vendredi 30 novembre 2018

Vendredi, le 30 novembre 2018


Mon Dieu que je trouve ça beau cette phrase : Souviens-toi bien que si tu ressens l’envie de devenir meilleur, c’est Dieu qui frappe à ta porte, ne le laisse pas passer. Je crois que c’est le pape François qui nous dit cela.

Qui parmi nous ne sent pas parfois cet appel à devenir meilleur?  Cette crise de colère faite à votre épouse, vous n’en êtes pas fier et au fond de vous-même si vous avez le goût de vous excuser, faites-le donc et vous serez plus heureux.

Cet abandon du dimanche, vous vous en rendez compte et vous n’êtes pas heureux de cette paresse qui vous a envahi. Vous n’êtes pas heureux de n’avoir pas trouvé en cette pratique les bienfaits que vous auriez pu en retirer.  Reprenez le chemin et secouez votre désir d’une pratique du culte signifiante et enrichissante.

Bonne journée.

jeudi 29 novembre 2018

Mercredi, le 16 janvier 2019


Tous les hommes ont besoin de se sentir aimés et d’aimer. Jésus offre la main et le cœur de Dieu. Il nous demande de faire ainsi entre nous.

Dieu est amour et il s’est rendu visible en son Fils Jésus dont le seul langage est celui de l’amour. Un amour qui est allé jusqu’au don de sa vie pour chacun et chacune de nous.

Oui Jésus est le cœur et les mains de Dieu pour nous, sachons être maintenant le cœur et les mains de Jésus pour chacun et chacune de ceux que nous rencontrons.  Notre religion chrétienne est la connaissance amoureuse du Dieu de Jésus-Christ venu nous apprendre comment aimer.

Bonne journée.

Jeudi, le 29 novembre 2018


« Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés. » On ne peut pas vivre une vie humaine sans jamais être éprouvé par la maladie ou les épreuves.  On ne peut pas vivre une vie humaine sans passer par la tristesse, la mélancolie, des jours sombres et parfois un certain désespoir.  On ne peut pas vivre une vie humaine sans connaître des heures de peur et d’angoisse.

Bien peu d’entre nous n’ont pas leur Gethsémani, c’est à nous tous et toutes que Jésus dit : Bienheureux vous tous et toutes qui aurez sur votre route le bonheur d’être consolés. Ce qui nous est souhaité, c’est la consolation dans nos épreuves et non pas les épreuves elles-mêmes.

Bonne journée.

mercredi 28 novembre 2018

Mercredi, le 28 novembre 2018


Pour être vrai, il faut être ce qu’on est, simplement dans sa nudité, sans ce beau chapeau, ces beaux souliers, ce pardessus si bien taillé, sans ces décorations, ces insignes trop brodées.

Jésus ne portait pas d’ornements. Il n’avait aucune décoration. Et c’est de Prosper Monier.

On disait autrefois : l’habit ne fait pas le moine.  Bien sûr qu’il nous faut être propre, être bien habillé, mais ce n’est pas la richesse extérieure qui compte mais la richesse intérieure.  Il faut savoir aussi que nous sommes de pauvres êtres, fragiles, nous sommes terriens, appelés à retourner à la terre. Mais il y a en nous cependant du divin, de l’éternel, de l’infini.  C’est cela qu’il faut cultiver plus que les apparences extérieures.

Bonne journée.

mardi 27 novembre 2018

Mardi, le 27 novembre 2018


Le Seigneur Jésus n’est pas seulement le point d’arrivée de notre pèlerinage sur Terre.  Il est une présence constante dans notre vie par l’écoute de sa Parole, par notre rencontre avec lui dans les sacrements, surtout la présence du frère universel et du pauvre.  Notre grande erreur dans notre christianisme du Québec, c’est d’oublier que le dimanche vaut d’abord par le rassemblement lui-même.

Une famille qui ne se rassemble plus, ce n’est pas une famille. Le dimanche, ce n’est pas d’abord une eucharistie mais des chrétiens qui se rassemblent avec joie, avec un désir de mieux se connaître pour mieux s’entraider et pour ce faire, on partage d’abord et avant tout la Parole de Dieu.  Si on ne comprend pas cela, la foi chrétienne va courir un grand danger.

