lundi 30 septembre 2019

Lundi, le 30 septembre 2019


Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom, nous l’en avons empêché car il ne marche pas à ta suite avec nous.  Jésus lui répondit : Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre nous est pour nous.

Voilà la largeur d’esprit de Jésus.  Il n’est pas le seul à prêcher le bien. Il y a plein d’hommes et de femmes qui ne fréquentent plus l’Église de Jésus le Christ dans son culte mais qui vivent de belles valeurs chrétiennes ou de bonnes valeurs héritées d’un monde civilisé.

Quand on a la chance de connaître et d’aimer Jésus le ressuscité, notre joie peut être plus grande et notre désir de vivre de sa vie peut nous influencer davantage.  Mais l’Esprit de Jésus est toujours à l’œuvre dans notre monde qu’on dit laïque.  Il est important de garder ferme notre espérance.

Bonne journée.

vendredi 27 septembre 2019

Vendredi, le 27 septembre 2019


Il nous arrive parfois en lisant l’évangile et en le comprenant mal que nous pensions qu’íl nous faut mépriser le monde.  Jésus nous demande de haïr le mal, le péché.  Voilà le monde qu’il nous faut détester.

Maurice Zundel nous dit : Il ne faut pas mépriser les choses mais les élever.  Il ne faut pas violenter le corps mais le faire participer aux élans de l’esprit.  Il ne faut pas piétiner les créatures mais les aimer, les aimer infiniment comme Dieu les aime, les aimer gratuitement, les aimer comme le don de sa tendresse pour les lui offrir chargées de notre gratitude, de notre admiration.  Le monde, il nous faut le bénir, le consacrer, le parfaire, pour l’élever vers Dieu.

Bonne journée.

jeudi 26 septembre 2019

Jeudi, le 26 septembre 2019


Le regard et les mains : expression et impression.  Le rayonnement de ta personne est de feu et d’or.  L’explosion de ton être fait tant de bruit que je n’entends pas ce que tu dis.  Et c’est de Prosper Monnier.

Ça ressemble beaucoup à ce que je dis souvent. Ce que tu es parle si fort que je n’ai pas besoin d’entendre ce que tu pourrais dire.  Quand des mains sont ouvertes pour le partage, l’accueil, le pardon, la tendresse, le travail, je n’ai pas besoin de parler de toutes ces valeurs.  Quand mes regards sèment la paix, la douceur, la bonté, la compréhension, je n’ai pas besoin de parler de ces valeurs.  L’explosion de ton être fait tant de bruit que je n’entends pas ce que tu dis.

Bonne journée.

mercredi 25 septembre 2019

Mercredi, le 25 septembre 2019


Tu es sauvé si tu te sens aimé et si tu aimes. Isolé, tu te damnes.  Et c’est de Prosper Monnier.

Si je me sens aimé, le péché n’aura pas d’emprise sur moi ou s’il en a encore, je sais que je serai assez aimé pour être pardonné.  Tu es sauvé si tu aimes.  Et c’est normal qu’il en soit ainsi car le Dieu auquel je crois est amour et je suis fait à son image et à sa ressemblance.  C'est normal que Dieu m’accueille pour l’éternité quand j’ai répondu à la réalité de mon être.

Et s’il m’arrive de poser un jour ou l’autre des gestes qui ne seraient pas dans la ligne de l’amour, rapidement je demanderai le pardon et ce pardon m’adviendra comme celui qu’a connu l’enfant prodigue de la part de son père miséricordieux.

Bonne journée.

mardi 24 septembre 2019

Mardi, le 24 septembre 2019


Je suis heureux de savoir que certaines de nos rues portent le nom de personnes qui ne sont pas de chez-nous mais dont le rayonnement a fleuri par personnes interposées.  Émilie Tavernier Gamelin, c’est la fondatrice des Sœurs de la Providence qui ont exercé leur ministère à l’hôpital St-Joseph pendant cent ans.

Cette fondatrice de communauté avait touché du temps de son apostolat laïc à toutes les bonnes œuvres possibles au service des plus démunis et des plus pauvres.  Cette femme, elle avait d’abord vécu un mariage malheureux, la perte de tous ses enfants, avant de fonder cette communauté des Sœurs de la Providence.

Bienheureuse Émilie Gamelin, priez pour nous de Rivière-du-Loup.

Bonne journée.

lundi 23 septembre 2019

Lundi, le 23 septembre 2019


La suprême grandeur est la suprême démission.  C'est ce qui fait qu’en Jésus-Christ l’humilité jaillit de source.  Jésus est toujours scandalisé de la course aux premières places où excellent ses apôtres parce que chez-lui il n’y a pas de problème, il n’y a pas de tentation. Il sait que la grandeur est dans le don de soi et il l’enseignera à ses apôtres au lavement des pieds.

