Vendredi, le 31 janvier 2020

Saint Alphonse de Liguori nous dit : Considère, nous dit Dieu, que j’ai été le premier à t’aimer, tu n’avais pas encore vu le jour, le monde lui-même n’existait pas et moi je t’aimais déjà.  Je t’aime du fait même que je suis.

Je trouve que ces paroles de saint Alphonse de Liguori vont bien avec celles qu’on retrouve dans la Bible. « Viens, tu comptes pour moi, tu as du prix à mes yeux et je t’aime. »  Et cette autre : « Une mère pourrait-elle oublier le fils de ses entrailles?  Moi, dit Dieu, je ne t’oublierai jamais. »

Et cette autre : « Même si tu passes à travers le feu, tu ne t’y brûleras pas, même si tu passes à travers les grandes eaux, tu ne t’y noieras pas. Tu es mon enfant bien-aimé et tu m’appartiens et je t’aime. »

Bonne journée.

Jeudi, le 30 janvier 2020

Un dénommé Jean Charles Thomas nous dit : Dieu prend son temps, car il a tout le temps devant lui.  Il n’exige rien avant que soit arrivé le moment opportun.

Combien de parents ont dû attendre avant que leurs enfants deviennent adultes responsables?  Il ne faut jamais désespérer.  L’école de la vie a été meilleure éducatrice dans les temps passés que l’école d’aujourd’hui mais avec le temps, nos adultes instruits vont beaucoup plus loin dans le succès de l’humanité.  On oublie qu’il y a un temps pour semer, ça ne sert à rien de vouloir semer les carottes en mai et planter les tomates avant le 15 juin.

Dieu prend son temps car il a le temps devant lui. Il n’exige rien avant que soit arrivé le moment opportun.  Mon Dieu que cela a pris du temps à l’arrivée des êtres humains. Nous sommes à la fin d’une longue lignée de la vie des plantes, des animaux.  Dieu n’est pas pressé, respectons son temps, sa nature.

Bonne journée.

Mercredi, le 29 janvier 2020

Teilhard de Chardin, ce grand philosophe et théologien disait : L’avenir appartient à ceux et celles qui donnent à la prochaine génération des raisons d’espérer.

Arrêtons de détruire avec toutes nos guerres.  Arrêtons de polluer notre mère la terre, laissons des valeurs fortes à nos enfants.  À certains jours, nous avons honte de l’héritage que nous sommes en train de laisser à nos enfants.  D’une chance qu’il y a encore des saints et des saintes qui sont en train de bâtir un monde, rêve qui peut être encore plus beau que celui dans lequel nous avons vécu.

Est-ce que moi je suis en train de laisser un monde meilleur à ceux et celles qui nous suivront?  À nous d’y réfléchir et de laisser la possibilité d’une espérance à nos suivants.

Bonne journée.

Mardi, le 28 janvier 2020

Gilbert Adam nous dit : Nous ne sommes jamais aussi libres que quand nous répondons oui à Dieu.

On s’imagine trop souvent que la liberté c’est la possibilité de faire n’importe quoi n’importe quand.  Ma liberté ne m’autorise jamais à déranger le père et la mère qui dorment au premier étage par ma musique trop forte au sous-sol.  Ma liberté finit quand celle de l’autre commence. Il y a la liberté individuelle et la liberté commune.  Je n’ai pas la liberté de conduire à 150 kilomètres à l’heure sur l’autoroute.  Le bien doit être fait, le mal doit être évité.  Ce n’est pas sûr que la liberté civile soit toujours acceptable à ma conscience.  Les lois sur l’avortement, sur l’aide médicale à mourir doivent passer par la moulure de ma conscience personnelle et par la distinction entre loi civile et loi morale.

Bonne journée.

Lundi, le 27 janvier 2020

Une certaine Dorothée avec un autre nom impossible à dire et à écrire nous dit : Tu peux regarder sereinement vers l’avenir, en dépit de tes moments difficiles.  Dieu est celui qui maîtrise parfaitement le vent et les tempêtes de la vie.

