Vendredi, le 30 juillet 2021

Voici ce que j’ai lu et qui me fait réfléchir comme prêtre. Le plus beau des tabernacles, l’ostensoir le plus éclatant, la lampe la plus lumineuse, le temple le plus majestueux, c’est le saint prêtre. Mettez un prêtre tiède dans une basilique, personne ne désirera le rencontrer. Mettez un saint prêtre dans une pauvre chapelle isolée, tous chercheront à le voir. Et ce fut écrit par le Père Chevrier et ça s’est vérifié en la personne du Curé d’Ars. Ce qui nous fait défaut le plus par les temps qui courent, c’est le manque de saints prêtres. Qu’il y en ait deux ou trois au Québec et la foi serait relancée. Seigneur, donne-nous de bons et saints prêtres. Bonne journée.

Jeudi, le 29 juillet 2021

Généralement ici comme ailleurs, nos chrétiens se plaignent de la longueur de la messe. C’est trop long et fatiguant. On est pressé par tant de choses à faire. La messe du Padre Pio stigmatisé durait trois heures et demie et pourtant, elle attirait des foules avec parfois à leur tête, des évêques, des cardinaux, se pressant tous autour de l’autel pour contempler de près la figure du célébrant. On voit à travers lui, disait-on, le Christ crucifié et sacrifié sur l’autel. Notre foi s’en fortifie, notre regret de nos fautes devient plus sincère et profond et notre amour s’accroît. Des pèlerins d’Europe, d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et de la lointaine Australie accouraient ainsi dans une petite ville du sud de l’Italie pour contempler Jésus lui-même se sacrifiant sur l’autel. Et c’est signé François-Xavier Thuan.

Mercredi, le 28 juillet 2021

Il faut toujours prendre le temps de donner à autrui car Dieu n’a pas d’autres mains que celles des humains. J’ai bien aimé ce chant d’autrefois de John Littleton : « Vous êtes le corps du Chris, vous êtes le cœur du Christ, vous êtes les mains du Christ, alors qu’avez-vous fait de lui? » J’ai eu faim et tu m’as donné à manger, j’ai eu soif et tu m’as donné à boire. Tout ce que tu fais aux plus petits d’entre les miens, c’est à moi que tu le fais. À un riche américain qui disait à Mère Teresa soignant des mourants en décomposition : « Ce que vous faites-là, je ne le ferais pas pour un million », et elle de répondre : « Moi aussi. » Elle le faisait parce qu’elle savait que Dieu passait par ses mains, parce qu’elle savait qu’elle rejoignait Dieu dans ce pauvre mourant. Bonne journée.

Mardi, le 27 juillet 2021

Il ne faut jamais acheter à bon marché ce dont on n’a pas besoin. Si l’endettement est devenu un mal dangereux, c’est que la publicité veut nous vendre n’importe quoi, elle suscite plein de besoins inutiles. Je n’en reviens pas de voir comment la publicité réussit à nous faire dépenser de façon complètement abusive. Le problème de notre monde, ce n’est pas notre incapacité de produire assez, c’est notre incapacité de partager avec d’autres ce dont on n’a pas besoin. Des biens, nous en avons pour tous mais le malheur c’est que certains en ont trop alors que d’autres en manquent. Si nous vivions un style de vie de simplicité volontaire, si tous ceux et toutes celles qui en sont capables acceptaient de travailler, le tour en serait joué et plus personne ne souffrirait de la faim ou du manque d’habillement. Bonne journée.

Lundi, le 26 juillet 2021

À chaque fois que Dieu donne un talent, il marque un devoir. Pourriez-vous faire l’inventaire de vos talents et vous demander quel usage vous en faites? Je n’en reviens pas de voir des gens avec une belle voix sans avoir fait partie d’une chorale. Je connais des gens qui ont réussi en affaires et qui oublient d’ouvrir larges leurs deux mains. Quand on a un talent d’organisateur, de leader, de responsable, il faut songer au moins à être conseiller municipal, peut-être maire ou député. Une lumière ne doit jamais être cachée mais elle doit être mise sur le candélabre afin qu’elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Vous avez des talents… Sont-ils au service de votre famille ou de votre milieu? Tant mieux. Bonne journée.

