mardi 31 juillet 2018

Mardi, le 31 juillet 2018


L’arrogance se traduit par des manières hautaines, dédaigneuses, blessantes, offensantes. C’est une forme d’insolence. L’arrogant s’attribue la supériorité sur les autres. L’arrogance est de tous les défauts celui qu’on supporte le moins bien. Elle provoque plus d’exaspération que le mépris car celui-ci peut s’exprimer par le silence ou le regard.  L’arrogance blesse l’amour propre de tout le monde et se manifeste par un ton et un langage autoritaire des plus désagréable. Elle est toujours mal reçue. Et c’est de Jacques Laurin.

Personne d’entre nous n’aime avoir à faire à un arrogant. L’arrogant est méprisant, hautain, écrasant. Il fait le vide autour de lui. Et le pire, c’est que l’arrogant s’aperçoit difficilement de son défaut.  Dans la vie, il y a toutes sortes de monde. Il faut apprécier les uns et apprendre à vivre avec les autres.

Bonne journée.

lundi 30 juillet 2018

Lundi, le 30 juillet 2018


Voici ce que nous dit Jacques Laurin sur le réconfort. Réconforter, c’est soutenir moralement. C’est donner le courage, l’énergie nécessaire à quelqu’un pour supporter une épreuve ou combattre l’adversité en lui fournissant des raisons d’espérer.

La meilleure façon de réconforter quelqu’un, c’est de l’écouter avec tendresse, avec bonté. Si vous sentez qu’il a besoin d’affection, vous pouvez lui en apporter des signes. Il est bien important d’éviter de faire la morale à quelqu’un qui a besoin de réconfort en tenant des propos désobligeants comme « arrête de te plaindre, il y en a des pires que toi. »

Parfois être avec vaut mieux que de trop parler. Si quelqu’un a besoin de conseils, on peut lui en donner. Mais ça se sent si quelqu’un ne veut qu’être écouté. Quand on a eu besoin de réconfort et qu’on en a eu, quand on a senti le réconfort de son Dieu, on peut devenir un témoin de ce réconfort.  Des fois des gens ont besoin de sentir qu’on va les porter dans la prière.

Bonne journée.

vendredi 27 juillet 2018

Vendredi, le 27 juillet 2018


On a besoin de patience avec tout le monde mais particulièrement avec soi-même. Et c’est de saint François de Sales et c’est normal qu’il en soit ainsi car on ne vit jamais 24 heures avec d’autres personnes alors que nous vivons toujours avec nous-mêmes.

Il nous arrive de croire les autres plus heureux que nous-mêmes car nous sommes les seuls à connaître nos bibittes, nos limites personnelles qui nous font souffrir. On ne sait pas si les autres ont ou n’ont pas fait de progrès sur les chemins de la sainteté mais on sait que nous, nous ne sommes guère mieux à la fin de nos jours que dans nos jeunes années.  Et pire encore, nous avons perdu notre enthousiasme et notre naïveté.

Oui on a besoin de patience avec tout le monde mais particulièrement avec soi-même.  D’une chance qu’on sait qu’on est sauvé d’abord par l’amour gratuit de notre Dieu, autrement ce serait désespérant.

Nous qui vieillissons, ne perdons pas l’espérance car nos désirs de bonté, de générosité, sont toujours là malgré les faibles récoltes.

Bonne journée.

jeudi 26 juillet 2018

Jeudi, le 26 juillet 2018


Vous tous qui m’écoutez ce matin, je vous dis : C’est la fête de Sainte Anne. Pour beaucoup, ça ne vous dit rien, mais sachez qu’elle a été la grand-mère de Jésus. Sachez que nos ancêtres et peut-être même votre grand-mère a eu une grande dévotion envers elle.  Sachez que nous sommes redevables de nos grands-mères d’aujourd’hui qui sont parfois une aide précieuse pour les mamans d’aujourd’hui si occupées dans leur lourde tâche de femme au travail et d’éducatrice d’une famille.

Des grands-mères, c’est important non seulement dans la transmission de valeurs fortes et sûres mais pour plein de coups de main occasionnels.  Vous tous qui avez une dévotion envers les grands-mères merveilleuses que nous avons encore aujourd’hui, n’oublions pas celle que Jésus a eue, la Bonne Sainte Anne.

Bonne Sainte Anne, priez pour nous.

