infime partie sachant que d’autres essaieront de faire leur part, mais ma part à moi, personne d’autre ne la fera.

Être accueillant ne veut pas dire non plus entretenir la dépendance affective d’une personne qui veut abuser de nos bons mots. Et au moment où j’écris ces lignes, je dois laisser sonner mon téléphone sans répondre.  Ce n’est pas toujours facile de connaître les véritables besoins des êtres dépendants.

Bonne journée.

mardi 21 août 2018

Mardi, le 21 août 2018


Karl Rahner, un grand théologien, disait : Chacune des journées de ma vie quotidienne, Seigneur, est ta journée.

Et s’il en était ainsi, chaque journée serait la journée de la femme, la journée des handicapés, la journée de l’environnement. Toute journée offerte au Seigneur, le matin, peut devenir transformante de toutes nos réalités humaines.

Si je suis capable de dire chaque matin : Seigneur, cette journée est ta journée, je n’agresserai personne, je pardonnerai, je ne gaspillerai pas de nourriture, j’ouvrirai mes mains pour le partage, j’accueillerai dans la tendresse tout être humain, je donnerai le meilleur de moi-même dans mon travail, si chacune de nos vies était celle du Seigneur, elle serait en même temps la journée de tous mes frères et sœurs que je rencontrerai sur ma route.

Bonne journée.

lundi 20 août 2018

Lundi, le 20 août 2018


Voici ce que nous dit Guy Gilbert, un prêtre français qui vit au milieu des poqués de la vie. Il nous dit : Je dois vivre de telle façon, qu’à ma seule façon de vivre, on pense que c’est impossible que Dieu n’existe pas.

Et Charles de Foucauld dit à peu près la même chose.  Si on peut dire en me voyant vivre, si cet homme est si bon, le Dieu auquel il croit doit être souverainement bon.

Quand on connaît un peu le saint curé d’Ars, la Mère Teresa, le Frère André et de nombreux autres saints ou saintes, on est rassuré sur notre foi au Dieu de Jésus-Christ.

Si nous vivions mieux l’Évangile de Jésus-Christ, nous serions un signe vivant de la présence de Dieu dans notre monde.  Ce dont nous avons le plus besoin, ce ne sont pas de nombreux prêtres, mais de saints prêtres et de saintes gens engagées dans toutes les professions et qui vivent l’Évangile dans tout leur être. Notre conversion missionnaire nous engage d’abord à la sainteté pour qu’elle soit rayonnante.

Bonne journée.

vendredi 17 août 2018

Vendredi, le 17 août 2018


Lorsque Jésus vient, il ne vient pas comme un Dieu puissant, spectaculaire, mais comme un agneau, l’Élu de Dieu, le Bien-aimé.  Il vient très simplement, ouvrant nos cœurs, tel un souffle de paix, une douce clarté.  Et c’est de Jean Vanier.

Quand on connaît le Dieu de Jésus-Christ, il me semble qu’on ne peut pas ne pas l’aimer. Il est doux et humble de cœur. Jamais homme n’a parlé comme lui. On sent qu’il est le Chemin, la Vérité, la Vie. On sent qu’il est l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde.  On a le goût de vivre de sa vie.  Avec lui on a le goût de l’éternité et on a le goût d’être heureux, de bâtir un monde meilleur en étant d’abord nous-mêmes beaucoup meilleurs. Avec lui, on se sent capable de pardonner, d’ouvrir notre cœur à toutes les détresses du monde.  Le Dieu de Jésus-Christ, on le sent fragile mais avec Lui, on se sent fort de sa douceur et de sa bonté.

Avec Lui, bonne journée.

jeudi 16 août 2018

Jeudi, le 16 août 2018


Dieu n’a pas envoyé le Christ sur la terre pour condamner quiconque, mais pour que tout être humain se sache aimé et puisse trouver un chemin de communion avec Dieu. Et c’est du Frère Roger de Taizé.