Vendredi, le 23 juillet 2021

Ce que nous croyons de Dieu affecte notre façon de vivre. Si je crois que Dieu est un distributeur automatique, je lui en voudrai de ne pas exaucer mes demandes. S’il est une force cosmique, j’essaierai de capter ses énergies par toutes sortes de tarots. S’il est un Jupiter tout puissant, j’aimerais qu’il règle tous mes problèmes. S’il est un gendarme qui m’a toujours à l’œil, je me débrouillerai pour lui échapper ou pour me mettre en règle avec lui. Mais s’il est un Père miséricordieux, lent à la colère et plein de bonté, je l’aimerai, j’aurai peur de lui faire de la peine, j’aurai la conduite d’un fils aimant, d’une fille aimante. La frousse de Dieu conduit à la fuite, à la révolte, à la démission. L’amour de Dieu qu’on appelle parfois dans la Bible la crainte de Dieu pousse à la délicatesse du cœur, à la disponibilité, à la mission. (Extraits de Paraboles d’un curé de campagne) Bonne journée.

Jeudi, le 22 juillet 2021

Voici ce que j’ai lu pour vous dans Parabole d’un curé de campagne. Quoique tu fasses pour ouvrir ton pot de gouache, ce sera toujours de la gouache que tu trouveras. Il en est de même de Dieu. Si tu parles à Dieu avec amour et douceur, Dieu t’aime. Si tu cries après Dieu… Pourquoi la faim, la guerre? Pourquoi ce qui m’arrive? Dieu t’aime. Si tu blasphèmes, te moques de Dieu ou le laisses tomber, Dieu t’aime. Si tu nies son existence, si tu le refuses dans ta vie, si tu le cloues sur la Croix, Dieu ne cesse de t’aimer. Quoique tu fasses, Dieu t’aime. Comme le bon berger qui ne cesse de chercher sa brebis perdue jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée, Dieu m’aime. Il m’a créé unique. L’amour de Dieu est un amour inconditionnel. Ça ressemble à du Saint Paul. Qui pourra me séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ? Quand on est aimé, on répond à l’amour par l’amour. Bonne journée.

Mercredi, le 21 juillet 2021

La paix est l’une de nos plus grandes aspirations. Comme on est bien lorsqu’une guerre se termine et que la paix revient dans un pays déchiré. Quelle joie quand on se réconcilie vraiment après une dispute. Quel calme lorsqu’on arrête de se faire mal. Écoutons-nous parler : Je voudrais vivre en paix, je voudrais un peu de paix. La paix, on la retrouve toujours après une période de deuil lorsqu’on a fini d’en vouloir aux autres, de s’en vouloir, d’en vouloir à Dieu. La paix, on la retrouve lorsque notre cœur est débarrassé d’idées de vengeance, de rancœurs inutiles. La paix ne cohabite jamais avec la haine, la jalousie. Il faut faire des nettoyages en soi pour que la paix nous habite en permanence. Bonne journée.

Mardi, le 20 juillet 2021

Dieu entre peut-être plus facilement dans des âmes ravagées par les sens que dans des âmes barricadées dans leurs vertus. Cette phrase de Gérard Morin ressemble pas mal à celle de Jésus. Les prostituées arriveront avant vous dans le Royaume de Dieu. Jésus a été à l’aise avec Matthieu, avec la Samaritaine, avec Zachée, avec la femme adultère. Il a été moins à l’aise avec les soi-disant parfaits, les pharisiens. Il a même eu des mots très durs à leur égard : sépulcres blanchis, engeance de vipères. Je suis parfois écartelé entre la fidélité à mon église et à ses exigences et entre la fidélité à la miséricorde et à la tendresse de Dieu qui semble faire fi des lois qui écrasent les gens. Croyez-vous que Jésus-Christ aurait refusé à jamais la communion à la Samaritaine? Bonne journée.

Lundi, le 19 juillet 2021

Lundi, le 19 juillet 2021 Dieu est en nous, le ciel est en nous, le jardin de l’Éden est au plus profond de notre cœur, dans cette réalité qu’on appelle le « Soi ». Au cœur de nos tempêtes, de tous les appels de nos sens, il y a une voix à l’intérieur qui aimerait se faire entendre, c’est la voix de Dieu. Cette voix, elle est douce, légère, faible comme une voix d’enfant. Cette voix, nous devons apprendre à la reconnaître comme une maman à la maternité reconnaît de loin la voix de son bébé, comme ensuite elle entendra, la nuit, le moindre de ses appels. La voix de Dieu résonne en nous, pour cela il faut descendre de temps en temps en notre être profond. L’agneau, la brebis en nous reconnaît la voix du bon berger. La fiancée reconnaît son fiancé. Oui Dieu parle en nous mais pour cela, il faut lui prêter l’oreille de notre cœur profond. Bonne journée.

