vendredi 26 février 2021

Vendredi, le 26 février 2021

Écoutons bien ce que nous dit Pascal. Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours, ou nous nous rappelons le passé pour l’arrêter comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont pas nôtres, et ne pensons point au seul temps qui nous appartient, et si vains que nous songeons à ces temps qui ne sont plus rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. En langage plus simple, ne vivons plus nos hiers, ils sont passés. Ne vivons plus notre demain, il ne nous appartient pas. Vivons en pleine conscience notre aujourd’hui, c’est le seul qui nous appartient. S’il nous arrive de penser au passé ou d’anticiper l’avenir, c’est uniquement pour mieux vivre l’instant présent. Bonne journée.

jeudi 25 février 2021

Jeudi, le 25 février 2021

Le temps du carême est un temps de réflexion où l’on descend un peu plus souvent dans son cœur pour y rencontrer notre Dieu qui demeure en nous en permanence. Voici ce que l’évangile du jour nous dit ce matin : « Demandez, on vous donnera. Cherchez, vous trouverez. Frappez, on vous ouvrira. » En effet, quiconque demande reçoit, qui cherche trouve, à qui on frappe on ouvrira. Oui on peut demander dans la prière, on peut chercher dans des lectures, dans des sites internet merveilleux, on peut frapper chez quelqu’un pour demander conseil, chercher avec lui, faire un discernement profond sur une décision à prendre. Profitons du temps du carême pour prier un peu plus, lire quelques bons livres, trouver des sites internet qui peuvent nous instruire. Il y a de tout sur ces sites, à nous de trouver ceux qui peuvent nous aider à grandir dans la foi et dans l’espérance. Bonne journée.

mercredi 24 février 2021

Mercredi, le 24 février 2021

Marchez-vous parfois en pleine conscience? Voici ce que nous en dit Christophe André, dans « Trois minutes à méditer, p. 85). Prenez parfois le temps d’accomplir ainsi quelque pas en pleine conscience. Si vous le pouvez, faites-le dès le matin, dans votre environnement familier. On peut marcher un peu plus lentement lorsque le temps nous le permet et surtout sans rien faire d’autre (comme téléphoner ou ressasser nos pensées). Marcher en pleine conscience est un bon moyen de relaxer et de nous préparer à la journée en étant bien conscient cependant qu’on n’a rien à régler pendant ce temps. Pour ma part, je marche souvent en méditant et en disant mon chapelet mais parfois aussi en pleine conscience, c’est-à-dire en ne faisant que marcher et bien respirer. Apprenons à ne faire qu’une chose à la fois mais en le faisant en pleine conscience, même s’il s’agit que de laver de la vaisselle. Bonne journée.

mardi 23 février 2021

Mardi, le 23 février 2021

Se recueillir, réfléchir avant d’agir, voilà ce que nous conseille Christophe André. De temps en temps, au lieu de sauter d’une activité à une autre sans laisser notre cerveau souffler, sans nourrir notre motivation à bien agir, prenons le temps de nous recentrer avant de nous engager, le temps de nous demander pourquoi nous sommes là et pourquoi nous faisons ça. (p. 90 Trois minutes à méditer) J’ai toujours été impressionné par mon père qui, avant de commencer une action importante, faisait le signe de croix et prenait un moment de réflexion. C’était probablement pour bien faire ce qu’il avait à faire avec une pensée consciente. Autrefois, on prenait le temps de prier avant le repas, ça nous aidait à ne pas gaspiller inutilement, à savoir que le repas est sacré. Notre père faisait le signe de croix sur le pain avant de le trancher et de le partager. Prier avant le repas nous permettait de mieux nous accueillir les uns les autres. À un repas réfléchi en pleine conscience, on ne se chicane pas. Bonne journée.

