Vendredi, le 6 avril 2018

La prière est à notre âme ce que la pluie est à la terre, et c’est de saint Jean Marie Vianney, curé d’Ars.

Pour que la terre soit féconde, il faut de la pluie.  La prière est l’âme de tout apostolat, nous dit Chautard. Il n’y a pas de vie féconde sans la prière. Prier chaque matin nous aide à mieux faire notre travail et à mieux aimer nos frères et sœurs que nous rencontrons dans la journée.  La prière du soir nous permet de rendre grâce à Dieu pour le travail accompli et de nous excuser des bêtises que nous avons pu faire.

Sans la prière, on devient facilement athée.  La prière est à notre âme ce que la pluie est à la terre. Si vous n’avez pas prié ce matin, vous qui m’écoutez, prenez une minute de silence pour offrir votre journée à Dieu.

Bonne journée.

Jeudi, le 5 avril 2018

On ne peut pas être toujours en action. L’homme a besoin de repos, de silence, de solitude.  C’est ce que Jésus a voulu vivre avec ses disciples.  Venez maintenant dans un lieu solitaire pour être seuls et vous reposer un peu.  C’est là le sens de notre prière personnelle, le sens de notre dimanche, le sens de nos retraites, le sens de nos marches dans la nature.

Trop souvent on s’étourdit dans le travail ou dans des soirées de danse où l’on ne s’entend plus parler.  Le monde est rempli de méchanceté parce qu’il n’y a personne qui ne réfléchit en son cœur.  Il faut faire le point de temps en temps, s’arrêter pour mieux s’engager par la suite.  Le temps de la réflexion ou de la prière n’est jamais du temps perdu.

Bonne journée.

Mercredi, le 4 avril 2018

Voici ce que j’ai lu de beau concernant la mort et c’est de Wilfrid Stinissen.

Nous ne devons pas oublier la manière dont les premiers chrétiens parlaient de la mort.  Le jour de la mort des saints, dans l’Église, a toujours été appelé dies natalis, jour de leur naissance. C’est ce que Thérèse de Lisieux disait sur son lit de mort : Je ne meurs pas, j’entre dans la vie.

Mourir, c’est naître à la vie du ciel. Dans son discours d’adieu, juste avant sa mort, Jésus dit : Je vais vers le Père. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père.

Jean écrit aussi que Jésus savait qu’il était venu de Dieu et qu’il retournait à Dieu.  Naître, c’est venir de Dieu, mourir c’est retourner à Dieu.  La mort n’est pas une fin, lorsque nous mourons commence la vraie vie.

Bonne journée.

Mardi, le 3 avril 2018

Dieu, on le met si souvent aux bancs des accusés.  Ce serait normal pour ceux et celles qui ne sont pas chrétiens mais pour nous, le savons-nous, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas mais il obtiendra la vie éternelle.

Dieu nous a promis son amour en nous donnant tout ce qu’il avait. Et qu’est-ce qu’il a fait ce Dieu de Jésus-Christ?  Il n’est pas venu nous écraser mais il est venu pour que nous ayons la vie et la vie en abondance.  Le Dieu de Jésus-Christ, il est venu nous délivrer et nous sauver. Là où quelque chose est à sauver, là est Dieu.  Dieu pour le monde a livré ce qu’il avait de plus précieux.  Voilà la réponse infaillible à toutes les questions concernant la souffrance.

Bonne journée.

Lundi, le 2 avril 2018

Avez-vous bien célébré Pâques, la fête des fêtes des chrétiens?  J’aime beaucoup ce chant : « Pâques printemps de Dieu, Pâques printemps du monde, Pâques printemps du cœur, Pâques de Jésus-Christ. »

Oui, il y a la pâque éternelle dans le cœur de Dieu. Oui, il y a de la pâque dans ce printemps du monde, à travers les débâcles du printemps et la nature qui renaît. Il y a de la pâque dans le grain de blé qui meurt avant de nous donner le pain sur nos tables. Il y a de la pâque dans le cœur de l’homme avec ses goûts d’infini, d’éternel, avec ses goûts du beau, du bien, du bon, du vrai et tout cela est couronné dans la pâque du Christ avant-goût de notre pâque personnelle.

Joyeuses Pâques!