Bonne journée.

mercredi 25 juillet 2018

Mercredi, le 25 juillet 2018


Nous célébrons aujourd’hui la fête de Saint Jacques. Parmi les apôtres, il est l’un de ceux dont on parle le plus car il faisait, avec Pierre et Jean, le trio qui accompagnait Jésus dans les grands moments de sa vie. Ne soyons pas surpris si dans ce groupe certains ont eu une plus grande influence, il en est toujours ainsi dans un groupe d’employés, dans une équipe de hockey, dans une série de curés qui ont été au service d’une paroisse en 150 ans.

Jacques a été le témoin privilégié de la Transfiguration et de l’agonie de Jésus. Il a été le premier vers l’an 44 à payer du prix de sa vie sa mission d’apôtre de Jésus. Nous tous comme chrétiens, ne demandons pas d’être des Jacques, des Pierre, des Jean, mais soyons d’humbles disciples du Christ avec les talents que nous avons. Il y a les saints dont on nous parle mais les inconnus sont aussi beaux et aussi grands.

Bonne journée.

mardi 24 juillet 2018

Mardi, le 24 juillet 2018


Valbry Radot nous dit : C’est dans les petites choses que se mesure un grand amour; en faire de grandes, ce n’est pas difficile, on est porté vers elles. Mais les ordinaires, les fastidieuses, nécessitent un oubli de soi dont peu sont capables.

Vivre des rassemblements d’amitié envers les musulmans comme après le drame qu’ils ont vécu, c’est facile mais demain prendre le temps d’en intégrer un dans notre usine, c’est différent. Prendre le temps de nous apprivoiser les uns les autres, c’est plus long et plus difficile. Vérifier s’il nous arrive d’être intolérant et prendre les moyens pour ne jamais l’être, c’est plus difficile. Quand on entend parler d’intégrisme musulman qui commet des crimes, soyons assez intelligents pour ne pas faire de tous les musulmans des intégristes et des terroristes.

e long vivre ensemble demande de la tolérance, du respect, du travail de connaissance les uns des autres.  C’est dans les petites choses que se mesure un grand amour, en faire de grandes, ce n’est pas difficile, on est porté à les faire.

Bonne journée.

lundi 23 juillet 2018

Lundi, le 23 juillet 2018


Christine Ronsard nous dit : La sainteté est incarnée. La manière dont chaque saint perçoit l’amour de Dieu et y répond est marquée par son caractère et le contexte historique, géographique, social et familial qui est le sien.

Je viens de lire la vie de 333 saints et saintes et aucun d’eux ne me convient. Je viens de comprendre que la sainteté est unique à chacun parce que chacun de nous est unique.

C’est bien beau la sainteté du Curé d’Ars mais je ne suis pas le curé d’Ars. Oui nous pouvons tous et toutes devenir des saints et des saintes.  Ne cherchez pas de modèle, laissez-vous aimer pour ce que vous êtes et répondez à l’amour avec le cœur et les talents que vous avez.

La sainteté est incarnée.  La manière dont chaque saint perçoit l’amour de Dieu et y répond est marquée par son caractère et le contexte historique, géographique, social et familial qui est le sien.

Bonne journée.

vendredi 20 juillet 2018

Vendredi, le 20 juillet 2018


Frère Roger de Taizé nous dit : Dieu nous accompagne jusque dans nos insondables solitudes.

Ça m’a fait du bien lorsque j’ai lu cette phrase. Elle tombait pile parce qu’à ce moment, je me sentais désœuvré, une journée sans rencontrer de mes frères prêtres, deux journées sans sentir que des gens pouvaient avoir besoin de moi.  J’ai été heureux de lire que Dieu nous accompagne jusque dans nos solitudes.

Ce qu’on exprime pour les autres, c’est important de le vivre lorsque la réalité nous attrape. Et soyez sûrs que ce dont nous parlons, nous avons nous aussi à le vivre, que ce soit le temps de la solitude, le temps du pardon, le temps de l’angoisse, le temps de la somnolence, le temps de la tiédeur.

Le prêtre, c’est un homme comme les autres. Rien de ce qui est humain ne lui est étranger. Et l’évangile que nous prêchons, c’est d’abord à nous que nous le prêchons.

Bonne journée.

jeudi 19 juillet 2018

Jeudi, le 19 juillet 2018


Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui mon joug est facile à porter et mon fardeau léger.

Je vois des malades d’une sérénité extraordinaire. Je me demande parfois où ils trouvent leur courage et la plupart du temps, ce sont de fidèles disciples du Christ qui trouvent leur courage dans la prière. Celui qui est la douceur et l’humilité, celui qui a connu les pires souffrances, c’est Jésus, et c’est toujours avec un cœur accueillant et compréhensif qu’il peut nous écouter dans nos souffrances.  Et en lui et par lui, notre joug devient comme le sien, facile à porter, et notre fardeau léger.