lundi 22 février 2021

Lundi, le 22 février 2021

Nos émotions de trouble, de contrariété, d’inquiétude, de colère, ça sert à rien de vouloir s’en libérer trop rapidement et à tout prix. Il faut prendre le temps de les observer, de savoir pourquoi elles sont là et ce qu’on peut faire avec. Quand on dit : respire par le nez, ça veut dire prendre le temps d’écouter ce que te dit ton corps et c’est petit à petit que le calme et la paix reviendront, même pour des émotions douloureuses. Pour ma part, comme je suis un énervé, je ne prends pas le temps d’écouter mes émotions et je m’imagine que dans un court temps, la paix peut revenir. Prendre le temps de s’écouter et quand on le peut, prier un peu, permet à la paix, au calme, à la joie de reprendre le dessus. Nos émotions, il faut prendre le temps de les écouter et de ressentir en son corps ce qu’elles nous apportent. Sentir ce n’est pas consentir et passer à un acte négatif. Bonne journée.

vendredi 19 février 2021

Vendredi, le 19 février 2021

Dans notre vie, si nous ne découvrons rien à contempler dans ce que nous avons vécu, ce que nous avons fait, ou dans ce que le monde nous offre de beauté et de grandeur, la vie peut être amère, décourageante. À chaque soir, avant de m’endormir, j’essaie de contempler trois des beaux moments que j’ai vécus ou trois motifs de contemplation sur ce que des gens de mon entourage ont fait. Ça peut être le salut que quelqu’un m’a apporté, le travail d’une aidante naturelle pour sa mère, le travail généreux des infirmières à l’hôpital. Si je ne rumine que du noir, du négatif sur la pandémie, sur les guerres et le manque de solidarité des humains à sauver la planète, je ne tiendrai pas le coup. Oui il y a de beaux et bons moments dans ma journée et je suis témoin de magnifiques réalités accomplies par ceux et celles avec qui je vis. Je vous souhaite quelques minutes de contemplation. Bonne journée.

jeudi 18 février 2021

Jeudi, le 18 février 2021

« Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix chaque jour et qu’il me suive. » Chausser les bottes du Christ, vivre selon les mœurs de l’évangile, c’est difficile mais cela apporte du bonheur. Éduquer des enfants à l’autonomie, à la responsabilité, au travail, au partage, c’est plus difficile que tout laisser faire, mais quand on a aidé quelqu’un à grandir, on est fier. Rentrer du travail courbé de fatigue pour gagner la vie de la famille, c’est difficile mais ça rend heureux. Écouter la peine de son enfant quand on est soi-même écrasé par la pandémie, ça demande du courage mais ça rend heureux. La pandémie nous a appris qu’on ne passera pas à travers sans une grande solidarité les uns avec les autres. C’est difficile de porter des masques, c’est difficile le couvre-feu, c’est difficile d’être obligé de se visiter si peu, mais la vie est un combat et ce combat est encore plus difficile quand on est attaqué par ce virus invisible mais ennemi mortel. Gardez courage, on va s’en sortir. Bonne journée.

mercredi 17 février 2021

Mercredi, le 17 février 2021

Nous entrons aujourd’hui dans cette période que nous appelons le Carême, ce temps de conversion, ce temps de préparation à la fête des fêtes, à la fête de Pâques. Se convertir, c’est toute l’affaire d’une vie. Personne n’est capable de dire qu’il vit toujours selon les grands appels de son cœur, selon les appels de Jésus le Christ. « Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. » L’amour a plusieurs noms : la patience, la bonté, la solidarité, le partage, le pardon, et que d’autres réalités encore. D’année en année, on peut vivre notre carême avec ces trois ingrédients, les trois P.P.P. : prière, partage, pardon. Notre prière peut être plus soutenue, par notre prière du matin et du soir, par notre participation à chaque célébration eucharistique si on le peut. Le partage prendra le ton d’une saine économie dans le boire et le manger en vue d’un don généreux à Développement & Paix et nous essaierons de vivre une meilleure réconciliation avec des frères et sœurs avec qui nous vivons. Il est long le chemin du véritable pardon qui nous apporte la paix et qui permet à l’offenseur de se libérer de sa charge de culpabilité pour pouvoir avancer dans la vie. Bonne journée.