Bonne journée.

lundi 26 novembre 2018

Lundi, le 26 novembre 2018

Le pape sait bien qu’il y a encore un large fossé entre l’égalité réelle et vraie de l’homme et de la femme.  Il nous a dit dernièrement : Il ne fait aucun doute que nous devons faire plus en faveur de la femme, si nous voulons redonner plus de force à la réciprocité entre hommes et femmes.  Le gouvernement de l’Église y gagnerait beaucoup si les femmes avaient une place plus grande dans la conduite de l’Église et cela pourrait se faire sans en arriver à un sacerdoce féminin.

L’Église, ce ne sont pas les évêques, les prêtres, les cardinaux; l’Église c’est le peuple de Dieu et nous devrions, comme Jésus, être au service les uns des autres dans la recherche du bien à faire et des moyens de l’accomplir.  Dans l’Église, au niveau de nos milieux, oui il y a une égale responsabilité dans nos comités entre hommes et femmes et ce n’est presque plus vrai que ce sont les hommes prêtres qui prennent les décisions.  Je viens d’assister au lancement de l’année pastorale et la plupart de ceux qui nous ont motivés et qui ont pris la parole, ce sont des femmes.

Bonne journée

vendredi 23 novembre 2018

Vendredi, le 23 novembre 2018




Quand je pense que Dieu a supporté toutes mes limites, tous mes péchés, il m’est beaucoup plus facile d’être compréhensif, de pardonner.  Mais cela ne veut pas dire ce qu’un confrère me reprochait en disant : on dirait que tu approuves ce que cet homme, cette femme, a fait.  Non je ne crois pas que j’approuve le mal mais j’ai de la compassion pour le pécheur car je sais que j’en suis un et je suis bien content de compter sur la miséricorde et la tendresse de mon Dieu.

Jésus a fustigé le péché. Il en a porté le poids dans sa chair mais il n’a jamais écrasé le pécheur du poids de sa perfection infinie.  Il a été même jusqu’à dire du haut de sa croix : Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font.

Bonne journée.

jeudi 22 novembre 2018

Jeudi, le 22 novembre 2018


La vraie prière commence lorsque les paroles ont cessé.  La prière n’est pas là pour dire notre pensée.  Elle est une recherche de quelqu’un.  La prière est impossible sans amour. Si tu pries pour prier, tu ne pries pas.  Il faut prier pour rejoindre Dieu tel qu’il est et tel que tu es.  On ne peut prier que si on connaît Dieu.  D’autre part, il faut prier pour le connaître.  Et c’est de Prosper Monier.

Pour ma part, je prie parfois par fidélité et parfois par goût, parfois dans la sécheresse, parfois avec facilité, parfois comme une bête de somme devant son Dieu.  La prière c’est un peu comme la vie amoureuse dans le mariage.  Dans le mariage, il faut cultiver l’amour et l’amour devient plus grand.  Avec Dieu, il faut cultiver l’amour dans la prière et l’amour devient plus grand.

Bonne journée.

mardi 20 novembre 2018

Mardi, le 20 novembre 2018


Le pape François est sûrement le pape qui aura parlé le plus ou en tous cas, le pape dont on rapporte le plus les plus simples homélies comme les grands discours.  Voici ce qu’il nous a dit un jour, accueillons ce message aujourd'hui.

Le chrétien est appelé à porter en tout lieu cette annonce libératrice selon laquelle le pardon pour le mal commis existe, selon laquelle Dieu est plus grand que notre péché et qu’il nous aime gratuitement toujours et selon laquelle nous sommes faits pour la communion et pour la vie éternelle.

Alexandre Bissonnette peut-il recevoir le pardon de Dieu? Bien sûr que oui.  Doit-il payer les conséquences de son acte? Bien sûr que oui. Peut-il être appelé à la sainteté? Bien sûr que oui.  Est-ce qu’il faut compatir aux souffrances de ces victimes? Bien sûr que oui.  Est-ce que je suis admissible à la miséricorde de Dieu?  Bien sûr que oui.

Bonne journée.

lundi 19 novembre 2018

Lundi, le 19 novembre 2018


Il faut consentir à tâtonner, à osciller, à risquer, à manquer le but, à recommencer, à tomber et à se relever.  Et c’est de Prosper Monier. Il semble bien qu’on apprend à marcher en tombant plusieurs fois. La vie c’Est un combat et un perpétuel apprentissage. Et ce qui est un peu décourageant, c’est qu’en vieillissant, on réalise que le combat n’est pas terminé. L’autre jour j’ai fait une colère intérieure concernant une décision prise par un groupe qui a pleine autorité pour mener ses affaires. Ma façon de voir les choses était toute autre.  Ça m’a pris du temps à remettre ma pendule à l’heure et à faire confiance à d’autres qui peuvent voir les choses de façon différente de la mienne.  Ça arrive encore souvent que je m’aperçois que ma vie n’est pas gagnée et qu’elle est toujours un combat.

