mardi 6 novembre 2018

Mardi, le 6 novembre 2018


Le savons-nous? Deux des réalités les plus importantes de nos vies, ce sont l’écoute et le regard.

Les Grecs priorisaient la vue comme la plus importante activité sensorielle de l’homme.  Les Romains eux privilégiaient l’écoute. Ils écoutaient les conseils des anciens et ce qu’ils leur racontaient du passé.  Dans la théologie juive, l’écoute de la parole de Dieu était au cœur de la foi.  Écoute Israël, ton Dieu.

On nous dit que la vue est surtout un sens masculin et l’ouïe plutôt un sens féminin.  Dans notre monde de l’image d’aujourd’hui, on nous dit qu’on devrait à nouveau accorder une plus grande importance à l’écoute.  Qui êtes-vous, un être de regard ou un être de l’écoute? Bien sûr il faut les deux mais lequel est prioritaire chez-vous, l’écoute ou le regard?  Et c’est tiré de « Écouter et regarder avec son cœur » de Anselme Guïn.

Bonne journée.

lundi 5 novembre 2018



Mardi, le 18 décembre 2018

Aujourd’hui, la liturgie nous parle de Joseph, l’époux de Marie et le père adoptif de Jésus, fils de Marie et fils de Dieu. Je déteste les farces plates sur ce personnage qui est Joseph. Lui, son réflexe naturel, ce fut de répudier Marie même s’il ne croyait pas possible qu’elle ait pu le tromper, mais à travers la prière, le songe d’une nuit mouvementée, il a pris le risque de croire le moyen que Dieu avait voulu prendre pour se faire l’un de nous.

J’en connais quelques hommes qui eux aussi dans la prière et la réflexion avec le consentement de leur épouse ont décidé de garder l’enfant trisomique qu’on leur annonçait. J’en connais même qui ont accepté de devenir le père d’un enfant conçu par un autre homme qu’eux.

Joseph est centré dans le mystère de ce Dieu venu chez nous en Jésus, le Christ.  C’est cela le mystère de l’incarnation et nous n’avons pas de comptes à demander à Dieu du moyen par lequel il a voulu se donner un corps d’homme.

Bonne journée.

Lundi, le 5 novembre 2018


Quel genre d’Église croit-on que Jésus pourrait désirer? Et j’ai trouvé ces mots que j’exprime un peu autrement dans le livre « Témoin de l’espérance » du cardinal Van Thuan.

Jésus désire une Église pauvre, lui qui n’a pas eu de maison pour y faire son dernier repas et qui a offert son sacrifice suprême sur la croix sans vêtement.

Jésus désire une Église de service, lui qui a lavé les pieds de ses apôtres.

Jésus désire une Église mariale, lui qui du haut de la croix a confié Marie à Jean pour qu’elle devienne notre Mère.

Jésus désire une Église missionnaire car il a envoyé ses apôtres pour être ses témoins jusqu’aux extrémités de la terre.

Jésus veut une Église qui affronte avec courage les défis du monde car il a prié en disant : Je ne te demande pas de les retirer du monde mais de les garder du Mauvais.

Bonne journée.

vendredi 2 novembre 2018

Vendredi, le 2 novembre 2018


On a peur de la mort. Les trois jours de deuil d’autrefois sont disparus de nos mœurs.  Les demi-deuils avec nos habits spéciaux sont disparus du décor.  Aujourd’hui, on a peur de parler de notre mort. Aujourd’hui, on veut que les rites funéraires soient les plus courts possible. Et on s’imagine qu’il ne faut pas pleurer nos morts.

Aujourd’hui, l’Église nous demande de faire mémoire de ceux et celles qui nous ont quittés, au moins de ceux et celles qui nous ont quittés au cours de l’année.  L’Église nous rappelle que la mort est l’instant le plus important de notre vie et qu’il nous faut la bien préparer.

Pour nous les chrétiens, nous pensons que la mort est un passage du temps à l’éternité, d’un monde imparfait à un monde transfiguré. Nous pensons que la mort débouche vers la plénitude de la vie.  Mourir, c’est entrer à la maison du Père pour enfin trouver ce bonheur qu’on a tant cherché.

Bonne journée.

jeudi 1 novembre 2018

Jeudi, le 1er novembre 2018


Nous voilà à nouveau au 1er novembre, cette belle et grande fête de l’Église que j’aime tant.  Autrefois, elle était une fête d’obligation, c’est-à-dire une fête chômée où nous allions tous et toutes à l’église. Dans la panoplie des saints et saintes que l’Église nous propose, elle nous propose aujourd’hui de ne pas oublier ceux et celles de nos familles qui nous ont quittés et qui ont été des gens qui se sont laissés aimer par Dieu et qui ont aimé beaucoup leur Dieu et leurs frères et sœurs.

Des saints et saintes, j’en connais qui sont vivants et qui vivent à côté de moi.  Ils m’impressionnent et j’aurais le goût de les imiter.

Vous tous, saints et saintes du ciel et de la terre, priez pour nous.

Bonne journée.