mardi 16 février 2021

Mardi, le 16 février 2021

Voici ce que nous dit un psychiatre qui médite et qui vit en pleine conscience. Il nous dit : Nous pouvons parfois être déçus, agacés ou agressés par les autres. Mais nous pouvons aussi commencer par les aimer, sans naïveté, avec sincérité. Commencer par les aimer, puis voir ce que cela donne. Nous pouvons alors continuer ou non de porter sur eux un regard bienveillant, libre à nous, mais commençons toujours par donner et aimer car la fraternité est le meilleur de tous les chemins qui mènent à autrui. Et c’est de Christophe André dans « Trois minutes à méditer, p. 118 ». Ce qu’il dit là est vrai. J’ai commencé par aimer des gens qui ne m’étaient pas sympathiques et que je ne trouvais pas aimables et maintenant je les aime facilement et je leur ai découvert des qualités merveilleuses. Essayez et vous verrez. Bonne journée.

lundi 15 février 2021

Lundi, le 15 février 2021

Il m’arrive souvent de dire « à plein » : vivre à plein, aimer à plein, c’est beau à plein. Vivre à moitié sa vie, être presque jamais conscient de ce que nous vivons, de ce que nous faisons, ce n’est pas drôle. Nous mourons bien assez vite, soyons bien conscients de ce que nous vivons, conscient de notre travail, de nos loisirs, de nos repas. Voici un conseil de Christophe André : Le premier et le plus profond des éléments qui fondent notre bonheur, c’est le sentiment d’être vivant. N’attendons pas de nous trouver aux portes de la mort ou confrontés à la maladie grave pour réaliser que vivre est merveilleux. Régulièrement dans nos journées comme dans nos vies, arrêtons-nous. Relions-nous à notre souffle, à notre corps, à la vie qui s’écoule en nous. Rappelons-nous que pour l’instant, quoiqu’il nous arrive, nous sommes en vie. Réalisons-le de temps en temps, nous sommes vivants. Vous tous et toutes qui m’écoutez, n’oubliez pas que vous êtes vivants et que la vie vaut la peine d’être vécue. Bonne journée.

vendredi 12 février 2021

Vendredi, le 12 février 2021

Écoutons ce beau texte de Élie Wiesel sur l’amitié. Sans amis, l’existence est vide, superflue. Sans amis la vie manque de chaleur, de sève, de soleil. Plus que l’amour lui-même, l’amitié compte dans la vie d’un homme. Elle est plus valable que l’amour. Plus désintéressée aussi. Il arrive que l’on tue par amour, mais pas par amitié. Sans amis, la liberté n’a ni sens ni portée. Qui n’a pas d’amis n’est qu’un prisonnier hors de prison. Vous pourriez ne pas être d’accord avec cet écrit mais je peux dire que je rencontre des gens sans amis et pour eux, la vie est terriblement ennuyeuse. Bonne journée.

jeudi 11 février 2021

Jeudi, le 11 février 2021

Voici ce que nous dit Léon Bloy dans son livre le désespéré. Tout homme qui produit un acte libre projette sa personnalité dans l’infini. S’il donne de mauvais cœur un soc à un pauvre, ce soc perce la main du pauvre, tombe, perce la terre, traverse le firmament et compromet l’univers. S’il produit un acte impur, il obscurcit peut-être des milliers de cœurs qu’il ne connaît pas, qui correspondent mystérieusement à lui et qui ont besoin que cet homme soit pur, comme un voyageur mourant de soif a besoin du verre d’eau de l’Évangi8le. Un acte charitable, un mouvement de vraie pitié chante pour lui les louanges divines depuis Adam jusqu’à la fin des siècles. Il guérit les malades, console les désespérés, apaise les tempêtes, rachète les captifs, convertit les infidèles et protège le genre humain. Nous faisons partie d’un Tout et la moindre de nos actions et de nos émotions agit sur l’ensemble de l’univers. Rappelez-vous ce que je vous dis souvent : Une âme qui s’élève élève le monde avec elle. Et c’est de Élizabeth Lesieur.