Bonne journée.

mercredi 18 juillet 2018

Mercredi, le 18 juillet 2018


En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange, ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.  Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.

Je n’ai pas honte de le dire, ce que  j’ai appris de mieux dans ma vie, je l’ai appris dans le cinquième évangile écrit dans le cœur des petits.  Les gens s’imaginent que nous avons tout appris dans les livres alors que l’essentiel, nous l’avons lu dans le cœur de nos fidèles, surtout les tout-petits.

Ça arrive souvent que des gens me disent : Où avez-vous trouvé tout cela? Et ils sont surpris lorsque je leur dis que j’ai appris cela des fidèles que je rencontre.  Trop de gens oublient que nous avons besoin de témoins et qu’eux le sont autant pour nous que nous devons l’être pour eux.

Merci à vous tous, gens qui vous imaginez en connaître si peu des évangiles et qui pourtant en témoignez autant.

Bonne journée.

mardi 17 juillet 2018

Mardi, le 17 juillet 2018


Les seuls courants de piété populaire au Québec, ce sont les fêtes de Saint Joseph, de la Sainte Vierge, les 15 août, 8 décembre et la fête de Sainte Anne, dont nous célébrons la neuvaine à partir d’aujourd’hui.

Je trouve triste que nous les prêtres nous oublions parfois de cultiver cette forme de piété populaire qui a donné de bons résultats dans le passé.  Je suis toujours émerveillé lorsque des enfants viennent pour préparer les funérailles de leur mère ou grand-mère et qu’ils me parlent de la grande dévotion de leur aïeule envers Sainte Anne, celle qui recevait toutes les intentions de prières de ces femmes qui en avaient eu gros parfois sur le cœur.

Si certains parmi vous ont le goût d’aller faire un tour à Sainte-Anne-de-Beaupré ces jours-ci, ne manquez pas d’y aller. Si d’autres veulent encore faire mieux, participez à toutes les messes de la neuvaine, ce serait merveilleux.  À travers ces dévotions à la Vierge et à Saint Joseph et Sainte Anne, on peut écouter l’évangile de Jésus-Christ et son message toujours actuel pour aujourd’hui.

Bonne neuvaine.

lundi 16 juillet 2018

Lundi, le 16 juillet 2018

En ce temps-là, Jésus disait à ses apôtres : Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre. Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive. Oui je suis venu séparer l’homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère. On aura pour ennemis les gens de sa propre maison.

Quelqu’un avec qui je parlais dernièrement me disait : il y a plein de contradictions dans la Bible. On ne sait pas ce que Dieu veut vraiment nous dire dans toutes ses paroles.

Et à première vue, il a bien raison. Ici aujourd’hui, la paix dont nous parle Jésus, ce n’est pas la paix en renonçant à la vérité, en renonçant à suivre le Christ dans l’idéal de la vie qu’il nous propose.  Il y a la paix des lâches où l’on met tout sous le tapis, où l’on a peur de s’affirmer, la paix qui tolère la violence qui nous est faite.  Oui la paix du Christ passe par des déchirements. Heureux les persécutés pour la justice, le Royaume des cieux est à eux.  La paix des braves, oui; la paix des lâches, non.

Bonne journée.

vendredi 13 juillet 2018

Vendredi, le 13 juillet 2018


Kathleen Keating nous dit : Les scientifiques sont d’accord : les câlins agissent miraculeusement sur notre bien-être physique et notre équilibre affectif.

 Nous, de ma génération et surtout les hommes, nous n’avons pas appris à exprimer nos émotions. Nous n’avons pas appris à exprimer notre tendresse, notre affection.  Pour beaucoup d’entre nous, nous avons connu les embrassades du Jour de l’An et après cela, c’était presque fini. On nous a appris que nous les hommes, nous ne devions pas pleurer et j’entends encore aujourd’hui des hommes s’excuser parce qu’ils ont des émotions devant nous à la télévision.  Encore de nos jours, pour ma part, au moment d’offrir ou de recevoir un cadeau, je suis gêné d’exprimer ma joie par un bon câlin.

Les scientifiques sont d’accord : les câlins agissent miraculeusement sur notre bien-être physique et notre équilibre affectif.