Dieu veut le salut de tous et tous nous sommes sauvés en Jésus-Christ.  Le salut est universel, c’est bien clair dans les évangiles. Dieu a envoyé son Fils dans le monde non pas pour condamner le monde mais pour que par lui le monde soit sauvé.  Mais ce qui pose problème, c’est qu’il semble que Dieu qui nous a créés sans nous ne nous sauve pas sans nous.  Quelqu’un peut-il être assez méchant pour dire un non total et absolu à l’amour?

On sait que l’amour de Dieu a rejoint la Samaritaine, Zachée, Matthieu, la femme adultère, le ton larron.  On sait que le Dieu de Jésus-Christ a dit à Dieu son Père : Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.  Ils pensent que Jésus est un faux prophète. Ils pensent que je suis un blasphémateur de la Loi.  Ils n’ont rien compris à mon message d’amour. Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.

Ce qu’il nous faut craindre, ce n’est pas Dieu, le Dieu de Jésus-Christ, notre Sauveur, c’est notre liberté.

Bonne journée.

mercredi 15 août 2018

Mercredi, le 15 août 2018


J’aime beaucoup les grandes fêtes des saints et des saintes et je trouve qu’elles font partie encore de ce courant de piété populaire qui a donné de si bons fruits chez-nous et qui en donnent encore chez certains peuples, surtout d’Amérique latine.

Vous tous et toutes qui êtes à la retraite et assez fervents, ne manquez pas les grandes fêtes de la Vierge, de saint Joseph, de sainte Anne et de quelques autres qui peuvent nous être chers.  Aujourd’hui nous fêtons la Vierge en son assomption.  L’Église croit que Marie n’a pas connu la décomposition du tombeau. L’Église croit qu’à cause de son privilège de Mère de Dieu, qu’en tout son être, corps et âme, elle est parvenue à la gloire de Dieu.

La chanceuse, la bénie. Puisse-t-elle nous aider à croire que notre Dieu et sauveur nous a libérés de la mort éternelle et qu’en son Fils ressuscité, il nous appelle à la plénitude de la gloire éternelle en tout notre être, même si nous avons, nous, à connaître la décomposition du tombeau ou la destruction de notre corps physique par l’incinération.

Bonne journée.

mardi 14 août 2018

Mardi, le 14 août 2018


Le cas d’Alexandre Bissonnette peut nous faire réfléchir.  Doit-on condamner ce jeune tueur à 150 ans de prison? Oui ses parents ont raison de dire que certains d’entre nous veulent une justice qui tue et non une justice qui permet d’espérer qu’un tueur puisse devenir un véritable humain, capable de transformer le monde dans l’amour.

Est-ce possible que quelqu’un souffre assez pendant vingt-cinq ans pour effacer le crime commis et espérer redevenir un véritable citoyen?  Oui bien sûr, une évaluation de l’être humain pourrait à nouveau être faite après vingt-cinq ans et évaluer le risque d’une liberté retrouvée.  Oui la peine de cent cinquante ans de prison est pire qu’une peine de mort et pourtant, nous avons aboli la peine de mort.

Bien sûr que cette opinion est une opinion personnelle, mais je la crois selon l’Évangile auquel je crois.  Comme ça doit être dur pour des parents de croire qu’il n’y a aucune réhabilitation possible pour leur enfant.  Vous me direz mais pensez-vous aux victimes?  Bien sûr que j’y pense, mais faut-il obligatoirement une autre victime pour que justice soit rendue?

Bonne journée.

lundi 13 août 2018

Lundi, le 13 août 2018


Ce n’est que si j’ai de la bienveillance envers moi-même que l’autre pourra se sentir bien auprès de moi.  Et c’est de Anselme Grün.

Apprendre à s’accepter, à s’aimer non de façon égoïste mais de façon vraie, apprendre à accepter nos qualités sans nous en glorifier, apprendre à porter nos limites sans les haïr, nous permet d’être bien dans notre peau et alors, cette bienveillance jaillira sur les autres que nous rencontrerons.

