Mercredi, le 31 juillet 2024

Quand on essaie de découvrir Dieu dans cette recherche inlassable de notre cœur et dans cette recherche de sa part à nous rejoindre, on peut découvrir ou ressentir que Dieu est bonté, que Dieu est amour, que Dieu est miséricorde, qu’il est tendresse, lent à la colère et plein de bonté. À travers les paraboles de l’enfant prodigue, des ouvriers de la dernière heure, de la brebis perdue et retrouvée, on peut découvrir que la bonté de Dieu dépasse infiniment toutes nos bontés humaines. Dieu, on ne le possède pas, on est toujours à sa recherche et le Dieu d’hier est beaucoup moins bon que celui rencontré aujourd’hui et sera encore tout autre demain qu’aujourd’hui. Bonne recherche de Dieu, cherchez-le dans sa Parole et dans votre cœur. Bonne journée.

Mardi, le 30 juillet 2024

Quand on cesse de ramer, on descend toujours avec le courant. La vie est un combat et on ne peut jamais arrêter le combat. Aujourd’hui ne nous a rien apporté de bon, demain sera meilleur parce qu’on aura planté quelques graines aujourd’hui. Dans ma vie de prêtre, j’ai rencontré souvent des gens qui n’en pouvaient plus, aujourd’hui semblait le dernier jour de leur vie, mais après avoir tenu le coup sur cet aujourd’hui, il y a eu pour eux plein d’autres jours de soleil où il faisait bon vivre. Des fois, la seule chose qu’on peut faire, c’est de « toffer » la brise et d’attendre que la tempête passe. Des fois la seule chose qu’on peut faire, c’est de rencontrer quelqu’un à qui on peut se confier. Une charge trop lourde dont on se départit en la confiant devient moins lourde lorsqu’on la reprend en repartant. Bonne journée.

Lundi, le 29 juillet 2024

Les grands hommes ont la tête dans les nuages et les pieds solidement implantés sur le roc solide des faits de la raison. Je ne prétends pas être un grand homme mais je prétends avoir la foi, je prétends rêver des cieux nouveaux et de la terre nouvelle mais je sais que le ciel se bâtit en se salissant les mains et en marchant sur les routes parfois difficiles de la vie. La vie n’est pas toujours du gâteau, il faut se battre avec parce qu’elle nous donne ce que nous désirons. On ne récolte que ce que l’on a semé. Rêver, c’est bien mais il faut donner des mains à ses rêves. Aujourd’hui, si vous avez la tête dans les nuages, n’oubliez pas d’avoir les pieds bien enracinés dans le concret de la vie. Eh oui, il faudra sortir du lit pour gagner sa vie. Bonne journée.

Vendredi, le 26 juillet 2024

Le but illumine toujours le chemin. Faire quelque chose sans savoir où cela nous mène, c’est travailler sans enthousiasme. Celui qui travaille en vue de payer sa maison, de faire instruire ses enfants, travaille avec enthousiasme. Quand on fait la route qui mène à Montréal en vue de passer une semaine avec sa fille qu’on n’a pas vue depuis un an, on est heureux de faire le voyage. Quand on sait que l’opération de notre deuxième hanche sera aussi réussie que l’opération de la première, on a hâte que cela soit fait. Il nous faut trouver de bonnes raisons pour nous lancer dans une longue montée de la vie. Les parents chrétiens heureux font baptiser leurs enfants dans la joie alors que d’autres le font sans aucun intérêt et sans aucun sens de la responsabilité. Bonne journée.

Jeudi, le 25 juillet 2024

Qu’avons-nous fait du dimanche? Un jour d’angoisse pour les parents qui se demandent dans quel état leurs grands jeunes vont rentrer des boîtes de nuit. Un jour de travail supplémentaire pour les mères qui lavent et repassent le linge et préparent la boîte de conserves de leurs étudiants ou étudiantes du CEGEP ou de l’université. Le jour où l’on est le moins bien habillé de la semaine. On a troqué le costume cravate du bureau contre le jogging plein de peinture pour continuer les travaux de la maison. Le jour de détente dans les grands magasins sans penser que la vie familiale des caissières et employés en subit les conséquences. Le jour du Seigneur était un acquis social extraordinaire, un jour de repos obligatoire chaque semaine pour tout le monde, quelle bénédiction pour chacun et pour la convivialité. Puissions-nous vraiment redécouvrir le sens du dimanche comme le jour du Seigneur, le jour de la résurrection (le rappel de celle de Jésus et l’avant-goût de la nôtre), le jour de l’assemblée dominicale, le jour de la famille. Tiré de Parabole d’un curé de campagne. Bonne journée.

