Lundi, le 7octobre 2019

Aimez-vous la poésie?  Tant mieux.

Êtes-vous musicien? Jouez une flûte de Bach ou chantez une mélodie grégorienne et entrez en communication avec Dieu à travers cette porte de lumière qui vous est offerte.  Si vous aimez la nature, regardez le soleil qui s’immatérialise dans la lumière du soir ou du matin.  Si vous êtes en amour, regardez les yeux de votre fiancé pour y lire toute la tendresse de Dieu.

La sainteté est la passion du réel.  Dieu ne veut pas nous arracher de l’univers.  Il veut nous le donner dans toute son ouverture et dans toute sa réalité.  Tout est à vous mais vous êtes au Christ et le Christ est à Dieu.  S’approcher de Dieu, c’est donc entrer dans l’intimité des êtres et il n’est que de passer de son cœur pour trouver dans la création un appui au lieu d’un obstacle.  Et c’est de Maurice Zundel dans « L’humble présence, pages 378-379.

Bonne journée.

Vendredi, le 4 octobre 2019

Le Pape nous dit : Un chrétien est celui qui permet à Dieu de le revêtir de sa bonté, de sa miséricorde, de le revêtir du Christ pour devenir comme Lui, serviteur de Dieu et des hommes.  Un chrétien, c’est celui qui devient capable de dire comme saint Paul : Ma vie, c’est le Christ, ce n’est plus moi qui vit c’est le Christ qui vit en moi.  Un chrétien, c’est celui qui chausse les bottes du Christ, c’est quelqu’un qui revêt le Christ, c’est quelqu’un qui aime profondément son Dieu et tous ses frères et sœurs.

On ne naît pas chrétien, on le devient et on le devient de mieux en mieux tout au long de notre vie.

Bonne journée.

Jeudi, le 3 octobre 2019

La vision chrétienne de l’univers, c’est de le regarder, cet univers, comme un cadeau de celui qui nous aime.

Maurice Zundel nous dit : Le vin, le pain, la tarte aux fraises, ce sont des symboles de l’amitié divine et la tarte aux fraises, si vous la mangez en y mettant toute la joie de sa beauté, de sa saveur, vous fait communier à travers elle.  J’ai autant de dévotion à manger ma soupe nous dit-il qu’à célébrer la messe parce que nous sommes toujours à la table du Seigneur et que c’est de Sa Main que nous recevons cette nourriture qui est le symbole de son Amour.

Puissions-nous rendre grâce à Dieu en toutes choses, dans nos randonnées dans la nature comme dans notre prière du matin.

Bonne journée.

Mercredi, le 2 octobre 2019

Voici ce que nous dit un sage.  Nous devrions dédier notre journée aux autres et tout particulièrement aux plus démunis, à ceux qui souffrent.

Certes, on peut rétorquer : Ça leur fait une belle jambe à ceux qui sont au bout du rouleau que tu leur dédies ta journée!  Après tout, si un téléphone portable peut se relier à une antenne, un vulgaire bout de ferraille qui émet des ondes, pourquoi ne pas envisager qu’au cœur de l’intériorité il existe un lien profond entre tous les êtres?

Ce n’est pas tomber dans l’occultisme de comprendre que tout en ce bas monde est interconnecté.  Je suis convaincu que placer la journée sous le signe de la générosité nous rend meilleur.  Cette pratique congédie un égoïsme coriace si difficile à éduquer.  Une âme qui s’élève élève le monde avec elle.  Sois meilleur aujourd’hui et le monde deviendra un peu meilleur.  (Trois amis en quête de sagesse p. 441)

Mardi, le 1er octobre 2019

Voici d’après un sage les quatre clés de la liberté.

Il faut toujours penser la liberté en stéréo, liberté et responsabilité.  Dès qu’on isole la liberté de la responsabilité, on est sur la pente très glissante de l’égoïsme.

Ne pas oublier la morale.  La liberté a besoin de deux régulations : une intérieure (la responsabilité individuelle) et une extérieure (les règles et les lois).  Mais une fois ces lois établies, on revient à la personne car la question n’est pas juste ce qui est légal mais ce qui est moral.  Même si la loi me permet certaines choses, il n’est pas toujours souhaitable que je les fasse.

Il nous faut passer notre liberté au filtre de deux tamis.  La liberté que je revendique est-elle destinée à atteindre mon plaisir personnel ou offre-t-elle quelque chose de l’ordre du bien commun?  Si cette liberté que je revendique, bien que liée au bien commun, pose problème aux autres, ai-je alors d’autres façons d’y accéder?

Conjuguer la liberté au pluriel.  Elle est un bien commun et chaque fois que je réclame quelque chose ayant trait à ma liberté, je suis dans l’erreur la plus profonde car je dois penser à notre liberté.

Bonne journée.