Bonne journée.

vendredi 16 novembre 2018

Vendredi, le 16 novembre 2018


Nous avons vu hier les joies et les espoirs de notre monde, regardons les tristesses et les angoisses.

·         D’après la Banque mondiale, 1.3 milliard de personnes vivent au-dessous du seuil de pauvreté absolue.
·         840 millions de personnes, dont deux cents millions d’enfants, souffrent de la faim.  Parmi ceux-ci, treize millions sont chaque année condamnés à mourir, ce qui fait presque trente-six mille cinq cents par heure, vingt-cinq par minutes et un toutes les trois secondes.
·         De nombreux Lazare se nourrissent de ce qui reste dans les assiettes des clients du snack-bar.
·         Un milliard et demi de la population mondiale possède une espérance de vie inférieure à soixante ans.
·         La pauvreté engendre d’autres plaies, la prostitution qui touche 500 000 femmes dans la seule Europe occidentale, commerce de la drogue parmi les enfants.

Et on pourrait continuer la liste. Si Jésus passait aujourd’hui par ce monde douloureux et dramatique, il pleurerait et s’exclamerait : J’ai pitié de cette foule. Ce texte d’hier et d’aujourd’hui est tiré du livre « Témoin de l’espérance » du Cardinal Van Thuan.

Bonne journée.

jeudi 15 novembre 2018

Jeudi, le 15 novembre 2018


Il y a plus de cinquante ans, l’Église publiait un document intitulé « Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses ».  Voici quelques-unes de ces joies :

·         La mortalité infantile a diminué de moitié depuis 1965, l’espérance de vie a augmenté de dix ans depuis 1970.
·         La fréquentation des écoles primaires et secondaires a plus que doublé.
·         L’alphabétisation des adultes est passée de moins 50% à plus de 70%.
·         Le revenu moyen par tête a plus que triplé dans les cinquante dernières années.
·         La promotion de la femme trouve des réponses aussi bien dans la société civile que dans l’Église.
·         On sent grandir la faim de la prière et de rencontre avec l’Absolu.

Écoutez bien l’envers de la médaille demain matin.

Bonne journée.


mercredi 14 novembre 2018

Mercredi, le 14 novembre 2018


Voici ce que j’ai lu de beau sur le pardon. Et c’est de André Beauchamp dans son livre : Vivre son âge.  Seules les trois dernières phrases sont de mon cru.

Dans la vie, on blesse des gens et des gens nous blessent. La sagesse est de le reconnaître et d’apprendre à dénouer le malaise. La voie royale pour cela s’appelle le pardon. La personne qui ne pardonne pas devient à la longue victime de son propre enfermement comme si sa vie s’était arrêtée le jour où l’événement grave a eu lieu : ce viol, ce vol , cet attentat, ce mensonge.

On garde toujours vivante devant soi et en soi la figure de l’agresseur.  Il faut dénouer ce nœud pervers. Oui cela m’est bien arrivé. Oui cela m’a fait énormément de mal et de tort.  Mais il faut reprendre le chemin du pardon. L’être humain qui nous a blessé n’est pas que le mal qu’il nous a fait. Il faut que je me délivre de la haine qui est en moi et que je le délivre de la haine que j’ai pour lui.  C’est la seule façon pour moi de reprendre le chemin de la vraie vie.  Autrement je peux sombrer dans plein de maux qui gâcheront ma vie.

Bonne journée.

mardi 13 novembre 2018

Mardi, le 13 novembre 2018


Écoutez bien cette hymne que nous récitons, prêtres, religieux, religieuses, à la prière du matin de notre bréviaire à l’occasion de la fête d’un ou d’une martyre.

·         Si l’espérance t’a fait marcher plus loin que ta peur, tu auras les yeux levés. Alors tu pourras tenir jusqu’au soleil de Dieu.
·         Si la colère t’a fait crier justice pour tous, tu auras le cœur blessé, alors tu pourras lutter avec les opprimés.
·         Si la misère t’a fait chercher aux nuits de la faim, tu auras le cœur ouvert, alors tu pourras donner le pain de pauvreté.
·         Si la souffrance t’a fait pleurer des larmes de sang, tu auras les yeux lavés, alors tu pourras prier avec ton frère en croix.
·         Si l’abondance t’a fait mendier un peu d’amitié, tu auras les mains tendues, alors tu pourras brûler l’argent de tes prisons.
·         Si la faiblesse t’a fait tomber au bord du chemin, tu sauras ouvrir tes bras, alors tu pourras donner au rythme du pardon.
·         Si la tristesse t’a fait douter au soir d’abandon, tu sauras porter ta croix, alors tu pourras mourir au pas de l’homme Dieu.  Amen.