Mercredi, le 24 juillet 2024

Suite de « Le Dieu auquel je ne crois pas. » … en un Dieu qu’on pourrait prier seulement à genoux et qu’on ne pourrait trouver que dans les églises, en un Dieu qui ne sauverait pas ceux qui ne l’ont pas connu mais qui cependant l’ont cherché, en un Dieu qu’on ne pourrait découvrir dans les yeux d’un enfant ou d’une femme parce qu’elle est belle, ou d’une mère qui pleure, en un Dieu qui détruirait la terre et les choses que l’homme aime le plus au lieu de les transformer, en un Dieu qui pour nous rendre heureux nous offrirait un bonheur divorcé de notre nature humaine, en un Dieu qui serait capable de donner le bonheur éternel à quelqu’un qui aurait passé sur la terre sans jamais apporter le bonheur à qui que ce soit, en un Dieu qui ne se serait pas fait homme véritable, en un Dieu incapable de remplir d’amour le cœur d’un homme, en un Dieu qui ne serait pas né miraculeusement du sein d’une femme, en un Dieu dans lequel je ne pourrais pas, moi espérer contre toute espérance. Oui, mon Dieu c’est l’autre Dieu. (J. Arias) Bonne journée.

Mardi, le 23 juillet 2024

Suite de « Le Dieu auquel je ne crois pas. » … en un Dieu qui obligerait à procréer, en un Dieu à qui serait agréable la générosité de celui qui ne pratique pas la justice, en un Dieu qui se repentirait d’avoir donné la liberté à l’homme, en un Dieu qui préférerait l’injustice au désordre, en un Dieu qui se contenterait de ce que l’homme se mette à genoux même s’il ne travaille pas, en un Dieu qui s’intéresse aux âmes mais pas aux hommes, en un Dieu morphine pour la réforme de la terre et seulement espérance pour la vie future, en un Dieu qui aurait créé des disciples déserteurs des tâches du monde et indifférents à l’histoire, en un Dieu que croient aimer certains parce qu’ils n’aiment personne d’autre, en un Dieu qui permettrait la guerre, en un Dieu qui placerait la loi au-dessus de la conscience, en un Dieu qui refuserait à l’homme la liberté de pécher, de le nier, de le rejeter et même de le combattre, en un Dieu qui serait la cause du cancer, qui enverrait la leucémie, qui rendrait la femme stérile, ou qui viendrait prendre pour lui le père de famille qui laisse cinq enfants abandonnés,… Suite demain… Bonne journée.

Lundi, le 22 juillet 2024

Le Dieu auquel je ne crois pas. Ce en quoi ne croit pas un certain nombre d’athées, c’est en un Dieu en lequel moi non plus je ne crois pas. Quand un homme parle du Dieu qu’il porte en son âme, les mots restent toujours impuissants parce que la parole de Dieu est la vie et la vie ne s’enferme pas dans des formules. Toute parole dit plus ou moins ce qu’elle contient. Oui, personnellement, je ne croirai jamais en un Dieu qui aimerait la souffrance, en un Dieu qui ne se laisserait pas tutoyer, en un Dieu arbitre qui jugerait toujours avec le règlement à la main, en un Dieu incapable de comprendre que les enfants puissent se salir et être étourdis, en un Dieu qui empêcherait l’homme de grandir, de conquérir, de se transformer et de se dépasser jusqu’à se rendre presque Dieu, en un Dieu qui exigerait que l’homme pour grandir dût renoncer à être homme, en un Dieu qui saisirait seulement ceux qui sont formés, ceux qui sont cultivés ou ceux qui ont une bonne situation, en un Dieu qui ne redouterait pas les riches à la porte desquels gisent la faim et la misère, en un Dieu qu’honorent ceux qui vont à la messe tout en continuant à voler… Suite demain… Bonne journée.

Vendredi, le 19 juillet 2024

Vive les bons vulgarisateurs. Parlez-nous pour être compris, nous disent les gens. J’ai rencontré dans ma vie le meilleur des professeurs, c’était un dénommé Jacques Laforest, un homme brillant, un diplômé de plusieurs sciences. Il avait le don de vulgariser les enseignements les plus difficiles alors que d’autres avaient le don de compliquer les choses les plus simples. Il est décédé il y a quelques années. Quand nous entendons un prédicateur, la première chose qu’on aime, c’est qu’on l’entende et la deuxième, c’est qu’on le comprenne. Mon Dieu que c’est fatiguant d’écouter un prédicateur qu’on n’entend pas ou qu’on entend mal et en plus qu’on ne comprend pas. D’une chance qu’il n’y en a pas trop de ce genre. Bonne journée.

