Mardi, le 17 mai 2022

Je trouve ça beau cet émerveillement de William Blake devant l’infiniment grand dans l’infiniment petit. Voici ce qu’il nous dit : Voir le monde dans un grain de sable et un ciel dans une fleur sauvage, tenir l’infini dans la paume de la main et l’éternité dans une heure, comme c’est beau. Notre grande erreur, c’est de marcher les yeux fermés, les oreilles bouchées. Notre grande erreur c’est d’oublier de goûter aux joies simples de la vie. Sur cette terre, l’infini de Dieu, l’infini de l’amour se révèle très souvent dans le fini des réalités les plus humbles. Goûter au sourire d’un enfant c’est goûter à la grandeur de Dieu. Je me rappelle encore de la joie reçue de cette étudiante de secondaire V qui m’avait invité à la fête de graduation de son école. Pour elle, j’avais été un prêtre signifiant dans nos rencontres du primaire à l’école, dans la préparation de l’initiation chrétienne et dans des rencontres dans sa famille. Bonne journée.