N’ignore
pas le démuni qu’il n’ait pas à te maudire car s’il te maudit par dépit son
créateur l’exaucera. Penche l’oreille
vers le pauvre, soulage-le avec douceur.
Et c’est du livre de Siracide de l’Ancien Testament.
Et
je pense à cette femme qui vient me voir à tous les mois pour son
10 $. Elle me dit en arrivant :
Êtes-vous de bonne humeur. Je sais bien
qu’elle a encore plus besoin d’un bon accueil que de mon 10 $. Je sais bien que son 10 $ ne règlera
rien à sa situation mais si elle va prendre un café avec une amie, tant mieux.
On
ne peut jamais croire que chaque dollar donné sera pour un pain ou une livre de
beurre achetée. Le pauvre a plus besoin
d’être écouté, aimé, salué, qu’il a besoin de mon argent, même si mon argent
peut parfois lui être plus utile. Et je
pense aux paniers de Noël qui s’en viennent.
Bonne
journée.
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