Être
oublié, c’est comme mourir une deuxième fois, a dit l’anthropologue Serge
Bouchard. Nous ne pourrons jamais
empêcher les gens de mourir, mais nous avons le pouvoir de ne pas les laisser
complètement disparaître. Voilà ce que
j’ai lu sous la plume de Martin Bisaillon et Isabelle Maher.
Vous
tous qui avez aimé des personnes, des membres de vos familles, des amis
sincères, ne les laissez pas sombrer dans l’oubli. Nous autres les chrétiens,
nous sommes sûrs que nos êtres aimés vivent d’une vie nouvelle et que nous
pouvons entretenir avec eux des liens dans la foi, la prière, l’amour. Pour ceux et celles qui n’ont pas la foi, le
souvenir, la reconnaissance peuvent nous permettre aussi d’être envers les
êtres aimés meilleurs à cause de ce que nous avons reçu.
Être
oublié, c’est comme mourir une deuxième fois. Je me suis rappelé qu’il en était
ainsi à la mort de l’abbé Landry. J’ai réalisé qu’on l’avait oublié même avant
sa mort. Et lui pourtant, il a une rue et un monument à sa mémoire. Au moins, n’oublions
pas ceux et celles qui nous ont été les plus chers et qui ont été importants
pour nous.
Bonne
journée.
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