Et je n’en veux pour preuve que le Vendredi Saint de Jésus a débouché sur le matin de Pâques et c’est là le signe évident du Jésus marchant sur les flots, du Jésus dormant dans la barque et qui remet le calme sur la mer en disant aux apôtres : N’ayez pas peur, ayez confiance, c’est moi, je suis là.

Un chrétien c’est un quelqu’un qui croit que les matins de Pâques succéderont toujours aux Vendredis saints de la vie et à toutes les tempêtes que nous pouvons connaître dans nos vies.

Bonne journée.

Vendredi, le 24 janvier 2020

Une des béatitudes nous dit : Heureux les doux, ils obtiendront la terre en héritage. Et Christophe Boureux traduit cela lui en disant : La douceur est la seule méthode pour avoir la terre en héritage.  La paix permet à la terre d’engendrer les fils de Dieu.

Qui parmi nous ne s’imagine pas que ce sont les puissants, les forts, les orgueilleux qui bâtissent notre monde alors que trop souvent ils le détruisent. Petit train va loin.  On gagne plus de mouches avec une cuillérée de miel qu’avec un tonneau de vinaigre.  On gagne plus par la douceur que par les coups de poings intempestifs sur la table.

Ce ne sont pas les forts qui bâtissent la paix mais les doux.  Heureux les doux, ils hériteront de la terre en partage.

Bonne journée.

Jeudi, le 23 janvier 2020

Nous sommes dans la semaine de prière pour l’unité des chrétiens.  Bien sûr que nous serons unis un jour comme chrétiens quand nous aurons mieux connu et mieux aimé Jésus le Christ et quand nous aurons mieux médité et mieux compris nos livres saints, spécialement les évangiles et les écrits de saint Paul.

L’Église catholique vient de reconnaître l’apport précieux de Luther dans sa Réforme.  Nous sommes capables de prier de temps en temps ensemble, capables de reconnaître, nous les catholiques, que nous pouvons nous rencontrer dans des liturgies de la Parole qui peuvent être des vraies rencontres avec le Christ.  Nous nous unissons pour plein de projets communs en faveur des déshérités de la vie.  Nous avons ici des chrétiens de plusieurs dénominations différentes.  Comme nous, ils sont de bon priants et comme nous, engagés au service des plus démunis.  Il y a entre nous plus de points de convergence que de points de divergence.

Continuons de prier pour une union encore plus forte et découvrons de mieux en mieux ce qui nous unit et de mieux servir nos frères et sœurs.

Bonne journée.

Mercredi, le 22 janvier 2020

Le saint Frère André nous dit : Dans la prière on parle à Dieu comme on parle à un ami.  Notre grand problème c’est d’oublier qui est celui que l’on prie.  Et trop souvent notre prière est routine, bavardage sans connexion avec ce Dieu amoureux de chacun et chacune de nous.

Ce n’est pas de prière dont souffre notre monde. Ce n’est pas de manque de prière dont j’ai à m’accuser, mais j’ai à m’accuser de mon insignifiance, de mon manque d’amour envers ce Dieu dont j’oublie qui il est quand je m’adresse à lui.

On parle à Dieu comme on parle à un ami et moi je parle souvent à Dieu comme s’il n’était pas au bout de la ligne, comme s’il n’était pas dans mon cœur, comme s’il n’était pas celui qui m’a créé et qui m’a fait son enfant en Jésus le Christ.

Bonne journée.

Mardi, le 21 janvier 2020

Écoutons bien ce matin ce que nous dit un certain Philippe Cochinaud.  Seigneur, en toute humilité, je suis venu les mains vides car je suis ton cadeau. J’ai choisi de m’offrir à toi en te donnant qui je suis, avec mes failles et mes fragilités, mes dons et mes espérances.