On peut être sérieux tout en étant affable et souriant. On peut être un grand savant tout en ayant un langage simple avec tout le monde.

Ce n’est que si j’ai de la bienveillance envers moi-même que l’autre pourra se sentir bien auprès de moi. Ça revient un peu à dire que si je ne m’aime pas moi-même, il ne sera difficile d’aimer les autres.

Bonne journée.

vendredi 10 août 2018

Vendredi, le 10 août 2018


Nous sommes faits pour la gloire.
Sur cette terre, ne nous faisons pas d’illusion. Aucun avoir, aucune personne ne pourront jamais nous satisfaire.  Le désir le plus profond de notre cœur tend vers un accomplissement, un épanouissement total.

Nous autres, les chrétiens, nous sommes sûrs que  nous vivrons pleinement cette gloire auprès de Dieu, alors nous pouvons nous laisser remplir de cette espérance.

Apprenons à nous laisser inonder par cette joie de l’amour total, de l’amour donné et reçu. Et plus nous aimons et plus nous sommes aimés, plus nous sommes sur la route de notre accomplissement. Nous sommes faits pour les grands espaces. N’arrêtons pas d’aimer.

Bonne journée.

jeudi 9 août 2018

Jeudi, le 9 août 2018


Notre mission, ce n’est pas de nous préparer à la mort.
Notre mission, c’est d’être des vivants.
La gloire de Dieu, c’est l’homme vivant.
Notre mission, c’est de vaincre toutes nos peurs, toutes nos ignorances, nos blessures affectives.
Notre mission, c’est de refuser toutes nos inhibitions, nos envies de tout lâcher, de tout abandonner.
Notre mission, c’est le toujours plus haut et plus loin.
Notre mission, c’est de faire avancer le monde dans lequel nous vivons.
Notre mission, c’est de jeter les bases de ce royaume d’amour qui n’aura pas de fin.
Notre mission, c’est de croire que la vie en Jésus-Christ ressuscité atteindra sa plénitude de gloire, son sommet vers lequel nous nous acheminons.

Bonne journée.

mercredi 8 août 2018

Mercredi, le 8 août 2018


Un ami fidèle est un abri sûr, qui l’a trouvé a trouvé un trésor.

L’ami fidèle, c’est celui qui me reçoit à la petite cuillère quand je n’en peux plus. L’ami fidèle, c’est celui avec qui je partage autant mes joies que mes peines.  Des amis fidèles, on ne peut en compter des centaines, celui qui en a deux ou trois peut se compter heureux.  Un ami fidèle, c’est quelqu’un que tu ne déranges jamais car tu sais respecter les temps où il fait bon être ensemble pour un bon repas ou pour des échanges fructueux.

Oui j’ai quelques amis fidèles avec qui je peux échanger surtout sur les sujets religieux les plus profonds.

J’ai quelques amis de couples chez qui je peux appeler pour leur dire : J’aimerais cela aller souper chez-vous ce soir.  Heureux, heureuses vous qui avez quelques bons amis.

Bonne journée.

mardi 7 août 2018

Mardi, le 7 août 2018


Voici ce que j’ai lu de beau dans le livre « Dieu au fil des jours » de Wilfrid Stinissen.  Être saint selon l’idée que nous nous en faisons, c’est rester toujours en paix, ne jamais se mettre en colère, ne plus jamais être sujet à des sautes d’humeur ou à la dépression.  Lorsque toutes les vertus, dans le jardin de l’âme, sont en pleine floraison, alors on est saint. Quelle merveille qu’une telle sainteté.

Cet idéal manque de réalisme. L’agonie de Jésus lui a fait dire : Père, si c’est possible, que ce calice s’éloigne de moi.  Et son cri d’angoisse sur la croix a été : Mais Père, pourquoi m’as-tu abandonné?