mercredi 10 février 2021

Mercredi, le 10 février 2021

Quand nous lisons la Bible, surtout dans l’Ancien Testament, on est choqué de cette révélation parce qu’on oublie que l’imperfection de l’homme va rétrécir le champ du rayonnement divin. On ne peut accepter aujourd’hui la prière de Jérémie qui prie pour la destruction de ses ennemis. On ne peut accepter dans les onze premiers livres de la Genèse tous ces massacres, ces guerres, ces anathèmes. Le Dieu de la Bible est souvent ou par une humanité primitive qui restreint Dieu à sa mesure avec laquelle Dieu balbutie comme une mère balbutie avec son enfant, non pas parce qu’elle est infantile mais parce que son enfant ne peut pas comprendre les dialogues de Platon. Et c’est en partie de Maurice Zundel. L’humanité à ses débuts a vu Dieu un peu à son image et à sa ressemblance, un Dieu qui s’occupe de son peuple au détriment des autres peuples, un Dieu guerrier qui combat pour son peuple. Oui Dieu s’est révélé bien lentement à la capacité des limites humaines et des primitifs qu’étaient nos ancêtres dans la foi. C’est en Jésus-Christ que Dieu s’est révélé en totalité. Bonne journée.

mardi 9 février 2021

Mardi, le 9 février 2021

Il m’arrive de temps en temps de vous donner une minute de nourriture solide venant des grands mystiques. Écoutons cette page de Maurice Zundel. Il faut nous familiariser avec ce merveilleux paradoxe. Dieu est Dieu parce qu’il donne tout, d’où il résulte que Dieu ne peut nous toucher que par son amour, car il n’est rien d’autre – comme nous ne pouvons l’atteindre que par le nôtre. C’est pourquoi Dieu est nécessairement en face de notre brutalité, un Dieu menacé, un Dieu qui peut mourir, un Dieu en agonie jusqu’à la fin du monde, un Dieu crucifié, un Dieu dont les cieux est la mesure de notre liberté. Ce n’est pas un Dieu jaloux, ce n’est pas un Dieu qui puisse entrer en compétition ou en rivalité avec nous. Il faut donc que l’homme acquière toute sa valeur pour que Dieu lui apparaisse dans toute sa gloire. Cela veut dire que le règne de l’homme et le règne de Dieu coïncident. Il n’y a entre eux ni antagonisme ni impossibilité. La grandeur de Dieu ne peut se révéler que dans la grandeur de l’homme. Un homme rabougris se donnera toujours un Dieu limité. Si l’homme demeure objet, en effet Dieu ne peut être à ses yeux qu’un despote c’est-à-dire finalement une idole, un faux dieu. Bonne journée.

lundi 8 février 2021

Lundi, le 8 février 2021

À ceux et celles qui doivent confier un conjoint ou conjointe ou un enfant à d’autres, écoutez ceci. Parfois il devient nécessaire de se séparer de ceux que l’on a aimés et que l’on aime encore pour continuer à vivre en les confiant à celles et ceux qui pourront les prendre en charge sans en mourir. Accepter de remettre ainsi aux autres celui ou celle que l’on aime, de passer la main, ne serait-ce que temporairement, ce n’est pas l’abandonner, mais c’est accepter que notre affection ne se transforme pas en violence, en corvée, en contrainte. Il ne s’agit pas de justifier un placement en institution qui serait une solution de facilité mais simplement de reconnaître nos limites. C’est là une manière de continuer à prendre soin de celui qu’il nous est devenu impossible d’aider à ceux qui pourront l’aider mieux que nous tout en assurant à ces personnes notre aide et notre amour. Bonne journée.

vendredi 5 février 2021

Vendredi, le 5 février 2021

Qu’il est difficile d’aimer, qu’il est difficile de se comprendre. Combien souvent on dit : Tu ne m’as pas compris. Écoutons cette page de Henri Boulard. L’un des aspects les plus douloureux de nos rapports les uns avec les autres est l’incommunicabilité, cette extrême difficulté à nous comprendre, à nous dire, à nous exprimer, à nous dévoiler tels que nous sommes. Il y a chez chacun de nous un besoin viscéral d’être connu, compris, révélé dans sa vérité. L’au-delà devrait permettre cette parfaite transparence mutuelle, impossible dans notre état actuel. Aujourd’hui nous voyons comme dans un miroir, d’une manière confuse, mais alors ce sera face à face. Aujourd’hui je connais d’une manière imparfaite mais alors je connaîtrai comme je suis connu. (1 Co 13,12) Il existe entre nous un fossé infranchissable dû à l’infiniment de chacun dans son égo qu’il ne parvient pas à dépasser. C’est cet obstacle que la mort devrait nous permettre de franchir. La mort c’est la brisure de la carapace de l’égo. La transparence des corps n’est rien sans la transparence des âmes et des esprits. Bonne journée.