Chacun et chacune de nous est un mélange de grandeur et de petitesse, de grâce et de péché.  Oui il y a en nous l’hérédité du péché de tous nos ancêtres mais il y a aussi en chacun et chacune de nous l’activité puissante du Christ ressuscité.  Voilà pourquoi nous pouvons offrir à Dieu ce que nous sommes, l’être humain fragile souvent immergé dans le péché, mais sauvé par la grâce de Jésus le Fils bien-aimé, mort et ressuscité pour chacune et chacun de nous.

Bonne journée.

Lundi, le 20 janvier 2020

Catherine Rambert nous dit : Il faut affirmer en douceur sa différence.  Il y a un espace pour chacun et une promesse de bonheur pour tout le monde.  Et c’est vrai pour la différence entre homme et femme et c’est vrai pour tous les corps de métiers que nous accomplissons.  Le cordonnier est aussi important que le médecin, l’infirmière aussi importante que la caissière à la caisse populaire.

Chacun de nos membres a sa place. La main n’est pas le pied mais pour que tout le corps soit en harmonie et en santé, il faut que chaque membre joue son rôle particulier.  Et quand la bouche a mal et ne peut se nourrir, tout le corps est menacé.

Il faut affirmer en douceur sa différence.  Il y a un espace pour chacun et une promesse de bonheur pour tout le monde.

Bonne journée.

Vendredi, le 17 janvier 2020

Voici ce que nous dit André Louf et je trouve ça beau à plein, il nous dit :

Le dernier fruit, le fruit le plus mûr d’une parole c’est finalement une prière.  Je ne sais pas si c’est parce que cette réalité de la vie, je la vis mieux maintenant, mais de plus en plus je dis comme le pape François : Priez pour moi, je vais prier pour vous.

Je rencontre des gens au cœur de grandes souffrances, je les écoute, mais en partant je leur donne la meilleure des paroles : Je vais vous porter dans la tendresse priante de mon Dieu.

Je n’ai plus de doute concernant les bienfaits de la prière car dans des moments difficiles, j’ai demandé à des gens de me porter dans la prière et je suis passé à travers des réalités qu’il m’aurait été impossible de passer si je ne m’étais pas senti porté par la prière de bons amis.

Bonne journée.

Jeudi, le 16 janvier 2020

Voici ce que nous dit Brian Doyon.

La vie est courte, aimez-la!  Vivez intensément et rappelez-vous :

Avant de parler, écoutez.

Avant d’écrire, pensez.

Avant de critiquer, regardez-vous.

Avant de frapper, calmez-vous.

Avant de prier, pardonnez.

Avant de dépenser, gagnez.

Avant de baisser les bras, essayez.

Avant de mourir, vivez.

Tous ces conseils sont beaux et bons.  Essayons d’en vivre un ou deux…

Bonne journée.

Mercredi, le 15 janvier 2020

Quand le pape François nous parle des chrétiens contagieux, il exprime ce que Philippe Cochinard exprime en ces termes :

C’est la manière dont nous vivons notre foi, c’est le bonheur que nous en retirons qui nous rend crédibles et qui nous permet de devenir contagieux pour les autres.

Un chrétien malheureux, ce n’est pas un véritable chrétien.  Nietzche avait raison de dire : Vos chrétiens, pour que je crois en eux, il faudrait qu’ils aient l’air sauvés.  Un chrétien du vendredi saint seulement, ce n’est pas un véritable chrétien. Un véritable chrétien, c’est un chrétien de Pâques et cette pâque, elle doit être à l’œuvre à cœur de jours.

C’est la manière dont nous vivons notre foi, c’est le bonheur que nous en retirons qui nous rend crédibles et nous permet de devenir contagieux pour les autres.

Bonne journée.

Mardi, le 14 janvier 2020

Voici une prière composée par la bienheureuse sœur Faustine Kowalska, polonaise.