Vendredi, le 16 juillet 2021

Suite de notre réflexion sur notre loi concernant l’aide médicale à mourir. • Accepter l’aide médicale à mourir, c’est faire peu confiance à nos forces d’êtres humains de passer à travers les dernières difficultés de la vie alors que la plupart sont passés à travers tant d’autres difficultés tout au long de leur existence. • Accepter l’aide médicale à mourir, c’est croire que la médecine n’est pas capable de soulager nos souffrances. • Accepter l’aide médicale à mourir, c’est croire que nos frères et sœurs en humanité sont incapables de nous aider à faire ce dernier passage de notre vie. • Accepter l’aide médicale à mourir, c’est oublier cette immense solidarité pour sauver la vie de mineurs enfermés sous terre, c’est oublier la générosité de milliers d’êtres humains à la recherche d’un enfant perdu, c’est oublier notre générosité lors de grandes catastrophes. • Il y a trop de grandeur dans le cœur des humains, trop de travail de l’intelligence sur le plan médical pour nous permettre des raccourcis concernant ce combat pour la vie. Et le raccourci d’aujourd’hui ne peut être que le prélude à d’autres à venir. Bonne journée.

Jeudi, le 15 juillet 2021

Suite de notre réflexion commencée mercredi sur notre loi concernant l’aide médicale à mourir. Certains évêques de l’Ouest ont décidé de refuser les sacrements et la célébration de funérailles chrétiennes à ceux et celles qui ont choisi l’aide médicale à mourir. Chez-nous au Québec, je ne crois pas que des évêques québécois pourraient prendre une telle décision, mais respecter la décision de conscience suppose qu’on espère que cette décision n’a pas été prise à la légère. Le « tout le monde le fait, fais-le donc » n’est pas une réflexion sérieuse. On ne peut pas prendre une telle décision comme s’il s’agissait de prendre une pilule pour le mal de tête. N’oublions pas aussi que des médecins, eux aussi, dans leur âme et conscience, s’opposent à cette loi et refusent d’intervenir pour donner la piqure donnant la mort. Il y a de nombreuses façons d’aider les malades en fin de vie et sujets à de grandes souffrances et ce, du côté de la médecine elle-même, du côté des soins spirituels et du côté de la tendresse des membres des familles concernées et des membres de nos communautés chrétiennes. Suite et fin demain. Bonne journée.

Mercredi, le 14 juillet 2021

Voici quelques réflexions sur l’aide médicale à mourir. Elles ne sont pas là comme un absolu mais elles peuvent nous aider à prendre une décision plus éclairée concernant notre fin de vie. C’est une répétition de mai 2018. L’aide médicale à mourir, c’est une belle formule pour faire entrer doucement dans nos mœurs le suicide assisté ou l’euthanasie. La loi a à peine cinq ans d’existence et on trouve que les balises de départ ne tiennent plus. Il faut savoir que le légal et le moral ne sont pas toujours de même nature. Chacun et chacune de nous, en sa conscience priante, doit réfléchir sur cette loi. Le Québec nous dit : « Intervenir médicalement pour enlever la vie à quelqu’un dans des circonstances précises prévues par la loi n’est plus un acte criminel ». Mais pour nous, dans notre âme et conscience, qui désirons accomplir ce qu’on croit que Dieu nous demande concernant la fin de vie, est-ce que notre conscience éclairée et priante accepte ce choix? Même si la plupart des prêtres acceptent de célébrer l’onction des malades et le service religieux des personnes qui ont choisi l’aide médicale à mourir, ça ne veut pas dire que tous ces prêtres-là, dans leur âme et conscience, sont d’accord avec ce choix que plusieurs de nos chrétiens désirent pour leur fin de vie. N’oubliez pas la suite demain, jeudi le 15 juillet. Bonne journée.