jeudi 4 février 2021

Jeudi, le 4 février 2021

Voici de Henri Boulard : La preuve d’un au-delà, l’homme peut se la donner à lui-même en faisant jusqu’au bout l’expérience de l’amour. C’est dans l’acte même d’aimer que se révèlent à la fois le mystère de Dieu et l’immortalité de l’âme. Pour tout ce qui touche aux réalités ultimes, les seules preuves convaincantes sont de l’ordre existentiel. Elles ne peuvent jaillir que d’une expérience vécue. Quand un jeune me dit : Mon père, j’ai perdu la foi, je ne prie plus, je ne crois plus, je lui réponds : Tout ça m’est égal. Aimes-tu? Fais-tu quelque chose pour les autres? Te donnes-tu à eux? T’oublies-tu pour eux? Ou bien ta vie tourne-t-elle autour de ton petit nombril? Ce qui est inquiétant chez beaucoup, ce n’est pas qu’ils perdent la foi mais qu’ils ne vivent que pour eux-mêmes. Aime et fais ce que tu voudras, disait Saint Augustin. Bonne journée.

mercredi 3 février 2021

Mercredi, le 3 février 2021

L’amour et la mort Seul l’amour révèle l’autre comme immortel, seul il découvre ce qui en lui ne peut mourir, ne peut passer, ne peut disparaître. Comme le dit Gabriel Marcel, aimer quelqu’un, c’est lui dire : Tu ne mourras pas. Ce que j’ai touché en toi, ce que j’ai aimé en toi, ce qui m’a fasciné en toi ne saurait disparaître. Une telle prise de conscience n’est pas de l’ordre du raisonnement mais du vécu existentiel. Elle aboutit à une certitude que la mort n’existe pas, qu’elle n'est qu’une illusion. Une telle certitude n’est pas communicable. Elle ne peut émerger que du dedans et porter en elle-même ses preuves. C’est ce qui nous fait dire : Je t’aime à en mourir. L’amour est plus fort que la mort. Seul celui qui a aimé sait que la mort est un mensonge, une illusion. Henri Boulard : Mourir, c’est naître. (page 61) Bonne journée.

mardi 2 février 2021

Mardi, le 2 février 2021

La liturgie n'est plus le premier point de repère de la foi pour nombre de nos contemporains. Ces points de repère, ce sont plutôt la parole médiatrice de l’Église, l’engagement de quelques grands témoins, le rayonnement de certaines communautés, l’action sociale des chrétiens au coude à coude avec d’autres. Il ne faut pas désespérer, il y a d’autres moyens que la liturgie pour exprimer notre foi au Dieu de Jésus le Christ et beaucoup de ceux et celles qui ne croient pas au Dieu de Jésus le Christ s’engagent dans le beau, le bien, le bon, le vrai, qui sont la façon d’atteindre Dieu et d’en vivre. Nous sommes dans un temps où l’annonce de la foi chrétienne ne peut se faire que par attraction et qu’au moment où l’on nous demande ce qui nous motive. L’Église a besoin de saints et de saintes, ce sont eux qui vont changer le monde. Nous avons besoin de quelques saints comme le Curé d’Ars mais pour notre monde d’aujourd’hui. Bonne journée.

lundi 1 février 2021

Lundi, le 1er février 2021

Jean Christian Lévesque nous dit : Peu importent nos limites et nos misères, peu importent la fragilité et l’insécurité que nous partageons avec nos contemporains, le Christ qui germe en nous et entre nous est plus vivant et plus fort que toutes les énergies qui désintègrent le monde et le cœur des hommes. Pour être capable de dire cela, il faut avoir une foi profonde au Christ et au Christ ressuscité. Il faut avoir la certitude que la pâque est en train de s’accomplir en nous et dans le monde. La pâque, elle est dans la semence qui meurt pour donner la récolte. Elle est dans l’enfant à naître qui devient un adulte. Elle est dans le pardon qui brise la rancune. Elle est dans la solidarité entre les peuples. Elle est dans tout effort pour conserver notre planète. Bonne journée.