Ô mon Dieu, lorsque je regarde les lendemains, la peur me prend. Mais pourquoi sonder le futur?  Pour moi, ce n’est que le moment présent qui est cher.  Car l’avenir peut ne pas s’établir dans mon âme.  Le temps passé n’est plus en mon pouvoir. Pour changer quelque chose, corriger ou ajouter, ni le sage ni les prophètes ne sont parvenus à le faire.  Donc, il faut remettre à Dieu ce que le passé et l’avenir contiennent.

Ô moment présent, tu m’appartiens tout entier. Je désire tirer profit de toi selon mes possibilités. Et bien que je sois petite et faible, vous me donnez la grâce de votre toute-puissance.  C’est donc par la confiance en votre miséricorde que j’avance dans la vie comme un petit enfant.  Et je vous offre chaque jour mon cœur brûlant d’amour pour votre plus grande gloire.

Bonne journée.

Lundi, le 13 janvier 2020

La compassion suppose que nous désapprenions cette dureté de cœur qui fait le procès des autres, que nous apprenions à être vulnérable à leurs souffrances et à leur désarroi, que nous entendions leurs appels à l’aide. Et c’est de Timothy Radcliffe.

Quand on prend conscience de la poutre qui est dans notre œil, on ne fait jamais le procès des autres.  Quand je sais que le ménage de mon trottoir n’est pas fait, je ne demande pas aux autres de faire le leur.  Quand nous nous sentons vulnérables, il nous est plus facile d’être des êtres de compassion.

Nul ne connaît rien à la vie s’il n’a déjà souffert.  Écouter les appels à l’aide même quand quelqu’un ne parle pas, c’est là le signe d’un cœur rempli de compassion.

Bonne journée.

Vendredi, le 10 janvier 2020

(suite du thème d’hier : Alors la paix viendra)

Si tu sais accepter qu’un autre te rende service,

Si tu partages ton pain et que tu sais y joindre un morceau de ton cœur,

Si tu crois qu’un pardon va plus loin qu’une vengeance,

Si tu sais chanter le bonheur des autres et danser leur allégresse,

Alors la paix viendra.

Si tu peux écouter l’être malheureux qui te fait perdre ton temps et lui garder ton sourire,

Si tu sais accepter la critique et en faire ton profit sans la renvoyer, sans te défendre,

Si tu sais accueillir et adopter un air différent,

Si tu refuses de battre la coulpe sur la poitrine des autres,

Alors la paix viendra.

Si pour toi l’autre est d’abord un frère, une sœur,

Si la colère est pour toi une faiblesse, non une preuve de force,

Si tu préfères être lésé que de faire tort à quelqu’un-e,

Si tu refuses qu’après toi ce soit le déluge,

Alors la paix viendra.

Et c’est de Pierre Guilbert.

Bonne journée.

Jeudi, le 9 janvier 2020

Sur une base de deux jours, voici quelques mots de réflexion de Pierre Guilbert. Écoutez bien.

Si tu crois qu’un sourire est plus fort qu’une arme,

Si tu crois à la puissance d’une main offerte,

Si tu crois que ce qui rassemble les hommes et les femmes est plus fort que ce qui les divise,

Si tu crois qu’être différent est une richesse et non pas un danger,

alors la paix viendra.

Si tu sais regarder l’autre avec un brin d’humour,

Si tu préfères l’espérance au soupçon,

Si tu estimes que c’est à toi de faire le premier pas plutôt qu’à l’autre,

Si le regard d’un enfant parvient encore à désarmer ton cœur,

Alors la paix viendra.

Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin, de ta voisine,

Si l’injustice qui frappe les autres te révolte autant que celle que tu subis,

Si l’étranger est un frère, une sœur qui t’est proposé-e,

Si tu sais donner gratuitement un peu de ton temps par amour,

Alors la paix viendra.

(Suite demain)

Bonne journée.

Mercredi, le 8 janvier 2020

 Voici ce qu’écrit André Beauchamp sur la prière.