Jeudi, le 18 juillet 2024

Aux jours sombres de nos vies où rien ne nous sourit, où tout nous apparaît sombre, descendons au fond de nos cœurs et laissons notre Dieu nous fredonner ce chant : Ne crains pas, tu es mon enfant bien-aimé. Même si tu traverses le feu, tu ne t’y brûleras pas. Même si tu traverses les grandes eaux, tu ne t’y noieras pas, car tu es à moi. Pour ma part, lorsque je passe à travers de grandes souffrances psychologiques, de grands doutes, lorsque je rencontre des hommes et des femmes qui vivent des deuils d’une grande douleur, j’essaie d’entendre l’hymne à l’amour de saint Paul. « Qui pourra me séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ? » Je ne sais pas si vous êtes conscients, conscientes, de la grâce que nous avons de connaître et d’aimer notre Dieu, le Dieu de Jésus-Christ. Bonne journée.

Mercredi, le 17 juillet

Dans notre prière du soir et quelques fois par jour, il faut apprendre à dire merci. Merci pour les joies que nous vivons. Merci pour les bontés reçues. Bien sûr que nous avons parfois notre voyage et que nous souffrons des multiples coups d’épingle que nous recevons. Mais que de fois nous oublions de dire merci au Seigneur pour le courage que nous avons admiré chez certaines personnes. Merci pour la générosité des gens qui ont sauvé les mineurs du Chili. Merci pour les missionnaires qui sillonnent le monde pour annoncer Jésus-Christ. Merci pour ces héros que sont les martyrs d’aujourd’hui. Notre monde connaît ses misères mais il connaît aussi ses joies et ses grandeurs. Bonne journée.

Mardi, le 16 juillet

Nous sommes sollicités de toutes parts, sollicités par toutes sortes de pauvretés physiques, monétaires, psychologiques, demandons au Seigneur la grâce de ne pas succomber à la désespérance et de ne pas succomber à l’indifférence. On ne réussira pas à remplir l’océan mais on peut y ajouter la goutte d’eau qui y manque, la nôtre. Ce n’est vraiment pas facile de vivre à chaque jour la part de générosité qui nous est demandée. Aujourd’hui, demandons la grâce de la solidarité, de la compassion, la grâce de devenir le Bon Samaritain de l’Évangile. Dieu n'est pas indifférent au verre d’eau donné à un pauvre en son nom. Il n’est pas indifférent à l’obole de la veuve jetée dans le tronc au temple de Jérusalem. Seigneur, donne-moi la grâce de la bonté mais ne me laisse pas sombrer dans la désespérance ou l’indifférence. Bonne journée.

Lundi, le 15 juillet 2024

Les racines. Les racines sont très humbles : la plupart du temps, on ne les voit même pas. Les racines n’ont pas de belles couleurs : elles sont fades et ternes. Les racines sont peu attirantes : à leur contact, on se salit les mains. Les racines n’ont pas choisi d’être des racines : elles auraient sans doute préféré être des feuilles ou des fleurs ou des fruits. Il n’en demeure pas moins qu’elles sont des racines, humbles, ternes et salissantes. Et pourtant, les racines sont nécessaires. Pas de racines, pas d’arbre. Un arbre sans racines tomberait par terre au moindre vent. Bien plus, il mourrait, incapable d’aller chercher sa nourriture au cœur de la terre. Les pépiniéristes et les jardiniers le savent très bien, eux qui prennent tellement soin des racines. Ils ameublissent la terre, ils la sarclent, ils l’engraissent, ils l’arrosent, ils la privent de ses mauvaises herbes. Ils se donnent tout ce mal pour avoir des racines en bonne santé. Et alors toute la plante est belle et tout le monde est content. Les pauvres sont très petits. La plupart du temps, on ne les écoute pas; ils sont sans-voix, sans-avoir, sans-pouvoir. Ils n’ont pas d’importance. Les pauvres ne sont pas très intéressants : souvent, ils n’ont pas d’instruction, ils n’ont pas d’argent, ils n’ont pas de conversation. Les pauvres ne sont pas très attirants : souvent, ils sont mal éduqués, ils sont mal habillés et malpropres, ils sont malades. Les pauvres n’ont pas choisi d’être pauvres. Ils auraient sûrement aimé mieux avoir un bon compte en banque, avoir une bonne réputation, avoir une bonne santé. Il n’en reste pas moins qu’ils sont des pauvres. Il y a des pauvres dans nos sociétés, même capitalistes et nord-américaines! Peut-être servent-ils à quelque chose! Qui sait? Peut-être, par exemple, à nous rappeler qu’il faudrait nous occuper d’eux, comme l’arbre s’occupe de ses racines! Il faudrait peut-être les nourrir, leur donner des conditions de vie raisonnables, et surtout leur redonner l’espoir, le goût de vivre. Peut-être même sont-ils nécessaires? Non pas dans le sens qu’ils doivent rester pauvres, mais dans le sens qu’ils rappellent aux plus riches de leur donner de leurs biens chaque fois qu’il le faut, qu’ils rappellent à ceux qui ont du travail de le partager avec les chômeurs. Quelle monstruosité que des fleurs qui s’embelliraient sur le dos des racines! Quelle tristesse que des riches qui s’enrichiraient en exploitant des pauvres! Si par hasard il se trouvait que les pauvres soient les racines de l’arbre de nos sociétés… en bons jardiniers, avec quel soin nous nous en occuperions! On juge de la bonne santé d’un arbre aux soins qu’on donne à ses racines. On juge de la bonne santé d’une société à la qualité et à la quantité des soins qu’elle fournit à ses plus démunis! (Jules Beaulac) Bonne journée.