Mardi, le 13 juillet 2021

N’oublions pas que les efforts en faveur de la vie pour sa durée et sa qualité sont plus forts que nos idées d’euthanasie et de suicide assisté présentés comme un soin de vie. Bien sûr qu’il y a des maladies incurables de nos jours, bien sûr qu’il y a des souffrances impossibles à supporter, mais la pénicilline et tous nos remèdes pour soulager la douleur n’auraient pas été trouvés si nous avions pris comme remède à ces réalités l’euthanasie et le suicide assisté. Nos souffrances physiques et morales, nous avons besoin de la médecine pour nous aider à les vivre. Nous avons besoin de la tendresse et de la bonté des autres pour les supporter. Nous avons besoin de savoir que le Christ n’est pas venu abolir la souffrance mais il en a fait un moyen de salut pour chacun et chacune de nos. J’achève en ma chair ce qui manque à la passion du Christ pour sauver le monde. La souffrance est école de force, de courage, d’acceptation de nos limites et de travail incessant pour nous en libérer par la recherche médicale et notre bonté les uns envers les autres. Bonne journée.

Lundi, le 12 juillet 2021

Je vais reprendre sur trois jours le thème de l’aide médicale à mourir à partir de mercredi. C’est un thème dont j’ai parlé sur les ondes il y a trois ans, mais je voudrais vous dire que c’est extraordinaire ce qui a été fait pour sauver des millions de vies, même s’il y a eu plus de trois millions de vie fauchées par ce virus. On aurait pu dire que ce virus va faire une sélection naturelle entre les fragiles est les plus forts et nous aurions pu ne rien faire pour le vaincre en attendant qu’il disparaisse de lui-même. Mais quel effort au service de la vie à partir des consignes des masques, de la distanciation, du lavage des mains, de la part de tous les personnels de la santé, de tous les savants et chercheurs du vaccin qui arrivera à vaincre ce virus. Le seul côté négatif, c’est que ce vaccin n’a pas été offert en même temps aux pays riches et aux pays moins nantis. Quels efforts merveilleux ne nous sommes pas donnés pour nous rendre moins difficile ce temps de pandémie. Oui on est capable de beaucoup pour le service de la vie. Bonne journée.

Vendredi, le 9 juillet 2021

Benoît Lacroix, ce dominicain extraordinaire qui a vécu cent ans et qui avait encore la fougue et le verbe d’un homme d’âge mûr, nous dit : Vieillir devrait nous rendre en état de complies, c’est-à-dire en état d’abandon et d’action de grâces. Pour comprendre cette phrase, il faut savoir que les complies c’est la prière du soir de tous les prêtres, religieux, religieuses et de certains laïcs qui ont adopté cette prière. Être en état d’abandon et d’action de grâces, c’est être capable d’admettre qu’il y a plein de réalités qu’on ne peut plus faire et l’accepter. Être en état d’abandon, c’est accepter de ne plus conduire, accepter d’avoir besoin des autres mais c’est aussi et surtout être en état d’actions de grâces pour tout ce que la vie nous a apporté et aussi et surtout pour cette grâce de la foi qui nous permet de croire que le meilleur est à venir. Bonne journée.

Jeudi, le 8 juillet 2021

Gabriel Nissim nous dit : Il y a beaucoup de façons de dire « Je t’aime, tu comptes pour moi. » Et quand on dit cela à quelqu’un, on lui offre une vraie nourriture. Jésus nous dit : L’homme ne vit pas seulement de pain. Nous avons encore plus besoin d’être aimé, d’être considéré, d’être apprécié que de pain. Plein de femmes aimeraient mieux plus d’affection, de tendresse, de reconnaissance, que de caviar. Je n’ai jamais rencontré de femmes qui m’ont dit : Mon mari me dit trop souvent qu’il m’aime et trop souvent que je compte beaucoup pour lui. Un proverbe nous dit : Un compliment coûte moins cher que l’électricité mais il apporte plus de lumière et de chaleur. Mon Dieu qu’on a de la misère à dire « Je t’aime, je t’apprécie ». Il en est ainsi de moi-même, je le dis souvent dans des lettres et des cartes d’amitié mais pas souvent en paroles. Bonne journée.

Mercredi, le 7 juillet 2021

Bertrand Picard nous dit : Mon Dieu, tu as créé un monde avec du brouillard, mais tu peux toujours nous aider à monter plus haut pour retrouver le soleil. Monter plus haut pour retrouver le soleil, on le fait par avion en s’élevant au-dessus des nuages. On peut le faire sur le plan spirituel en priant en élevant nos mains vers le ciel mais dans le brouillard, je peux prier aussi les mains jointes sur le cœur, car au plus profond de l’océan de mon cœur, il n’y a plus de turbulence mais la paix profonde dans la rencontre de mon Dieu. Mon Dieu, il réside dans les hauteurs mais aussi dans la profondeur de mon cœur. Bonne journée.

