Quand
je regarde ma vie, je me rends compte que mes maîtres à penser, que mes
gourous, que les grands penseurs qui ont guidé ma vie, ce sont ces enfants qui
m’ont salué de façon aimable du temps où j’allais à l’école leur donner des
catéchèses de pratique évangélique. Les
gens qui m’ont influencé le plus, ce sont ces religieuses remplies d’espérance,
de bonté naturelle et avec qui je partageais un quinze minutes d’amitié en
prenant mes pilules de fin de journée.
Mes
maîtres à penser, c’est cet homme généreux qui apportait au presbytère ses plus
belles pommes, ce sont ces femmes admirables capables de porter leurs
souffrances dans la dignité. Et je pense
à cette femme très pauvre que je visitais comme malade et de qui je recevais
une ou deux oranges alors que je n’en mange pas. Les saints et saintes qui m’ont édifié et
fait du bien et que j’ai essayé d’imiter un peu, ce sont certains de ces
paroissiens et paroissiennes qui n’ont jamais su tout le bien qu’ils m’ont
fait. J’ai lu l’évangile de Jésus-Christ
vécu par des gens et c’est pourquoi j’ai continué à le lire en Matthieu, Marc,
Luc et Jean.
Bonne
journée.
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