Si la grandeur est dans l’offrande, il va de soi qu’on ne peut plus se regarder et c’est là la synthèse incroyable et miraculeuse d’une soif de grandeur inextinguible et d’une humilité radicale.  C'est finalement la même chose puisque la grandeur a ses racines dans le don.  L’humilité ne consiste pas à se ratatiner, à se déprécier, à se mettre à plat ventre, à s’anéantir, elle consiste simplement à ne pas se regarder pour s’émerveiller et à se péter les bretelles.  L’humilité consiste à se donner le mieux possible aux autres pour les faire grandir.

Bonne journée.

vendredi 20 septembre 2019

Vendredi, le 20 septembre 2019


Une religion qui n’est pas promotion de l’homme n’est pas digne de l’homme, encore moins de Dieu.  Et c’est de Prosper Monnier.

Regardons au cours des âges ce qu’a fait la religion chrétienne.  Elle a fait la promotion des écoles, des universités. Elle a fait la promotion des hôpitaux, des soins aux malades. Encore aujourd’hui elle prône avec plein d’autres mouvements le respect de la nature.  Elle s’engage avec plein de mouvements au partage avec les plus démunis. Elle a fait la promotion des syndicats.  Elle est dans la lutte pour l’égale dignité entre hommes et femmes. Elle respecte et encourage les gouvernements à une véritable démocratie.

Quand notre religion chrétienne n’est pas engagée à la promotion de l’homme, elle n’est plus dans la ligne de la foi chrétienne.

Bonne journée.

jeudi 19 septembre 2019

Jeudi, le 19 septembre 2019


Il y a des moments où nous sommes malheureux de notre passé et où nous voudrions en effacer les traces.  Voici ce que nous dit Maurice Zundel à ce sujet.

Dans notre passé, il y a bien des choses que nous voudrions effacer, qui sont obscures, indignes de Dieu et de nous, mais notre passé est dans notre avenir.  Il ne faut pas nous lamenter mais saisir ce qui est vivant, capable de redevenir une source d’action de grâce, de confiance et d’abandon.  Il n’y a aucun de nos actes qui ne soit appelé à devenir la pierre d’angle de la cathédrale que nous devons devenir.

Rien n’est perdu, tout commence, notre jeunesse est devant nous.  En Dieu, tout est nouveau, rien n’est jamais clos, tout demeure ouvert. Dieu, ce matin, est un Dieu tout neuf, qui, en notre vie, veut prendre un nouveau départ et jaillir du fond de son Amour comme l’imprévisible merveilleux.  Oui aujourd’hui est un jour nouveau, un jour de grâce.

Bonne journée.

mercredi 18 septembre 2019

Mercredi, le 18 septembre 2019


Pardonner, ce n’est pas dire : Ce n’est rien, je te pardonne. C'est dire : « J’ai souffert mais je te pardonne. »  Dire « ce n’est rien » ne fait pas prendre conscience à celui qui m’a blessé du mal véritable qu’il m’a fait.  Lui en faire prendre conscience l’aidera à ne plus recommencer à faire du mal à autrui.  Je n’ai pas à aggraver la souffrance que j’ai ressentie mais j’ai à la nommer.

Le travail du pardon est souvent un long chemin mais quel soulagement il apporte à l’offensé et à l’offenseur.  Notre raison, comme notre cœur, obéit bien souvent à une logique binaire : Le coupable doit être puni.  Le défi, c'est de pardonner au pire des criminels tout en affirmant haut et fort que le crime demeure insupportable.

Quelques phrases sont extraites de « Trois amis en quête de sagesse ».

Bonne journée.

mardi 17 septembre 2019

Mardi, le 17 septembre 2019


Voici ce que dit Saint Paul à Timothée pour aujourd’hui.

Bien-aimé, voici une parole digne de foi : Si quelqu’un aspire à la responsabilité d’une communauté, c’est une belle tâche qu’il désire.  Le responsable doit être irréprochable, époux d’une seule femme, un homme sobre, raisonnable, équilibré, accueillant, capable d’enseigner, ni baveux, ni brutal, mais bienveillant, ni querelleur, ni cupide.  Il faut qu’il dirige bien les gens de sa propre maison, qu’il obtienne de ses enfants l’obéissance et se fasse respecter.  Car si quelqu’un ne sait pas diriger sa propre maison, comment pourrait-il prendre en charge une Église de Dieu?

Se pourrait-il que l’Église revienne à ce choix pour ses prêtres der demain?