La sainteté consiste à donner à Dieu ce qu’on a dans l’instant présent. C’est sans doute peu mais ce presque rien fait la joie de Dieu. Et ce peu, on peut l’offrir dans une prière silencieuse du matin ou dans un court instant de la journée.  Ce peu, c’est peut-être tendre une main secourable à quelqu’un, adresser un sourire aimable, renoncer à quelque chose en vue de le donner à un plus pauvre que nous.  Voilà la sainteté de l’instant présent.  Faire la joie de Dieu en lui offrant notre vraie vie de tous les jours.

Bonne journée.

lundi 6 août 2018

Lundi, le 6 août 2018


Mon Dieu que j’aime la fête de la Transfiguration de Jésus.  Nous la célébrons à chaque année le 6 août et aussi le deuxième dimanche du carême.  Jésus a laissé transparaître un court moment la splendeur de sa dignité de Fils de Dieu à l’égal de celle de son Père.

Nous aussi nous sommes fils de Dieu par adoption et de temps en temps, nous laissons transparaître notre dignité d’enfant de Dieu dans des moments de paix, de partage, de bonté, de solidarité.  Nous goûtons parfois à l’infini et nous sommes appelés à aider nos frères et sœurs à vivre des moments de transfiguration.

Nous ne sommes pas faits pour le malheur et la souffrance, nous luttons pour en sortir et grâce au Christ ressuscité, nous parviendrons dans tout notre être à la plénitude de la Transfiguration.


Bonne journée.

vendredi 3 août 2018

Vendredi, le 3 août 2018


La vie peut être une éternelle action de grâce ou un éternel pleurnichage. Il y a des gens qui sont toujours victimes de quelque chose et d’autres qui grandissent et tirent leur épingle du jeu à travers mille difficultés ou obstacles. À chaque matin, prenons le temps de dire merci pour la vie qui nous est donnée, pour l’affection que nous allons pouvoir donner et probablement recevoir. Merci pour tous ceux et toutes celles qui nous entourent et avec qui nous allons travailler. Merci pour cette maladie grave qui nous permet de nous attacher aux réalités les plus importantes. Merci pour les larmes qui nous garderont dans l’humilité et nous permettront d’être plus sensible à la douleur des autres.

Aujourd’hui, je renonce à être victime dans ce monde que j’habite et j’apprends à bâtir le Royaume de Dieu à travers tous les matériaux qui me sont donnés.

Bonne journée.

jeudi 2 août 2018

Jeudi, le 2 août 2018


Vous êtes parents pour la vie
Je n’en reviens pas de voir comment je découvre de mieux en mieux que mettre au monde n’est pas une affaire d’accouchement à la naissance.

Vos enfants ont tous quitté la maison et pourtant chacun de leurs voyages au loin vous tracasse. Vos enfants ont tous quitté la maison mais le divorce du plus vieux vous a laissé meurtri. L’homosexualité du plus jeune vous a obligé à un amour renouvelé, à un accueil inconditionnel, à une écoute attentive.  Vous dites souvent : Quand on est parent, on l’est pour la vie.

Tout cela est vrai et en même temps, vos enfants ne sont pas vos enfants mais l’appel de la vie qui est en eux.  Vous avez un beau métier, ne lâchez pas car vos enfants auront toujours besoin de vous.

Bonne journée.

mercredi 1 août 2018

Mercredi, le 1er août 2018


Vous qui avez connu des relations incestueuses, vous qui avez fait une tentative de suicide, vous qui avez connu un ou deux divorces, vous qui avez l’impression d’avoir été rejeté par la société, par votre famille, par l’église peut-être, n’ayez aucune crainte.  Dieu ne vous a jamais rejetés à travers tous les choix que vous avez faits. Et si vous saviez quelle joie vous êtes en train d’apporter à Dieu aujourd’hui à travers ce nouveau départ de votre vie.  Oui vous avez fait souffrir beaucoup de monde, dans l’humilité, demandez-en pardon à Dieu.  Mais ne vous laissez pas assombrir par votre passé.  Aujourd’hui est un nouveau jour et vous êtes sur la route du succès et du bonheur. Continuez.

Bonne journée.