Pardonner,
ce n’est pas dire : Ce n’est rien, je te pardonne. C'est dire :
« J’ai souffert mais je te pardonne. » Dire « ce n’est rien » ne fait pas
prendre conscience à celui qui m’a blessé du mal véritable qu’il m’a fait. Lui en faire prendre conscience l’aidera à ne
plus recommencer à faire du mal à autrui.
Je n’ai pas à aggraver la souffrance que j’ai ressentie mais j’ai à la
nommer.
Le
travail du pardon est souvent un long chemin mais quel soulagement il apporte à
l’offensé et à l’offenseur. Notre
raison, comme notre cœur, obéit bien souvent à une logique binaire : Le
coupable doit être puni. Le défi, c'est
de pardonner au pire des criminels tout en affirmant haut et fort que le crime
demeure insupportable.
Quelques
phrases sont extraites de « Trois amis en quête de sagesse ».
Bonne
journée.
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