Vendredi, le 12 juillet 2024

Voici quelques gouttes de sagesse. Retenez-en une. • Qui est le véritable ami? Le véritable ami, c’est celui qui, lorsque tu lui dis « Viens » ne demande pas où. • La nostalgie est une mauvaise mémoire. • Là où tu aides le plus quelqu’un, c’est quand tu l’écoutes vraiment. • Seigneur, prends-moi comme je suis. Mais fais-moi devenir ce que tu veux que je sois. (Et c’est de Jean-Paul I Bonne journée

Jeudi, le 11 juillet 2024

Un jour, un homme marié dont le dernier des enfants est trisomique n’en finit plus de porter en lui une grande colère, une honte. Un jour, on lui dit que Dieu est sur une haute montagne et qu’il pourrait le rencontrer et répondre à ses questions. Seul, avec un peu de bagages, il entreprend la lente ascension de la montagne se contentant de manger des racines et des baies sauvages. Arrivé en haut de la montagne, il voit une toute petite maison. Il ouvre respectueusement. Il reconnaît tout de suite que celui qui l’accueille n'est pas Dieu. « Il n’est pas là, lui dit son hôte, redescend dans la plaine et tu le trouveras dans les bras d’une femme. » L’homme redescend péniblement. Il marche à l’instinct. Il ouvre la porte d’une maison et il voit… son petit dans les bras de sa femme. Une étincelle jaillit de son cœur. Il comprend. Il se met à genoux et il adore longuement, dans les larmes, le Christ présent dans l’un de ses plus petits qui sont ses frères. Mystère de l’incarnation. Pour entrer en relation avec nous, Dieu prend visage de pauvre. Bonne journée.

Mercredi, le 10 juillet 2024

Intimité bienheureuse Les couples ont besoin d’intimité, de regards d’amour, d’accueil chaleureux. Heureux les couples, nous dit Yves Boulvin, qui parviennent à atteindre une intimité réussie où l’amour coule, où chacun sait le donner et le recevoir. Ça se voit des couples heureux. Ça se voit dans leurs yeux, dans leurs visages. Il m’arrive de voir des gens heureux dans la prière, on les sent en communion d’intimité avec Dieu. Un couple heureux en amour, un chrétien en paix, en communion avec son Dieu, c’est déjà la vision du Ciel. On ne peut vivre un seul jour sans amour, sans intimité, sans amour donné et reçu. À vous tous, couples qui m’écoutez, à vous tous chrétiens et chrétiennes, puissiez-vous goûter de temps en temps des moments d’intimité qui vous donnent le goût du ciel. Bonne journée.

Mardi, le 9 juillet 2024

Je suis né chez toi Je suis né nu, dit Dieu, pour que tu saches te dépouiller de toi-même. Je suis né pauvre, pour que tu puisses me considérer comme l’unique richesse. Je suis né dans une étable, pour que tu apprennes à sanctifier tout lieu de vie. Je suis né faible, pour que tu n’aies jamais peur de moi. Je suis né par amour, pour que jamais tu ne doutes de mon propre amour. Je suis né de nuit, pour que tu croies que je puisse illuminer toute réalité. Je suis né une personne comme toi, pour que tu n’aies jamais à te plaindre d’être toi-même. Je suis né homme, pour que tu puisse être « Dieu ». Je suis né dans la simplicité, pour que tu évites d’être compliqué. Je suis né pour donner la vie, dit Dieu, pour emmener tout le monde à la maison du Père. Je suis né chez toi… (Armand Guézingar) Bonne journée.