Il me semble que la prière c’est d’activer son cœur avant de faire marcher ses lèvres. J’ai trop parlé, j’ai trop demandé dans mes prières d’autrefois.  Trente ans de bruit à m’écouter, à me prétendre le maître de tout, à contester tout un côté de la religion qu’on m’avait donnée. J’ai failli jeter le bébé avec l’eau du bain.

J’apprends à être moins bavard et plus écoutant, à être moins pressé et plus détendu, à être moins demandant et plus remerciant.  J’ai un peu oublié les prières d’autrefois.  J’essaie de passer des lèvres au cœur.

Vous tous et toutes à qui on a mal appris à prier, vous tous qui avez été trente à quarante ans sans prier, puissiez-vous maintenant reprendre le goût d’un vrai contact avec le vrai Dieu.

Bonne journée.

Mardi, le 7 janvier 2020

Voici la pensée de Maurice Zendel en quelques lignes.

Être disciples de Jésus, c’est vouloir, avec lui, convertir notre regard et notre cœur pour passer :

d’un Dieu solitaire à un Dieu trinité de personnes qui se donnent,

d’un Dieu dominateur à un Dieu humble,

d’un Dieu tout puissant à un Dieu vulnérable,

d’un Dieu fort à un Dieu désarmé,

d’un Dieu impassible à un Dieu qui souffre pour ceux qu’il aime,

d’un Dieu qui nous écrase à un Dieu qui nous respecte et nous élève à ses yeux,

d’un Dieu qui juge et qui punit à un Dieu qui ne peut que pardonner,

d’un Dieu lointain et absent à un Dieu présent à notre cœur,

d’un Dieu qui possède l’univers à un Dieu qui se dépossède et se donne,

d’un Dieu que l’on prie à un Dieu qui nous prie,

d’un Dieu dont on attend tout à un Dieu qui espère en nous,

d’un Dieu qui contraint notre liberté à un Dieu qui nous aide à devenir libre,

d’un Dieu sur qui nous comptons à un Dieu qui compte sur nous pour continuer la création.

Bonne journée.

Lundi, le 6 janvier 2020

La fête des Rois n’est plus une fête chômée, elle est remise au dimanche qui suit le 6 janvier. Sachons que tous les pays d’Europe ont gardé comme fête religieuse chômée et plusieurs de nos fêtes religieuses que nous avions nous aussi autrefois.  Si nous avons perdu cette fête chômée des Rois, il nous faudrait au moins réfléchir à l’esprit de cette fête.

Cette fête, elle veut nous dire que Jésus le Fils de Dieu auquel nous croyons n’est pas le Dieu des seuls chrétiens, mais le Dieu inconnu que beaucoup cherchent dans la prière et dans les livres révélés du peuple juif, du peuple chrétien et du peuple musulman.  Beaucoup cherchent ce Dieu inconnu, amoureux et sauveur de l’homme.  Nous avons mission de le révéler en étant témoin de sa lumière qui nous éclaire et nous réchauffe.  Dieu n’a pas le même nom pour tous ces chercheurs de Dieu qui habitent notre monde.

Bonne journée chercheurs de Dieu.

Vendredi, le 3 janvier 2020

L’arbre de Noël est déjà remisé ou abandonné pour être recyclé. Le temps des fêtes est terminé car malheureusement pour nous, le temps de Noël est terminé et la belle et grande fête des Rois passera sans que nous en retirions les leçons d’un évangile à faire connaitre.

Notre foi, elle est belle et plausible, n’en ayons pas honte, vivons-la bien et des chercheurs de la vérité de Dieu se laisseront peut-être éclairer par la lumière dont nous rayonnerons.  L’Église, nous disait Paul VI, a beaucoup moins besoin de prédicateurs que de témoins et si elle a aussi besoin de prédicateurs, il faut qu’ils soient en même temps des témoins.  Si l’Église a perdu tant de crédibilité, c’est à cause de prêtres, d’évêques qui ne vivent pas selon les enseignements qu’ils prêchent.  Ils disent et ne font pas.

Bonne journée.