Jeudi, le 15 juillet 2021

Suite de notre réflexion commencée mercredi sur notre loi concernant l’aide médicale à mourir. Certains évêques de l’Ouest ont décidé de refuser les sacrements et la célébration de funérailles chrétiennes à ceux et celles qui ont choisi l’aide médicale à mourir. Chez-nous au Québec, je ne crois pas que des évêques québécois pourraient prendre une telle décision, mais respecter la décision de conscience suppose qu’on espère que cette décision n’a pas été prise à la légère. Le « tout le monde le fait, fais-le donc » n’est pas une réflexion sérieuse. On ne peut pas prendre une telle décision comme s’il s’agissait de prendre une pilule pour le mal de tête. N’oublions pas aussi que des médecins, eux aussi, dans leur âme et conscience, s’opposent à cette loi et refusent d’intervenir pour donner la piqure donnant la mort. Il y a de nombreuses façons d’aider les malades en fin de vie et sujets à de grandes souffrances et ce, du côté de la médecine elle-même, du côté des soins spirituels et du côté de la tendresse des membres des familles concernées et des membres de nos communautés chrétiennes. Suite et fin demain. Bonne journée.