Je
viens de lire un beau chapitre sur le don des larmes dans le livre d’André
Beauchamp : Vivre son âge.
Il
pleurait comme une Madeleine. Il pleurait, pleurait, pleurait. Il pleurait
comme une fontaine, toutes les larmes de son corps y passaient. Oh la la la la!
quel cafard! Et c’est de Maurice
Chevalier.
L’importance
que dans le passé on a pu attacher aux larmes nous étonne probablement. Il
convient évidemment de tenir compte de l’ambiance culturelle du temps. Le fait toutefois que nous ayons fini par
éliminer pratiquement du champ de notre spiritualité ce moyen spécifiquement
humain d’expression ne nous donne aucune supériorité sur les âges précédents.
Après tout, sait-on si le don des larmes est de nos jours aussi tari qu’on le
pense? Il se cache peut-être et s’entoure de silence. Ce secret et cette pudeur
seront toujours la garantie de sa vérité. Et c’est de Pierre Adnés.
Dans
votre for intérieur, demandez-vous la dernière fois où vous avez pleuré?
Bonne
journée.
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