Bonne journée.

lundi 16 septembre 2019

Lundi, le 16 septembre 2019


Qu’as-tu à regarder la paille dans l’œil de ton frère alors que la poutre qui est dans le tien à toi, tu ne la remarques pas?

Avant de vouloir faire le ménage chez les voisins, commençons par le faire chez-nous. Mon Dieu qu’on découvre facilement les défauts des autres alors que parfois nous avons les mêmes défauts.  Passer une seule journée sans médire une seule fois de notre prochain, qui peut le faire?

C'est avec la même mesure dont nous nous servons pour les autres que Dieu prendra pour nous juger.  Soyons miséricordieux comme notre Père céleste est miséricordieux.

Bonne journée.

vendredi 13 septembre 2019

Vendredi le 13 septembre 2019


Hier, un sage parlait de pardon. Aujourd’hui écoutons ce qu’un Saint Paul nous dit : « Puisque vous avez été choisis par Dieu, que vous êtes sanctifiés, aimés par lui, revêtez-vous de tendresse, de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement si vous avez des reproches à vous faire. Le Seigneur vous a pardonné, faites de même. »

N’oublions pas que nous disons dans le Notre Père Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laissons pas prendre à nos propres mots.


Bonne journée.

jeudi 12 septembre 2019

Jeudi, le 12 septembre 2019


Voici ce que nous dit un sage sur le pardon dans le livre trois amis en quête de sagesse.

Pardonner réclame une audace inouïe, un courage presque surhumain. D’abord il s’agit d’échapper à toute crispation de congédier toute possibilité de haine ou de rancœur. Dans les Évangiles quand Jésus invite celui qui a reçu une gifle à tendre l’autre joue, il me fait prendre conscience que presque toujours, je préfère m’engouffrer dans la spirale de la vengeance. Il faut une bonne dose d’ascèse et une bienveillance à tout casser pour quitter la folle logique de la rétribution. Pourquoi celui qui m’a fait tort devrait-il forcément en baver ? Pourquoi diable persiste cette résistance à pardonner. Comme si le pardon banalisait le mal subi et donnait raison à celui qui nous a trahi. De l’a à nous cramponner à la rancune dans l’espoir que l’autre finisse par reconnaître ses erreurs, il n’y a qu’un pas. Pardonner ne tient nullement du déni, il redonne vie au cœur hanté par la vengeance. Ça n’a rien d’une corvée, c’est renaître, vivre à l’écart des maladies qui frappent l’âme (page 404-405)

Bonne journée.

mercredi 11 septembre 2019

Mercredi, le 11 septembre 2019


Voici ce que nous dit Maurice Zundel concernant la prière.
N’est-ce pas une prière que d’écouter un choral de Bach, de se promener dans la nature parmi les feuilles d’automne, dans la gloire du soleil couchant, au bord du lac où les mouettes font leur jeu. Pourquoi ne serait-ce pas une prière que de feuilleter de belles reproductions, d’écouter un beau disque, de regarder de petits enfants ? Cette vie en nous toute jaillissante. C’est aussi une prière que d’ouvrir un livre de science pour y chercher la clarté, pour ouvrir son intelligence. Quelle prière que cette épouse fidèle qui met tous ses soins à préparer pour son époux qui revient, une table bien garnie, il y a en elle comme une présence.
Quand on aime, quand on croit en Dieu tout ce qu’on fait peut-être prière.

Bonne journée.

mardi 10 septembre 2019

Mardi, le 10 septembre 2019


Menez votre vie dans le Christ Jésus, tel que vous l’avez reçu. Soyez enracinés, édifiés en lui, restez fermes dans la foi. Le grand problème d’aujourd’hui, c’est que l’on ne connaît pas amoureusement le Christ. Tant qu’on n’a pas fait l’expérience du Christ, notre foi reste inopérante, sans valeur. C'est une foi anémique. On n’arrivera pas à inculquer le sens de la prière personnelle ou communautaire, si on n’a pas connu amoureusement le Christ. Soyez enracinés, édifiés en lui. Quand quelqu’un peut dire comme Saint Paul. Ma vie, c’est le Christ, ce n’est plus moi qui vit, c’est le Christ qui vit en moi. Alors on peut dire qu’on a la foi, et vivre de cette foi au Christ améliore le monde.

Bonne journée.

lundi 9 septembre 2019

Lundi, le 9 septembre 2019


Aujourd’hui dans la parole de Dieu de Saint Paul aux Colossiens, il nous dit : « Maintenant je trouve la joie dans la souffrance que je porte pour vous; ce qui reste à souffrir des épreuves du Christ dans ma propre chair je l’accomplis pour son corps qui est l’Église ». Le savons-nous, non seulement nous pouvons offrir toute notre vie dans le Christ mais nous pourrons même offrir nos souffrances en vue de faire grandir le corps mystique du Christ. Une âme qui s’élève élève le monde avec elle. Tout acte bon et généreux a une répercussion sur l’ensemble du monde il en est ainsi d’une souffrance unie et portée à celle du Christ. N’oublions pas que nous avons nous aussi à vivre notre passion. Saint Paul y trouvait sa joie. Essayons nous aussi d’y trouver notre joie.

