Lundi, le 13 décembre 2021

Voici ce que nous dit Frédéric Lenoir concernant la souffrance. Quant à la souffrance, elle est en soi parfaitement inutile. Jésus montre même qu’elle est horrible. Face au problème du mal, il ne donne pas de réponse rationnelle ou théologique. Il apporte juste un geste, sa propre traversée de l’énigme du mal. Mais en l’acceptant librement quand il ne peut pas l’éviter, il indique au croyant qu’il existe une manière d’accepter la douleur inévitable et une maladie, un deuil, l’angoisse, l’approche de la mort et qui peut faire grandir le cœur de l’homme, l’ouvrir à des dimensions de compréhension, d’amour, de compassion insoupçonnée. Jésus ne cherche pas à supprimer le tragique de l’existence, il l’assume pleinement. On est très loin de la conception doloriste qui conduit certains adeptes à rechercher volontairement la douleur, la mortification pour se rapprocher du Christ en croyant l’imiter. Bonne journée.