Bonne journée.

lundi 12 novembre 2018

Lundi, le 12 novembre 2018


Une seule chose est nécessaire : Dieu et non les œuvres de Dieu.

Quand nous vieillissons, il est important que nous sachions qu’une seule chose est nécessaire. Nous pouvons nous morfondre et ça m’arrive souvent de le faire, nous pouvons nous morfondre de ne plus pouvoir réaliser les œuvres de Dieu par notre ministère.  Consolons-nous, d’autres peuvent accomplir les œuvres de Dieu mieux que nous et pour nous, les œuvres de Dieu étaient parfois nos œuvres humaines accomplies sans trop d’amour.

Oui en vieillissant, laïcs ou prêtres, nous devons savoir qu’une seule chose est nécessaire : Dieu et non les œuvres de Dieu.  Quand on vieillit, on peut aimer plus et prier plus. La prière est l’âme de tout apostolat, dit un auteur de notre temps.  Ce texte est en partie du Cardinal Van Thuan.

vendredi 9 novembre 2018

Vendredi, le 9 novembre 2018


Quand on aime selon le plan de Dieu, on ne regarde pas si l’autre est hostile mais on aime en premier en prenant l’initiative.  Quand on aime selon le plan de Dieu, on aime le monde sans exclure personne. « Soyez les fils de votre Père qui est aux cieux, car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons. »

Quand on aime selon le plan de Dieu, on aime nos ennemis et c’est une caractéristique toute particulière de l’amour chrétien, souvent incompréhensible pour qui ne croit pas.  Quand on aime selon le plan de Dieu, on aime jusqu’à donner sa propre vie. Et enfin, quand on aime selon le plan de Dieu, on aime en servant tous nos frères et toutes nos sœurs et quand on veut être un disciple missionnaire, l’amour est première évangélisation. Et c’est tiré en partie du testament spirituel du cardinal Van Thuan.

jeudi 8 novembre 2018

Jeudi, le 8 novembre 2018


Voici ce que Chiara Lubich écrit concernant l’amour de Jésus en croix. Elle l’a écrit comme une intense prière, faisons-la nôtre.

Pour que nous ayons la lumière, tes yeux se sont éteints.
Pour que nous goûtions l’union, tu as éprouvé la séparation du Père.
Pour que nous nous revêtions d’innocence, tu t’es fait péché.
Pour que nous espérions, tu t’es fait désespoir.
Pour que ton Dieu vienne en nous, tu l’as éprouvé loin de toi.
Pour que le ciel soit à nous, tu as ressenti l’enfer.
Tu es Dieu, tu es mon Dieu, Dieu d’amour infini. Amen.

Bonne journée.

mercredi 7 novembre 2018

Mercredi, le 7 novembre 2018


Voici selon Élisabeth Kubler-Ross les cinq principales étapes vers la mort. Elles ne sont pas les seules, elles ne se présentent pas toutes dans cet ordre.

Devant la maladie grave, la première étape est celle du déni. Mais non, je ne suis pas si malade. Le médecin a sûrement posé un mauvais diagnostic.

Si la maladie se confirme, suit souvent un moment de révolte. Pourquoi moi alors qu’un tel et un tel ont bousillé leur vie dans l’alcool et les abus, en termes religieux? Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu? Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?

Puis la peur est au rendez-vous. La foi vacille, le doute s’installe.

Souvent le malade cherche à gagner du temps, à négocier avec la mort, le temps de voir naître un petit enfant, de mettre de l’ordre dans ses affaires, etc.

À mesure que l’évidence s’impose, une fois accomplie, la réconciliation avec soi-même et les autres, la paix revient. C’est plus qu’une résignation, c’est une acceptation.

Bonne journée.

mardi 6 novembre 2018

Mardi, le 6 novembre 2018


Le savons-nous? Deux des réalités les plus importantes de nos vies, ce sont l’écoute et le regard.

Les Grecs priorisaient la vue comme la plus importante activité sensorielle de l’homme.  Les Romains eux privilégiaient l’écoute. Ils écoutaient les conseils des anciens et ce qu’ils leur racontaient du passé.  Dans la théologie juive, l’écoute de la parole de Dieu était au cœur de la foi.  Écoute Israël, ton Dieu.