Bonne journée.

jeudi 12 juillet 2018

Jeudi, le 12 juillet 2018


Benoît Lacroix nous dit : L’humanité rebondit toujours, elle est faite pour l’infini.

Êtes-vous émerveillés devant cette générosité exceptionnelle de l’humanité aux heures des grandes catastrophes?  Êtes-vous émerveillés par cette générosité exceptionnelle et de longue durée de cette mère monoparentale qui donne une belle et bonne éducation à ses enfants?

Ce sont les mauvaises nouvelles qui font la une dans tous les journaux, à la radio, à la TV, sur internet, mais que de beautés, de grandeur, passent trop souvent inaperçues.  Sommes-nous portés à remarquer plus ce que les gens font de mal plutôt que d’admirer ce qu’ils font de bien?

L’humanité rebondit toujours, elle est faite pour l’infini et il y a dans le cœur de tout homme, de toute femme, cet appel vers l’infini.

Bonne journée.

mercredi 11 juillet 2018

Mercredi, le 11 juillet 2018


Frédéric Lenoir nous dit : Le sens du sacré, l’impression d’être relié à quelque chose d’universel, de transcendant, l’homme peut aussi bien l’exprimer devant un visage d’enfant ou un coucher de soleil et j’ajouterai devant une fleur, un champ de blé, la beauté d’une musique, une générosité donnée ou reçue.  Le beau, le bien, le bon, le vrai, voilà quatre transcendantaux, c’est-à-dire des réalités qui nous élèvent jusqu’à l’infini, l’éternel, jusqu’à Dieu.

Il n’y a rien de profane, tout est sacré quand on sait bien le regarder, le remarquer.  Admirons tout ce qui est beau, admirons tout ce qui se fait de bien, sachons parfois féliciter celui qui le fait.  Mon Dieu que c’est bon, que c’est grand la bonté du cœur humain.  La vérité, même quand elle est difficile à dire, est source de joie pour l’intelligence et source de conversion du cœur.

Bonne journée.

mardi 10 juillet 2018

Mardi, le 10 juillet 2018


Frédéric Lenoir nous dit : Le vrai temple où se fait la rencontre de Dieu, c’est l’esprit et le cœur de l’être humain.

Je dis souvent : Le vrai temple de Dieu, c’est le cœur de chacun et chacune d’entre nous. Voilà pourquoi il est si nécessaire de prendre un peu de temps chaque jour pour descendre en notre cœur pour y rencontrer notre Dieu.  Si nous ne rencontrons pas notre Dieu dans notre église paroissiale en écoutant sa Parole et en partageant son pain de vie et si en plus nous ne le rencontrons pas dans une prière intime et personnelle, nous deviendrons vite des païens.

Quand des gens me disent qu’ils ne pratiquent pas le culte mais qu’ils prient un peu soir et matin, je ne désespère pas.  Avez-vous prié ce matin? Si oui, tant mieux.  Si non, dites à Dieu dès maintenant que vous l’aimez et dites-lui merci d’avoir choisi votre cœur comme sa plus belle demeure.

Bonne journée.

lundi 9 juillet 2018

Lundi, le 9 juillet 2018


François Varillon nous dit : Tout de nous ressuscite, sauf ce qui est en deçà de l’amour. La vie éternelle est la permanence éternelle, spiritualisée, divinisée de tout l’homme et de tout l’univers.  Tout de nous et tout de l’univers est inscrit dans le mystère pascal. Voilà ce que nous chantons parfois et que j’aime tant : « Pâques printemps de Dieu, Pâques printemps du monde, Pâques printemps du cœur, Pâques de Jésus-Christ. »

Ce chant, je l’aime parfois dans un chant de funérailles, je l’aime pendant le temps pascal, je l’aime en tout temps parce que la pâque est présente à toute heure de notre vie et à chaque parcelle de l’univers.  « Pâques printemps de Dieu, Pâques printemps du monde, Pâques printemps du cœur, Pâques de Jésus-Christ. »

Bonne journée.

vendredi 6 juillet 2018

Vendredi, le 6 juillet 2018

Frère Roger de Taizé nous dit : À chacun Dieu dit : Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix pour moi et je t’aime.

Oui Dieu ne peut que donner son amour. Il y a là tout l’Évangile qu’on dit la Bonne Nouvelle et pourtant cette parole de Dieu, elle est de l’Ancien Testament.  Cette parole de Dieu, elle est parmi la douzaine qui a pris racine dans mon cœur et qui me permet de tenir le coup aux heures difficiles.

