vendredi 24 janvier 2025

Vendredi, le 24 janvier 2025

Jean Sulivan nous dit : Un jour, je me suis aperçu que les questions éternelles se jouaient au niveau de la terre, dans l’expérience humaine, dans la chair et le souffle. Pour moi, tout a changé. Je me souviens de cette femme tendue entre ses désirs d’éternel, de divin, et sa vie concrète d’épouse et de mère de famille. Je trouvais que le divin, l’infini, l’éternel, la suffoquait. Je lui ai demandé d’aimer le mieux possible, de vivre au ras des pâquerettes, d’accomplir son travail de femme au travail. Je trouvais que vivre ces réalités le mieux possible tissait son éternité. C’est dans le moment présent qu’on tisse l’éternel. Oui on peut être tendu entre l’infini, l’éternel et la vie si fragile mais il est important que les deux pôles ne soient pas trop distancés. Bonne journée.

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