Mardi, le 6 juillet 2021

Gérard Chaput nous dit : Faire fleurir la miséricorde est notre identité chrétienne. Le Dieu de Jésus-Christ nous demande d’être les ambassadeurs de sa miséricorde. Je n’en reviens pas de voir comment le pape François revient souvent sur ce thème de la miséricorde, aussi souvent que sous le thème de notre bonté envers les pauvres. Il y a dans la messe des appels profonds à la miséricorde de Dieu et des appels à notre miséricorde envers nos frères et sœurs. Quand on se sait fragile nous-même, c’est plus facile d’être compréhensif, miséricordieux, rempli de tendresse envers les autres. Faire fleurir la miséricorde est notre identité chrétienne. Bonne journée.

Lundi, le 5 juillet 2021

Mieux vaut un franc reproche qu’un amour clandestin. Un ami n’est pas nécessairement celui ou celle qui nous cache la vérité mais plutôt quelqu’un qui nous la dit avec délicatesse et bonté. C’est toujours difficile de faire un reproche car on ne sait jamais comment celui qui le reçoit va le prendre. Voilà pourquoi on aime mieux mettre ces réalités sous le tapis et se faire croire qu’un ami ne dit jamais rien qui puisse faire de la peine à son ami. Mieux vaut un franc reproche qu’un amour clandestin. Dans le couple, si on savait se dire à temps dans la tendresse et la douceur les points qui accrochent, il y aurait beaucoup moins de divorces. En médecine, la prévention a toujours meilleur goût. En amour c’est la même chose. Bonne journée.

Vendredi, le 2 juillet 2021

L’épicerie du ciel Je marchais sur le chemin de la vie, quand j’ai vu une enseigne : « Épicerie du Ciel ». Étonné, je jette un coup d’œil à l’intérieur et vois toute une armée d’anges. L’un d’eux m’a tendu un panier et m’a dit : « Bon magasinage, achetez avec soin. » Tout ce dont un chrétien a besoin était en vente. J’ai tout d’abord acheté un peu de patience. Puis l’amour était tout près sur l’étagère… un peu plus loin la compréhension. Je me suis pris une boîte ou deux de sagesse, quelques sacs de foi. Je n’ai pu manquer l’Esprit Saint, il était sur toutes les tablettes. J’ai aussi pris un peu de force et de courage pour continuer ma course. Puis, je me suis rappelé que j’avais besoin de grâce, et je n’ai pas oublié le salut. Il était gratuit. J’ai alors pensé que j’avais tout ce dont j’avais besoin. Je me suis dirigé vers la caisse pour régler mes achats. J’ai alors vu la prière et l’ai mise dans mon panier. La paix et la joie étaient juste là devant moi. J’ai demandé à l’ange combien je lui devais. Avec un beau sourire, il me dit : « Ami, Jésus a déjà tout payé, il y a longtemps! » Anonyme (traduit de l’anglais) – Le Messager de Saint-Antoine

Jeudi, le 1er juillet 2021

Je trouve ça beau cette phrase de Mère Teresa : Dieu a fait le monde suffisamment riche pour nourrir et vêtir tous les humains. Le monde sera surpeuplé quand nous oublierons de nous aimer. Et malheureusement, nous oublions de nous aimer. Trente pour cent de tout ce qui se produit de nourriture arrive aux poubelles. Trente pour cent de tous nos vêtements aboutissent au dépotoir alors que leur usage est encore bon. La Saint-Vincent-de-Paul n’arrive pas à donner tout ce qu’elle reçoit et cela n'est qu’une goutte d’eau dans cette dépense de nourriture et de vêtements. Le consumérisme est un des fléaux de notre planète et que dire de notre stupidité à produire des armes de guerre. Aux États-Unis, on s’entretue les uns les autres avec des armes et Trump croyait qu’il fallait ériger des murs aux frontières. Dieu a fait le monde suffisamment riche pour nourrir et vêtir tous les humains. Le monde sera surpeuplé quand nous oublierons de nous aimer. Bonne journée.