On nous dit que la vue est surtout un sens masculin et l’ouïe plutôt un sens féminin.  Dans notre monde de l’image d’aujourd’hui, on nous dit qu’on devrait à nouveau accorder une plus grande importance à l’écoute.  Qui êtes-vous, un être de regard ou un être de l’écoute? Bien sûr il faut les deux mais lequel est prioritaire chez-vous, l’écoute ou le regard?  Et c’est tiré de « Écouter et regarder avec son cœur » de Anselme Guïn.

Bonne journée.

lundi 5 novembre 2018



Mardi, le 18 décembre 2018

Aujourd’hui, la liturgie nous parle de Joseph, l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus, fils de Marie et fils de Dieu. Je déteste les farces plates sur ce personnage qui est Joseph. Lui, son réflexe naturel, ce fut de répudier Marie même s’il ne croyait pas possible qu’elle ait pu le tromper, mais à travers la prière, le songe d’une nuit mouvementée, il a pris le risque de croire le moyen que Dieu avait voulu prendre pour se faire l’un de nous.

J’en connais quelques hommes qui eux aussi dans la prière et la réflexion avec le consentement de leur épouse ont décidé de garder l’enfant trisomique qu’on leur annonçait. J’en connais même qui ont accepté de devenir le père d’un enfant conçu par un autre homme qu’eux.

Joseph est centré dans le mystère de ce Dieu venu chez nous en Jésus, le Christ.  C’est cela le mystère de l’incarnation et nous n’avons pas de comptes à demander à Dieu du moyen par lequel il a voulu se donner un corps d’homme.

Bonne journée.

Lundi, le 5 novembre 2018


Quel genre d’Église croit-on que Jésus pourrait désirer? Et j’ai trouvé ces mots que j’exprime un peu autrement dans le livre « Témoin de l’espérance » du cardinal Van Thuan.

Jésus désire une Église pauvre, lui qui n’a pas eu de maison pour y faire son dernier repas et qui a offert son sacrifice suprême sur la croix sans vêtement.

Jésus désire une Église de service, lui qui a lavé les pieds de ses apôtres.

Jésus désire une Église mariale, lui qui du haut de la croix a confié Marie à Jean pour qu’elle devienne notre Mère.

Jésus désire une Église missionnaire car il a envoyé ses apôtres pour être ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

Jésus veut une Église qui affronte avec courage les défis du monde car il a prié en disant : Je ne te demande pas de les retirer du monde mais de les garder du Mauvais.

Bonne journée.

vendredi 2 novembre 2018

Vendredi, le 2 novembre 2018


On a peur de la mort. Les trois jours de deuil d’autrefois sont disparus de nos mœurs.  Les demi-deuils avec nos habits spéciaux sont disparus du décor.  Aujourd’hui, on a peur de parler de notre mort. Aujourd’hui, on veut que les rites funéraires soient les plus courts possible. Et on s’imagine qu’il ne faut pas pleurer nos morts.

Aujourd’hui, l’Église nous demande de faire mémoire de ceux et celles qui nous ont quittés, au moins de ceux et celles qui nous ont quittés au cours de l’année.  L’Église nous rappelle que la mort est l’instant le plus important de notre vie et qu’il nous faut la bien préparer.

Pour nous les chrétiens, nous pensons que la mort est un passage du temps à l’éternité, d’un monde imparfait à un monde transfiguré. Nous pensons que la mort débouche vers la plénitude de la vie.  Mourir, c’est entrer à la maison du Père pour enfin trouver ce bonheur qu’on a tant cherché.

Bonne journée.

jeudi 1 novembre 2018

Jeudi, le 1er novembre 2018


Nous voilà à nouveau au 1er novembre, cette belle et grande fête de l’Église que j’aime tant.  Autrefois, elle était une fête d’obligation, c’est-à-dire une fête chômée où nous allions tous et toutes à l’église. Dans la panoplie des saints et saintes que l’Église nous propose, elle nous propose aujourd’hui de ne pas oublier ceux et celles de nos familles qui nous ont quittés et qui ont été des gens qui se sont laissés aimer par Dieu et qui ont aimé beaucoup leur Dieu et leurs frères et sœurs.

Des saints et saintes, j’en connais qui sont vivants et qui vivent à côté de moi.  Ils m’impressionnent et j’aurais le goût de les imiter.

Vous tous, saints et saintes du ciel et de la terre, priez pour nous.

Bonne journée.