Il est bien important que nous ayons quelques pépites de cet or précieux pour passer à travers les difficultés de la vie.  Heureux ceux et celles qui sont capables de lire l’Évangile qu’ils ont écrit en lettres sacrées dans leur cœur.


Bonne journée.

jeudi 5 juillet 2018

Jeudi, le 5 juillet 2018


Bernadette Mélois nous dit : La croissance discrète, impalpable, mais sûre, d’une humble graine enfouie dans la terre, n’est-elle pas une formidable leçon de patience et d’espoir au-delà des apparences?

Le petit jardinier que je suis vit sa plus grande inquiétude entre le jour où j’ai semé et le jour où la graine apparaît. Entre les deux, je ne peux rien faire si ce n’est d’espérer et d’être patient.  Par la suite, il me semble que je peux aider à la croissance.

Dans la vie, il nous faut apprendre à être patient et à donner au temps le temps de faire son œuvre.  Et ce sont les parents qui attendent avec impatience que leurs enfants volent de leurs propres ailes.  Et ce sont les profs qui espèrent que certains de leurs élèves mettent la main et surtout leur intelligence et leur cœur à leur réussite.

Bonne journée.

mercredi 4 juillet 2018

Mercredi, le 4 juillet 2018


Heureux ceux et celles qui ont faim et soif de la justice.  Notre désir de Dieu n’est rien à côté du désir que Dieu a de nous.  Il nous aime et nous désire infiniment plus que nous ne pouvons le désirer et l’aimer.  Si notre désir peut connaître des hauts et des bas, le désir que Dieu a de nous aimer ne pourra jamais diminuer ni s’éteindre.  Dieu voudra toujours, quelles que soient nos infidélités et nos tiédeurs, nous aimer, se donner à nous, nous sauver.

Et c’est ce désir de Dieu qui pourra réveiller et stimuler le nôtre. Il s’agit d’y croire, de nous offrir sans jamais nous laisser décourager par notre misère.  Croire que Dieu veut nous épouser malgré notre laideur et tout simplement le laisser faire sans nous occuper de nous-mêmes.  C’est lui qui, de son regard, nous rend dignes et nous revêtira de beauté.

Laissons-nous regarder et aimer et le reste viendra par surcroît.  Et c’est de Jacques Philippe dans « Le bonheur où on ne l’attend pas, page 115)

Bonne journée.

mardi 3 juillet 2018

Mardi, le 3 juillet 2018


L’injustice la plus profonde qui parcourt l’histoire humaine, c’est que Dieu ne soit pas aimé autant qu’il le devrait, qu’il soit si oublié, si délaissé.  Que l’homme soit si peu reconnaissant envers son Créateur et son Sauveur. Que les invités aux noces trouvent mille excuses pour ne pas répondre à l’appel qui leur est adressé.

La méconnaissance de l’amour et de la miséricorde divine est la plus grande injustice qui soit. Et c’est ce qui se trouve à la racine de toutes les autres injustices. Si l’homme est parfois si dur envers son prochain, c’est parce qu’il ne connaît pas et qu’il n’aime pas Dieu.

La faim et la soif de la justice, dans ce qu’elles ont de plus profond, c’est la souffrance que Dieu ne soit pas aimé.  Ce qui peine le plus les amis de Dieu, ce ne sont pas leurs malheurs personnels mais le fait que Dieu ne soit pas aimé.

Voilà ce cœur qui a tant aimé les hommes et qui est si peu aimé.  Et c’est de Jacques Philippe.  (Le bonheur on ne l’attend pas, pages 116-117)

Bonne journée.

lundi 2 juillet 2018

Lundi, le 2 juillet 2018


J’entendais dernièrement une grande comédienne nous dire; Je suis moins occupée mais aussi moins préoccupée.  Et c’est ça la beauté de vieillir. On a moins besoin de se préoccuper du travail pour gagner sa vie. Ce qu’on fait, on peut le faire dans un bénévolat généreux.

Heureux, heureuses ceux et celles qui ont assez d’argent pour satisfaire leurs besoins essentiels et même parfois pour en donner. Heureux ceux et celles qui savent qu’il y a un temps pour ne plus accumuler.  Heureux ceux et celles qui ne s’ennuient pas à l’âge de la retraite. Il y a tellement de bonnes causes qui sollicitent nos engagements.

Quelle grâce de ne plus avoir à travailler pour subvenir à nos besoins.  Vous tous qui êtes moins occupés, puissiez-vous avoir la grâce d’être moins préoccupés.

Bonne journée.