Bonne journée.

vendredi 6 septembre 2019

Vendredi, le 6 septembre 2019


Personne en ce monde n’est contraint de rester ce qu’il est. Chacun peut grandir, il n’a qu’à le vouloir vraiment.  J’aime bien ce proverbe. L’être humain est un être en devenir, en croissance.  Personne d’entre nous n’est figé dans le béton pour le restant de sa vie.  On connaît des prisonniers qui sont devenus des héros après avoir connu vingt ans de prison.  On connaît des gens de talent ordinaire à l’école qui sont devenus des chefs de file, des entrepreneurs, des meneurs d’hommes et de femmes extraordinaires.  On connaît des gens qui ont maîtrisé des handicaps lourds.

L’avenir sourit aux audacieux.  « Pas capable », ce sont deux mots qu’on ne doit jamais dire.  Personne n’est né pour un petit pain.  Dieu n’a pas fait de scrap avec aucun être humain.

Bonne journée.

jeudi 5 septembre 2019

Jeudi, le 5 septembre 2019


Notre vie est un jardin, nos conditions de vie en sont les arbres et nous, nous en sommes les jardiniers. En langage encore plus simple, ça veut dire qu’on récolte ce que l’on sème.

Ça veut dire qu’on est responsable de soi. Ça veut dire qu’on mange le sucre à la crème que l’on s’est brassé. Plein de gens pleurent une partie de leur vie sur les blessures de leur enfance et ils oublient qu’ils sont responsables des nouvelles semences qui peuvent encore pousser dans leur jardin.  Une fois qu’on a pris conscience de qui on est, on peut travailler à devenir qui on voudrait être.  Brailler sur le passé n’a jamais donné rien à personne mais retrousser nos manches et se battre avec la vie, ça, ça en vaut le coût.

Bonne journée.

mercredi 4 septembre 2019

Mercredi, le 4 septembre 2019


Le jour présent : Voilà le point de départ d’une vie couronnée de succès.  Le Dieu de Jésus-Christ, lui, nous dit : À chaque jour suffit sa peine.  Demain s’inquiétera de demain.  Et il y a eu un beau chant populaire qui s’intitule : Un jour à la fois.

Personne d’entre nous a la capacité de vivre hier, demain et aujourd’hui en même temps. C'est beaucoup trop pour nos forces humaines. Hier est passé, demain n’est pas encore arrivé, occupons-nous seulement de notre aujourd’hui.  Dieu ne nous donne des forces, des grâces que pour notre aujourd’hui, c’est le sens aussi du « Donne-nous notre pain d’aujourd’hui ».

Bonne journée.

mardi 3 septembre 2019

Mardi, le 3 septembre 2019

Il ne faut jamais dépasser la mesure même dans le bien. Le mieux est souvent l’ennemi du bien.  La vertu se tient au centre. On peut aimer trop et alors c’est trop aimer. On peut être généreux et faire abuser de soi. On peut aider ses enfants et en faire des insouciants.  On peut être très religieux, aller à la messe à tous les jours et laisser ses enfants sans surveillance à la maison.  On peut donner parfois un bon conseil mais il ne faut pas en donner trop.  Quand on vieillit, il faut continuer de travailler mais pas trop. Celui-là, je me l’entends dire un peu trop souvent et j’ai de la misère à l’entendre.

Bonne journée.

lundi 2 septembre 2019

Lundi, le 2 septembre 2019


Vous tous qui avez un travail qui vous fait gagner le pain de la famille et qui vous épanouit, rendez-en grâce à Dieu.  Vous qui êtes à la retraite et capables d’un généreux bénévolat, soyez-en remerciés.  Et vous qui n’avez pas la grâce de travailler et qui devez vivre du bien-être social, ne soyez pas honteux, notre société a intégré certaines valeurs de l’évangile.  Vous comme les riches, vous n’avez pas le droit d’abuser du système et fréquentez aussi le local de la St-Vincent-de-Paul et la Bouffe Pop pour arrondir les fins de mois.  Ces organismes sont là d’abord pour vous et pour ceux et celles qui travaillent au salaire minimum et qui ont une famille à faire vivre.

En ce congé de la fête du travail, soyons heureux d’accueillir des immigrants qui viennent nous enrichir de leur culture et de leurs compétences.

Bonne journée.