Lundi, le 8 juillet 2024

Il nous faut trouver le plus tôt possible une nouvelle façon harmonieuse et beaucoup plus riche de vivre nos relations hommes – femmes. Et ces relations devraient être sans rapport de force, sans domination, sans fausses croyances que les hommes sont capables de et de et que les femmes ne pourraient jamais. Les nouvelles relations devraient être faites de reconnaissance des dons propres aux deux sexes, d’attraction respectueuse, de joie d’être ensemble, d’estime mutuelle de valeurs communes partagées, de complémentarité, d’émerveillement devant l’identité profonde de l’autre. Un gouvernement dirigé seulement par des hommes ou des femmes sera de beaucoup inférieur à un gouvernement dirigé par des gens des deux sexes. Quand on vit seul, il est important d’entretenir des liens d’amitié aussi bien avec des hommes que des femmes. Les hommes et les femmes ont besoin les uns des autres. Essayons de briser des vieux a priori qui nous restent d’une éducation ancienne. Nos identités respectives doivent toujours être regardées avec admiration, respect et découverte de leurs richesses. Bonne journée.

Vendredi, le 5 juillet 2024

 Qu’est-ce que vous ne pouvez jamais manger au petit déjeuner? Un dîner ou un souper.  Qu’est-ce qui ressemble le plus à une demi-pomme? L’autre moitié.  Si vous jetez une pierre bleue dans la mer Rouge, que va-t-elle devenir? Humide… très humide.  Comment un homme peut-il rester huit jours sans dormir? En ne dormant que la nuit.  Comment pouvez-vous soulever un éléphant avec une seule main? Impossible, ça n’existe pas un éléphant avec une seule main…  Si vous aviez trois pommes et quatre oranges dans une main et quatre pommes et trois oranges dans l’autre, qu’auriez-vous? De grandes mains.  Il a fallu 8 heures à 10 hommes pour construire un mur. Combien de temps faudrait-il à 4 hommes pour le construire? Inutile, le mur est déjà construit. Bonne journée.

Jeudi, le 4 juillet 2024

La faculté de jouir des choses simples, voilà qui est plus précieux que beaucoup de richesses. Il y a les choses simples de la vie, un bon repas, une nature agréable, une randonnée en bicyclette, la santé des enfants, des rencontres agréables avec des personnes agréables, un chant d’oiseau, une belle musique, un concert, tout cela ne coûte pas cher et peut nous rendre la vie agréable. Les richesses matérielles ne rendent heureux que lorsqu’on a la sagesse d’en faire profiter les autres, autrement elles alourdissent le cœur et rendent soucieux. Ce dont nous avons besoin, ce sont des richesses que les voleurs et les mites ne peuvent détruire. Là où est ton trésor, là est ton cœur. Bonne journée.

Mercredi, le 3 juillet 2024

Un aujourd’hui, voilà qui vaut beaucoup mieux que deux demains. S’occuper de bien vivre son aujourd’hui de la vie, voilà la seule préoccupation que nous devrions avoir. Si chacun de nos aujourd’hui était vécu comme si c’était notre seul et notre dernier, mon Dieu que nous serions heureux de nous-mêmes et que les autres seraient heureux de nous. Quand on passe son temps sur nos hier avec nos regrets, sur nos demains avec les peurs qu’on en a, bien sûr qu’on oublie alors de bien vivre notre aujourd’hui. Vivons notre aujourd’hui comme si c’était notre dernier. À chaque jour suffit sa peine. Bonne journée.

Mardi, le 2 juillet 2024

Quand quelqu’un sait ce qu’il veut, quand il est décidé et que cela se voit, il attire toujours la collaboration. L’esprit de décision, voilà qui permet d’économiser temps et énergie. Dans les temps que nous vivons, il y a un excès de placotage et une pénurie d’engagements. La façon la meilleure de ne rien faire, c’est parfois de former un comité pour étudier le problème. Les gouvernements connaissent cela et il y a plein de comités qui ont produit des rapports qui sont sur des tablettes. Notre Église ressemble de plus en plus à une superstructure où tous travaillent fort sans savoir les résultats que cela donne. Un vieux curé exprimait cela en disant : Tout le monde court et je cours, mais malheureusement bien peu savent où ils s’en vont. Bonne journée.